Attentats de janvier 2015 : 2 personnes en garde à vue dans l'enquête sur les armes

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Par AFP
Publié le 21 novembre 2017 - 14:12
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Des messages et des bannières déposées sur la place de la République à Paris le 7 janvier 2016, en h
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© KENZO TRIBOUILLARD / AFP/Archives
Des messages et des bannières déposées sur la place de la République à Paris le 7 janvier 2016, en hommage aux victimes des attentats de janvier 2015
© KENZO TRIBOUILLARD / AFP/Archives

Deux hommes et une femme ont été placés en garde à vue dans l'enquête sur la fourniture des armes liées aux attentats contre Charlie Hebdo et un supermarché casher à Paris en janvier 2015, a-t-on appris mardi de sources concordantes.

Lundi, une femme de 28 ans et un homme de 46 ans ont été interpellés par les enquêteurs de la Sous-direction antiterroriste (Sdat), la première en Haute-Marne et le second dans les Ardennes. Mardi, vers midi, un second homme, domicilié à Reims, a été arrêté, d'après une source judiciaire.

Les investigations cherchent à établir s'ils ont pu jouer un rôle d'"intermédiaires" dans la fourniture des armes utilisées par les tueurs, a précisé une source proche de l'enquête.

Le 7 janvier 2015, les auteurs de l'attentat contre le journal satirique, les frères Chérif et Saïd Kouachi, avaient tué douze personnes. Le lendemain, Amédy Coulibaly avait tué une policière municipale à Montrouge (Hauts-de-Seine), puis abattu le 9 janvier quatre hommes de confession juive lors d'une prise d'otages dans un supermarché casher de l'est parisien.

L'enquête s'est accélérée ces derniers mois avec la mise en examen de six nouveaux suspects depuis avril. Treize hommes sont à ce jour poursuivis, soupçonnés à des degrés divers d'avoir apporté une aide logistique à Amédy Coulibaly. Tous nient avoir eu connaissance du projet terroriste.

Mais, deux ans et demi après les attaques, les premières d'une vague d'attentats jihadistes sans précédent en France qui a fait 241 morts depuis 2015, les investigations n'ont pas établi où et comment les Kouachi se sont procurés leur arsenal.

Les enquêteurs ne sont jamais parvenus non plus à décrypter les messages contenus dans les boîtes mail des trois assaillants.

D'autres zones d'ombre demeurent, notamment concernant d'éventuels complices ou commanditaires au sein des mouvances liées au groupe Etat islamique (EI) ou à Al-Qaïda. Les enquêteurs se demandent aussi si c'est Coulibaly qui avait blessé par balles, le 7 janvier, un joggeur à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

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