"Penser que l'on va revivre normalement est une arnaque", Michel Rosenzweig
Philosophe, psychanalyste, Michel Rosenzweig est bien connu des lecteurs de France Soir pour ses écrits : un "entretien essentiel" nous a permis de mieux comprendre son analyse de la crise.
Au début de la crise sanitaire, il le reconnaît : il était inquiet et alarmiste. En juillet, après le déconfinement et avec des courbes épidémiques plates, il entre dans un nouveau processus de pensée. Il a alors la sensation d’être comme un canari dans une mine, cet oiseau que les mineurs emmenaient avec eux lorsqu'ils descendaient sous terre pour extraire le charbon. Très sensible aux émanations de gaz toxiques, impossibles à détecter pour les hommes ne bénéficiant pas d'équipements modernes, le petit oiseau jaune servait d’outil de référence : lorsqu’il mourait ou s’évanouissait, les mineurs sortaient de la mine afin d’éviter une explosion ou une intoxication imminente.
Dans cet Entretien essentiel, il nous partage les convictions qu’il a acquises au cours de son parcours en tant que canari : la gravité épidémique construite par des discours, le déni des traitements : pourquoi a-t-on décrété tout d’un coup que l’hydroxychloroquine était une molécule toxique ? Le dévoiement de la science et de la médecine, le silence du monde intellectuel...
Un an après, Michel Rosensweig nous confie sa conclusion de canari: « l’atmosphère devient irrespirable. ». Le narratif officiel ayant fait sécession du réel, il est urgent d'en construire un nouveau : il nous explique comment il s'y attelle.
Voir aussi son dernier texte : Le vaccin est-il un Pharmakon comme les autres ?
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.