2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements (épisode 6)

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Wolf Wagner, pour France-Soir
Publié le 22 août 2024 - 17:09
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Pandémie de propagande, de peur et de confinements (épisode 6)
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Comment seront perçues les années Covid dans 25, 50 ou 100 ans ? En tant que contemporain de cette période, si vous deviez, vous, les décrire, quelle serait votre approche ? Quels éléments décideriez-vous de mettre en avant pour, de manière la plus intelligible et la plus consensuelle possible, expliquer aux générations futures et aux historiens de demain la réalité à laquelle vous avez fait face ?

C’est avec cet état d’esprit que Wolf Wagner a écrit : Vaccin de Pfizer et transmission du Covid : flagrant déni de propagande !.

Un livre dont France-Soir vous propose de découvrir les premiers chapitres.

Note de l’auteur :

Là où de nombreux succès en librairie se sont attachés, souvent dans l’urgence, à révéler et dénoncer les différentes incohérences, malversations et autres manipulations observées durant la pandémie de Covid, ce livre, toujours en cours d’écriture, vise, lui, à prendre le temps de vous les « raconter » avec un regard journalistique.

En ce sens, ce texte s’appuie sur un contenu rigoureusement vérifié, daté et sourcé (vous renvoyant vers d’innombrables documents officiels, déclarations, témoignages, articles de presse, émissions TV ou radio, interviews, etc.), de sorte à recontextualiser avec précision le point de vue de la population, des autorités et de la presse de l’époque, tout en vous permettant de vérifier, par vous-même, chacune des informations que vous serez amenés à lire.

Il est cependant important de prendre en considération que certains des éléments rapportés dans cette rétrospective ont parfois été extrêmement difficiles à retrouver ou recouper. Si des copies ou des extraits circulent toujours sur les réseaux sociaux, les sources officielles/originelles – souvent compromettantes pour les médias et/ou pour les diverses autorités en charge – sont de moins en moins bien, voire ne sont plus du tout référencées sur les moteurs de recherche… quand elles n’ont pas été purement et simplement supprimées de leurs sites d’origine.

Il est ainsi à redouter qu’une partie des documents joints en démonstration à cet ouvrage disparaisse au fil du temps. Pour autant, de larges citations en animent les pages, de sorte à tout de même laisser une trace de certaines interviews télévisuelles et radiophoniques qui n’avaient, jusqu’alors, jamais été retranscrites.

Bien évidemment, cette œuvre est, et restera, à la fois subjective et incomplète. Elle n’a pas pour prétention de référencer l’ensemble des éléments les plus pertinents qu’il conviendrait de retenir de cette époque. À sa façon et à son humble niveau, ce « livre de la mémoire » souhaite participer, en complément de tous les ouvrages existants ou à venir, au témoignage collectif que nous sommes nombreux à vouloir laisser en héritage.

À ce titre, citons, par exemple, les écrits méconnus d’un internaute, Liutwin. S’il n’a pas cherché à écrire son livre dans une démarche purement journalistique, l’auteur y propose néanmoins un travail de documentaliste indubitablement riche et précieux pour tout individu désireux de s’informer sur cette période (son livre : Covid-19 : Le Grand cauchemar).

L’œuvre, que vous vous apprêtez à découvrir ci-après, se découpe, elle, en plusieurs tomes, eux-mêmes précédés d’une introduction. Cette dernière s’attarde sur les réactions de l’opinion publique et de la presse à la suite des déclarations tonitruantes de Janine Small, une haute dirigeante de Pfizer ayant attesté lors d’une audition au Parlement européen en octobre 2022 que, jamais avant sa commercialisation, l’efficacité du vaccin de son entreprise n’avait été testée sur sa capacité à pouvoir empêcher la transmission du Covid-19.

En partant de ce postulat, ce livre va ensuite chercher à retracer le parcours de la propagande politique et médiatique observée autour des questions propres à la transmission du Covid-19, aux restrictions « sanitaires » instaurées pour la limiter et au vaccin commercialisé par Pfizer pour l’annihiler.

En plus de son introduction, France-Soir vous propose d’en découvrir le premier tome. Consacré à l’année 2020, il étudie la passivité dont a fait montre la presse pour s’opposer à la mise en place de mesures politiques liberticides et déroutantes pour la population… mais surtout aberrantes au regard des informations scientifiques disponibles.

Enfin, dans les derniers chapitres de ce tome 1, une plongée dans l’histoire de France vous démontrera pourquoi la décision de confiner la population a en réalité été calquée sur une stratégie de domination ancestrale de la bourgeoisie.

