"On ne peut plus accepter ces mensonges d'État" Christian Perronne
À l'occasion de la sortie du livre de Robert Kennedy Jr, le professeur Perronne, multipliant les déclarations explosives, revient pour dénoncer les actes de collusion et de corruptions qui minent nos systèmes de santé.
Ancien chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches, il est l’un des meilleurs spécialistes des maladies infectieuses et tropicales. Dans le cadre d'un défi de la vérité, il est venu présenter le livre de Robert Kennedy Jr : "Antony Fauci, Bill Gates et Big Pharma: leur guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique", dont il a préfacé la version française. Le livre, publié aux éditions Marco Pietteur, sortira le 14 février prochain.
Antony Fauci, Bill Gates et Big Pharma: leur guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique
Dans cet ouvrage documenté d’une enquête de 40 ans, l’avocat Robert Kennedy Junior révèle comment Antony Fauci, le conseiller en chef pour la santé publique américaine, a fait pression sur l’ensemble du monde médical, n’hésitant pas à orchestrer des études frauduleuses pour saboter des traitements thérapeutiques efficaces notamment à l’époque du virus du sida.
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Dénonçant les trafics d'influence et les phénomènes de cour, Robert Kennedy Jr expose la manière dont le Dr Anthony Fauci, devenu directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) depuis 1984, distribue les six milliards de dollars de fonds dont il dispose chaque année de ce centre de recherche, aux institutions et aux scientifiques qui suivent sa stratégie, n’hésitant pas à ruiner ceux et celles qui s’opposent à ces décisions.
Si le livre traite des histoires de corruptions dans de très nombreux domaines de la santé, il aborde également l’instrumentalisation de la pandémie de Covid-19 pour dénoncer la toute puissance d’Antony Fauci, de Bill Gates et d’autres dans leur contrôle de toutes les institutions : agences gouvernementales, revues scientifiques, hôpitaux, universités, médecins et chercheurs influents.
Désignant une politique médiatique décalée par rapport à la réalité de la maladie qualifiée de peu virulente, Robert Kennedy Junior n’hésite pas à qualifier de propagande, des discours effrayants et mensongers diffusés ad nauseam pour museler tout débat contradictoire qui serait venu relativiser la sévérité et la pathogénie du SARS-CoV-2.
Si cette corruption a longtemps été ignorée du grand public, la publication de ce long travail d’investigation, qui est déjà un succès aux États-Unis, est destinée à alerter et à réveiller les consciences des personnes qui se soucient de la santé des citoyens.
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La corruption médicale en France
Mais si la corruption règne en maître aux États-Unis, la France n’est pas en reste dans ce domaine. Dénonçant les agissements d’un « establishement corrompu », relayé par les médias, le professeur Perronne n’hésite pas à révéler la grossière manipulation des statistiques de la mortalité par Covid pour imposer des obligations, des restrictions de vie et des produits expérimentaux alors que des traitements précoces ambulatoires ont été ignorés.
Il regrette également que l’Ordre des médecins se plient aux injonctions des autorités et rappelle que cette institution pourrait avoir des comptes à rendre notamment en matière de politique vaccinale, tandis que l’efficacité de ces thérapies expérimentales est de plus en plus remise en cause, à mesure que les Français constatent leur inefficacité à freiner la propagation du virus. S’agissant de la toxicité des vaccins, il n’hésite pas à dénoncer des produits dangereux et fustige les propos du Président de la république, stigmatisant les non-vaccinés tandis que la plupart des pays révèlent que ce sont les personnes vaccinées qui font les formes les plus graves.
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Au sujet des rappels vaccinaux et des délais, il dénonce « des décisions purement politiques », faisant remarquer l’absence d’étude scientifique pour venir les étayer.
Revenant sur sa carrière, le professeur Perronne identifie rétrospectivement certaines compromissions industrielles, politiques, pharmaceutiques et médicales.
Sur le dossier du VIH, il se souvient des attaques à l’encontre du docteur Jacques Leibowitch, premier scientifique à identifier le virus du sida comme étant un rétrovirus. Ce dernier, après la mise en place d’un traitement quotidien d’attaque pour casser le virus, n’hésitait pas à alléger le traitement de ses patients. Si ces décisions thérapeutiques sont reconnues aujourd'hui, elles se sont à l'époque heurtées aux intérêts des entreprises pharmaceutiques.
Un entretien passionnant dans lequel le professeur Perronne révèle avec beaucoup de courage et de détermination des discours qui manquent d'impartialité et des décisions qui présentées « au nom de la science » sont en réalité viciés par les liens d'intérêts.
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