Kaya Jones (ex-Pussycat Dolls) : "Ce n'était pas un groupe de filles mais un réseau de prostitution"
L'affaire Harvey Weinstein et les différentes révélations d'agressions sexuelles, de viols et de harcèlement dans le milieu du cinéma ont eu des répercussions dans différents milieux professionnels. Des voix de femmes du monde entier se sont élevées sur les réseaux sociaux et dans les médias pour dénoncer le comportement de certains hommes influents envers les femmes qu'ils côtoyaient au quotidien au travail.
Dans la chanson aussi ce fléau aurait eu de graves incidences. Kaya Jones, une chanteuse américaine aujourd'hui âgée de 33 ans, qui a fait partie du "girls band" des Pussycat Dolls, avec Nicole Sherzinger, entre 2003 et 2005, a révélé vendredi 13 sur son compte Twitter qu'elle et ses copines avaient toutes été abusées.
My truth.I wasn’t in a girl group. I was in a prostitution ring.Oh & we happened to sing & be famous. While everyone who owned us made the $
— KAYA (@KayaJones) 13 octobre 2017
"Ma vérité. Ce n'était pas un groupe de filles. C'était un réseau de prostitution", a-t-elle ainsi expliqué. "A quel point était-ce grave? Au point que je quitte le groupe, un contrat de 13 millions de dollars et abandonne mes rêves alors qu'on était numéro 1", a-t-elle ajouté.
Pour rester dans le groupe, il fallait "coucher avec qui (les managers) voulaient". Et si elles refusaient, elles n'étaient "plus mises en valeur", dénonce la chanteuse. "On m'a avertie que si je parlais je… eh bien vous savez je mourrais ou mettrais un terme à ma carrière".
I want the den mother from hell to confess why another 1 of her girl group girls committed suicide?Tell the public how you mentally broke us
— KAYA (@KayaJones) 13 octobre 2017
Kaya Jones a visé dans un de ses tweets une personne en particulier, sans la nommer, mais en précisant bien que c'était en quelque sorte la mère maquerelle dans cette affaire. "Je voudrais qu'elle confesse pourquoi une des jeunes femmes d'un autre groupe dont elle s'occupait s'est suicidée (Simone Battle du groupe G.R.L). Dis au reste du monde comment tu nous as brisées mentalement", a-t-elle lancé.
Robin Antin, ancienne chorégraphe des Pussycat Dolls, sans que l'on sache si elle est la personne précédemment visée par Kaya Jones, a démenti ces accusations, qu'elle juge "écœurantes et ridicules", dans The Blast. "Elle cherchait clairement à avoir ses 15 minutes de gloire".
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