Pr La Scola : "plaisir de tout faire à l'IHU" et limites de la vaccination de masse
C'est dans un laboratoire de l'IHU que notre série marseillaise se poursuit : après Didier Raoult, le professeur Bernard La Scola, qui travaille dans ses équipes depuis... son internat, nous reçoit pour un debriefing.
Le spécialiste des cultures cellulaires, responsable de l'unité fonctionnelle de crise en maladies infectieuses, et du laboratoire P3 de l'IHU, un outil "exceptionnel" (1200 mètres carrés de surface utile !), relate le "plaisir de tout faire ici" : l'agilité de l'IHU, articulant recherche et soin, a été particulièrement mise à contribution dans la gestion du covid, une période "dure mais passionnante". Où en est-on alors qu'une remontée épidémique s'amorce ? Comment abordent-ils un éventuel afflux de malades avec l'hiver qui approche ?
Le professeur La Scola avait marqué les esprits en déclarant cet été : "Je ne vaccinerai pas mes gamins avec des vaccins ARN", qu'en est-il aujourd'hui avec quelques mois de recul supplémentaire ? Quels effets observés de la vaccination ? Ses réussites, ses limites ? Pas hostile au principe d'une troisième dose pour les personnes fragiles, il relativise l'efficacité de la vaccination de masse, notamment au regard des variants. Où en est-on avec ces derniers ? Sait-on pourquoi le variant delta est toujours dominant ? Il rappelle qu'il y aura d'autres variants, sur lesquels l'efficacité de la vaccination ne "peut aller que plus mal".
Un debriefing proposé en partenariat avec BonSens.org, qui est aussi l'occasion d'évoquer l'immunité cellulaire et les anticorps facilitants, sujet sur lequel il travaille : pour lui "il y a quelque chose, mais pas d'évidence" à ce stade.
Voir aussi : Marseille, épisode 3 - Mathieu Million : au plus près du patient
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.