En outre, même s’il est parfois obligé d’en évoquer les grandes lignes, voire d’en approfondir certains aspects (cf. chapitres sur l’INSEE), ce travail ne vise pas à réaliser une analyse scientifique ou statistique minutieuse de la crise sanitaire (en ce sens, les traitements précoces, l’origine ou la nature du virus ne sont pas abordés dans ce livre). La raison est simple : un tel exercice ne relève pas de mon champ de compétences. Journaliste depuis plus d’une quinzaine d’années, mes thèmes de prédilection tournent davantage autour de sujets politiques, sociétaux, ayant trait à l’observation du bon respect de la déontologie au sein de la presse ou à la défense des libertés individuelles et collectives qu’aux mathématiques, à la virologie, à l’infectiologie, à l’épidémiologie et à la biologie !

Par ailleurs, si la critique du journal Libération sert de « point de départ » et de « fil conducteur » à cette analyse, le quotidien étant celui qui s’est le plus attelé à relativiser la portée des propos de Janine Small, qu’il soit toutefois bien acté que l’AFP, BFMTV, CNEWS, Le Monde ou Le Parisien, dont le travail est également longuement décrypté dans cet ouvrage, sont tous autant coupables de s’être enfermés dans le plus profond des dénis journalistiques au cours des dernières années.

Puisse la mise en perspective qui va suivre permettre à cette agence de presse et à l’ensemble de ces titres de s’en libérer un jour. Puisse-t-elle également leur faire prendre conscience de l’ahurissante propagande politique dont ils se sont rendus, et continuent de se rendre complices. 

Wolf Wagner
Journaliste indépendant.


Table des matières (complétée au fil des publications) :

  • Introduction  : Déclarations de Janine Small, entre scandale et « non information ». (épisode 1)
     
  •  Tome 1 : 2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements. (épisode 2)
  1. Première partie : Une pandémie de Covid-19 confine la France.
    - I : En 2009, l'OMS fait évoluer le sens du mot pandémie. Le nombre de morts n'est plus pris en compte.
    - II : En mars 2020, la France se confine sur l'avis d'un Conseil scientifique faussement indépendant. (épisode 3)
    - III : « Dans l'immense majorité des cas, le Covid-19 est sans danger » (épisode 4)
    - IV : Grâce au Conseil de défense sanitaire, plus besoin de « s'embarrasser de la lourdeur des discussions inhérentes au fonctionnement normal d'un gouvernement »
     
  2. Deuxième partie : Libération refuse tout débat scientifique sur le confinement.(épisode 5)
    - I : Une étude de l'université de Stanford conclue que le confinement n'a pas empêché la propagation du Covid.
    - II : Libé confond journalisme et prosélytisme...
    - III : ... en s'affranchissant de toute forme de déontologie (épisode 6)

 

III/ … EN S’AFFRANCHISSANT DE TOUTE
FORME DE DÉONTOLOGIE

 

Faute d’avoir pu prouver scientifiquement que le confinement a eu un effet sensiblement efficace pour lutter contre la propagation du virus, Libération choisit de poursuivre son papier en décrédibilisant les chercheurs de Stanford de manière beaucoup plus pernicieuse.

Le quotidien écrit : « L'un des rédacteurs de l'étude n'est autre que Jay Bhattacharya, cosignataire de la Déclaration de Great Barrington ».

Libé se souvient que dans « ce texte très controversé, diffusé début octobre [2020] par le think tank libertarien Aier, les auteurs appelaient à réserver les actions anti-Covid aux populations vulnérables et à laisser l'épidémie faire son œuvre pour atteindre une immunité de groupe»

Ainsi, à en croire le journal, la position défendue par cet appel du Great Barrington – signée, le 4 octobre 2020, par 12 000 médecins et scientifiques – se suffirait à elle-même pour discréditer tout individu, aussi renommé soit-il, dès lors qu’il en aurait été le signataire. 

Soit. Que dit concrètement cette déclaration pour être si controversée aux yeux de Libération ?

En substance, il y est écrit que :
- Des épidémiologistes sont « inquiets des impacts physiques et mentaux causés par les politiques actuelles (..) de confinement [qui] produisent des effets désastreux sur la santé publique à court, moyen et long terme. » ;
- Les auteurs du texte considèrent que « conserver ces mesures en attendant qu’un vaccin soit disponible causera des dégâts irréparables. Les couches sociales les moins favorisées seront les plus touchées » ;
- L’appel avance également l’idée que « la vulnérabilité à la mort par le COVID-19 est plus de mille fois plus haute parmi les personnes âgées et infirmes que chez les jeunes » ;
- Par conséquent, « adopter des mesures pour protéger les plus vulnérables devrait être le but central des réponses de santé publique au COVID-19 » ;
- Avant de conclure : « Ceux qui ne sont pas vulnérables devraient immédiatement être autorisés à reprendre une vie normale. Des mesures d’hygiène simples (...) devraient être pratiquées par chacun pour réduire le seuil de l’immunité collective ».

