Michel Polnareff au bar après avoir annulé son concert, la réalité de sa maladie mise en doute
Les ennuis de santé de Michel Polnareff, hospitalisé samedi 3, cachent-ils en réalité une excuse pour annuler deux concerts sans avoir à en payer la note? Le médecin qui a soigné le chanteur de 72 ans pour une embolie pulmonaire se défend de toute complaisance, mais des éléments révélés par Le Journal du dimanche font planer le doute.
La veille de son hospitalisation, vendredi 2, Michel Polnareff avait en effet publié une vidéo sur Facebook expliquant que son état de fatigue ne lui permettait pas d'assurer le show. Un état qui pourrait être due à une soirée très arrosée la veille, selon l'hebdomadaire qui a interrogé le garde du corps de la star.
Ses producteurs devaient également avoir des soupçons puisqu'ils ont demandé -suite à cette annulation- à un huissier de vérifier l'état de santé de Michel Polnareff. Et, surprise, celui-ci l'a retrouvé au bar de son hôtel 5 étoiles. Censé être trop fatigué pour se produire, le chanteur y a tout de même laissé une note de plus de 300 euros, selon le JDD.
De quoi laisser penser que l'auteur de La poupée qui fait non aurait exagéré son état pour annuler ses dates de Paris et de Nantes. Sauf que les spectateurs ont dû être remboursés, pour une somme totale de 500.000 euros. La production pourrait donc -si ces allégations étaient confirmées- réclamer ce montant au chanteur.
Reste que Michel Polnareff a bien été hospitalisé au lendemain de ce constat d'huissier. Et cela pour une pathologie loin d'être anodine. Il aurait même été entre la vie et la mort. De quoi justifier alors l'annulation de ses concerts, à moins qu'il n'y ait là encore une manipulation. Laquelle engagerait alors également son médecin, le Dr Philippe Siou de l'hôpital américain de Paris.
Interrogé par BFMTV, celui a nié toute "complaisance" à l'égard de la star qui avait "des caillots de sang dans les poumons". Et d’ajouter que face aux soupçons, il dispose d'"éléments factuels évidents et facilement vérifiables", pour démontrer que son patient était bien malade.
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