"Si je n'étais pas chanteur, j'irai combattre" Daech, affirme Johnny Hallyday
Il est prêt à allumer le feu. Johnny Hallyday affirme, dans une interview parue dimanche 22 dans Le Parisien, que, s'il n'était pas chanteur, il "irai(t) combattre" Daech. L'artiste de 72 ans dit ainsi que "les attentats (l)'ont rendu malade" et qu'il a perdu des amis au Bataclan, la salle de concert attaquée lors des attentats sanglants du 13 novembre revendiqués par Daech.
"Je me suis posé la question. Doit-on annuler, par respect pour les gens qui ont été tués? Comme Laurent Gerra et d'autres, on a pris la décision de jouer quand même pour montrer à tous ces criminels qu'on ne les craint pas. Ils ne nous empêcheront pas de vivre. Si je n'étais pas chanteur, je prendrais une arme et j'irais les combattre", affirme ainsi celui qui chante actuellement De l'amour, le titre phare de son nouvel album du même nom.
"Je sens pendant les shows que les gens ont besoin de se retrouver, de partager. Il y a une chaleur particulière. La chanson De l'amour tombe bien. Les gens ont plus que jamais besoin d'amour", ajoute-t-il. Lui-même reconnaît avoir eu "une chute de tension" lors de son concert de samedi 21. "Le contrecoup de ce qui s'est passé vendredi 13 novembre. Les attentats m'ont rendu malade. J'ai appris les événements en sortant de scène. J'ai ressenti un malaise".
Mais pas question pour autant d'annuler des dates. "Le Bataclan, la musique, c'est notre deuxième famille. Des gens que je connaissais sont morts au Bataclan, des amis ont perdu des amis. Je prie Dieu pour que cela ne recommence pas. Même si le public ne vient pas, je ne veux pas qu'on annule les spectacles. Il faut montrer à ces assassins qu'on n'a pas peur, qu'on continue de vivre". Puis d'ajouter: "ce qu'ils (les terroristes, NDLR) ont fait, c'est ignoble, ignoble... Comment peut-on tuer comme cela des innocents? C'est incompréhensible. Ce sont des fous, il faut bien le dire".
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