Napoléon : son chapeau et d'autres effets personnels vendus aux enchères ce week-end
C'est l'une des plus grandes ventes aux enchères de l'histoire d'objets liés à Napoléon Bonaparte qui a lieu ce week-end à l'hôtel des ventes de Fontainebleau (Seine-et-Marne). Un millier d'objets appartenant aux collections princières de Monaco y seront adjugés, dont l'un des célèbres bicornes de l'Empereur.
Le palais princier de Monaco, dont la famille avait amassé une importante collection exposée dans son musée, souhaite se recentrer dans son musée sur l'histoire de la famille Grimaldi, et notamment celle de Grace de Monaco. "Face à la nécessité de réaménagements au sein du Palais, qui aboutiront à une nouvelle mise en valeur patrimoniale, j'ai préféré, par l'organisation d'une vente visible et groupée, redonner une vie aux objets et aux reliques qui avaient été rassemblées, plutôt que de les voir conservés à l'ombre", précise le prince Albert en ouverture du catalogue de l'exposition.
Parmi les lots les plus attendus, l'un des bicornes de Napoléon, mort à Sainte-Hélène le 5 mai 1821, est estimé à une mise à prix de départ de 400.000 euros mais pourrait s'envoler à plus d'un million d'euros.
Autres pièces maîtresses de la vente: un fusil de chasse passé par les mains de Louis XVI et de Napoléon Bonaparte (estimation 45.000 euros), un buste de l'empereur en marbre blanc de Carrare commandé au sculpteur italien Antonio Canova (200.000 euros), les chaussons de baptême de "l'Aiglon", le fils de Napoléon (80.000 euros), ou encore un foulard porté par l'empereur (6.000 euros).
Cette vente n'est pas destinée qu'aux milliardaires: certains objets, des statuettes représentant l'empereur notamment, seront mis en vente pour quelques centaines d'euros. Mais les grands musées, notamment ceux liés à Napoléon (musée de l'Armée, Louvre, châteaux de Malmaison, de Compiègne et de Fontainebleau) et les collectionneurs privés -et notamment étrangers- seront présents et devraient rafler la plupart des lots.
En 2007, un sabre avec monture en acier et ornements en or, mis en vente à Fontainebleau, avait été adjugé pour 4,9 millions d'euros, une des pièces les plus chères jamais vendues par l'institution. Mercredi dernier, un collier de perles porté par Joséphine a, lui, été vendu 2,73 millions d'euros.
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