#BalanceTonYoutubeur : les langues se délient après le tweet de Squeezie

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La rédaction de France-Soir
Publié le 08 août 2018 - 14:01
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Le texte veut obliger les plateformes, comme Youtube par exemple, à mieux rémunérer les créateurs de contenus
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© NICOLAS ASFOURI / AFP/Archives
Après le tweet accusateur de Squeezie, assurant que certains youtubeurs profitaient de leur notoriété pour abuser sexuellement de jeunes filles, la parole de victimes présumées se libère.
© NICOLAS ASFOURI / AFP/Archives
Suite à la bombe lancée lundi sur Twitter par Squeezie, qui affirme que certains youtubeurs profitent de leur notoriété et popularité pour obtenir des faveurs sexuelles ou photos coquines de jeunes abonnées, des victimes présumées ont commencé à témoigner.

Sitôt lancé, le hashtag #BalanceTonYoutubeur a rapidement fait des émules.

Le vidéaste amateur et humoriste Squeezie, à l'origine de ce qui pourrait être le nouveau scandale sexuel d'Internet, a assuré lundi 6 sur Twitter que certains de ces homologues profitaient de leur popularité et de leur notoriété pour avoir des relations sexuelles avec des jeunes abonnées mineures ou obtenir des photos dénudées d'elles.

Si certains internautes ont rapidement pointé du doigt des youtubeurs connus, des témoignages de victimes présumées ont commencé à faire du bruit sur les réseaux sociaux.

Lire aussi: #BalanceTonYoutubeur - Squeezie dénonce un scandale sexuel sur Twitter

Comme pour les mouvements #MeToo et #BalanceTonPorc, ce nouveau hashtag aura au moins permis de libérer la parole des femmes. Même si pour l'instant aucune plainte n'a été déposée et aucune enquête de police n'a été ouverte, ni pour agressions sexuelles ni pour abus de faiblesse.

"Il m'a demandé des photos de mes seins. Je trouvais ça un peu gênant, il ne m'intéressait pas, il était beaucoup plus vieux que moi, je le pensais en couple. Bref, cela me faisait un peu peur et du coup, j'ai refusé de le rencontrer", a témoigné une jeune fille, qui a souhaité garder l'anonymat, auprès de LCI au sujet d'un youtubeur connu, qu'elle a failli rencontrer en 2013, alors qu'elle n'avait que 15 ans.

A la même époque, une autre jeune femme rencontrait un youtubeur spécialisé dans les jeux vidéo. Leur relation s'est poursuivie via Internet et la situation a vite dégénéré: "J'ai reçu des photos de son sexe, de ses fesses. La première fois, je lui ai dis stop très vite, il a mis du temps avant de s'y remettre. Ce qui l'intéressait en fait, c'était de s'exhiber".

A noter que des témoignages comme ceux-ci, il y en a des centaines sur les réseaux sociaux, et qu'ils ne concernent évidemment par que des youtubeurs français.

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