D'Yvonne à Valérie, des Premières dames diversement engagées

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Par AFP
Publié le 08 août 2017 - 20:36
Mis à jour le 09 août 2017 - 01:20
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Charles De Gaulle (à droite) et son épouse Yvonne (2e droite), au côté de l'épouse du président vene
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Charles De Gaulle (à droite) et son épouse Yvonne (2e droite), au côté de l'épouse du président venezuelien Raul Leoni, Menca de Leoni (2e gauche), lors d'un dîner à Caracas le 21
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Effacées ou médiatisées, investies dans des oeuvres caritatives ou engagées politiquement, les épouses de président de la Ve République ont toutes eu des activités publiques malgré un rôle mal défini, que l'Elysée veut clarifier pour Brigitte Macron.

- Yvonne De Gaulle: mobilisée sur le handicap mental

La très discrète "Tante Yvonne" incarne la parfaite maîtresse de maison à l'Elysée. Mère d'une fille trisomique, elle achète en 1945 un château dans les Yvelines pour y accueillir des jeunes filles et des femmes atteintes d'un handicap mental, qui deviendra la Fondation Anne De Gaulle.

- Claude Pompidou: Fondation pour personnes âgées

Réservée et anti-conformiste, férue d'art moderne, elle crée sa Fondation en 1970 pour aider personnes âgées, malades hospitalisés et enfants handicapés, grâce à des équipes de bénévoles. Elle ne se plaisait pas à l'Elysée, qu'elle surnommait la "maison du malheur".

- Anne-Aymone Giscard d'Estaing: Fondation pour l'enfance

Timide et discrète, elle n'est pas passionnée par la politique. De l'Elysée, elle disait: "c'est dur à chauffer". Elle crée en 1977 la Fondation pour l'Enfance, qui oeuvre pour les enfants en difficulté, et la présidera pendant près de 35 ans.

- Danielle Mitterrand: combats pour les droits de l'Homme

"Première dame de France, ce n'est pas un statut officiel. L'important, c'est ce qu'on veut, ça dépend de la personnalité", affirmait celle que l'on surnommait parfois "Tatie Danielle". Mettant à profit sa position pour défendre les droits de l'Homme, elle crée en 1986 la Fondation France-Libertés, tournée vers le tiers-monde. Elle défend des causes comme Cuba ou le partage de l'eau, dans des combats qui interfèrent avec les politiques officielles.

- Bernadette Chirac: pièces jaunes et mandat en Corrèze

Elle lance à partir de 1990 l'opération "Pièces jaunes" afin de collecter des dons pour améliorer la qualité de vie des enfants et adolescents hospitalisés.

A l'Elysée, celle qui est devenue en 1979 la première femme élue conseiller général en Corrèze est une conseillère écoutée à défaut d'être toujours entendue par son mari, et gère avec autorité l'intendance de ce qu'elle appelle "la maison des Français".

- Cécilia Sarkozy: infirmières bulgares

L’éphémère Première dame, auparavant très investie dans la carrière de son mari, a peu d'appétence pour la fonction. Elle se fait remarquer lors d'un voyage à Tripoli pour faire libérer des infirmières bulgares, ainsi que pour son absence lors d'une rencontre avec le couple Bush, officiellement en raison d'une "angine blanche". Elle divorce en cours de mandat de Nicolas Sarkozy.

- Carla Bruni-Sarkozy: lutte contre le sida

La top-model devenue chanteuse, longtemps connue pour ses opinions de gauche, épouse en février 2008 le président de droite déjà en fonction.

Elle met la scène entre parenthèses mais enregistre toujours des albums. Elle crée une fondation pour favoriser l'éducation et la culture et s'engage en faveur de la lutte contre le sida.

- Valérie Trierweiler: "first girlfriend"

La journaliste de Paris-Match continue de travailler et revendique sa liberté de ton, avec notamment un tweet dévastateur de soutien à un rival de Ségolène Royal, ex-compagne de François Hollande. Elle défend ensuite des causes plus classiques: lutte contre la maltraitance des enfants, actions humanitaires à l'étranger...

Les Américains surnomment "First Girldfriend" cette femme qui n'est pas mariée au président. Elle quitte l'Elysée après avoir découvert dans la presse la relation de François Hollande avec l'actrice Julie Gayet et se venge dans un livre très vendu, "Merci pour ce moment".

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