En fin de document, trois signataires sont mis en avant :
- Le Dr. Martin Kulldorff, professeur de médecine à l’université Harvard, biostatisticien et épidémiologiste spécialisé dans la détection et la surveillance du déclenchement des maladies infectieuses et l’évaluation de la sécurité des vaccins. 
-Le Dr. Sunetra Gupta, professeure à l’université d’Oxford, épidémiologiste spécialisée en immunologie, dans le développement de vaccins et la modélisation mathématique des maladies infectieuses. 
-Le Dr. Jay Bhattacharya, professeur à l’École Médicale de l’université de Stanford, médecin, épidémiologiste, économiste de la santé et expert en santé publique, spécialiste des maladies infectieuses et de leurs effets sur les populations vulnérables. 

Avant toute chose, malgré ce que Libé veut bien laisser entendre, en matière de spécialisations et de position au sein de la communauté scientifique ayant trait aux maladies infectieuses et à leur propagation, il existe des personnes bien plus incompétentes que ces trois-là… à commencer par le journal Libération lui-même.

Qu’y a-t-il dans cet appel du Great Barrington qui se situerait en dehors du débat scientifique et qui permettrait à Libé de discréditer le Dr Jay Bhattacharya sur le seul principe de l’avoir signé ?

Absolument rien.

Scientifiquement, les arguments apportés lors de cette déclaration de Barrington se tiennent et ne sont pas émis par Peter, Paul ou Jack, mais plutôt par « celles et ceux qui savent », ceux-là mêmes dont Emmanuel Macron chantent les louanges lorsqu’il prend ses décisions.

Sans compter qu’en pointant du doigt un « think tank libertarien », dont les membres seraient « notoirement hostiles aux mesures publiques qui fragilisent l’économie », Libération tente ici clairement - avec cette description hautement stigmatisante dans l’imaginaire de ses lecteurs majoritairement de centre-gauche - de cataloguer les milliers de signataires de cette déclaration comme de vulgaires opposants politiques de droite.

Ainsi, si certains lecteurs éprouvaient encore des difficultés à différencier le vrai du faux dans cet interminable article, au moins, grâce à cette petite indication, Checknews leur offre une raison politique suffisamment explicite pour ne plus donner de crédit aux revendications de cet appel.

En résumé, entre le ton péremptoire de son article, son désir manifeste de salir la réputation des chercheurs de Stanford et sa volonté névrotique de convaincre, coûte que coûte, son lectorat que le confinement a été efficace pour lutter contre la propagation du Covid, Libération a, en ce 1er février 2021, manifestement perdu toute motivation journalistique dans l’exercice de son travail.

La preuve la plus éloquente réside certainement dans le fait qu’au moment de la parution de ce papier, il était déjà consensuellement accepté que l’instauration d’une telle mesure avait contribué à rendre malade une large partie des Français. Le nombre de cas rapportés de dépressions et de tentatives de suicide, notamment chez les jeunes, prouvait, à lui seul, la période difficile traversée par cette tranche d’âge privée de toute activité sociale.

Mais surtout, dès le 28 octobre 2020, dans un rapport intitulé Et si la Covid durait ?, Le Haut-Commissariat au Plan (HCP), présidé par François Bayrou, proposait un état des lieux des effets néfastes provoqués par le confinement sur le moral et la santé de la population.

Le HCP écrit : « L’affaiblissement des liens sociaux et de la qualité de vie est plus marqué parmi les populations les plus fragiles. Différentes enquêtes conduites lors du confinement ont montré que les femmes, les moins de 50 ans, les catégories socioprofessionnelles les moins aisées et les Français rencontrant des difficultés matérielles ont été les plus affectés par des formes de détresse psychologique. Vivre dans un logement surpeuplé ou dégradé a renforcé les difficultés rencontrées par une partie de la population durant le confinement. Ces situations ont des répercussions sur la scolarité des enfants et, à plus long terme, sur leur développement personnel ainsi que les opportunités professionnelles qu’ils seront susceptibles de saisir. »

Au final, les conclusions de ce rapport du Haut-Commissariat au Plan ne sont pas si éloignées des recommandations émises, vingt-quatre jours plus tôt, dans la déclaration du Great Barrington. Pourtant, à en lire Libération, ce rapport du HCP est lui aussi une « non-information » puisque le journal ne l’évoque pas une seule fois, trois mois plus tard, dans son (très long) article traitant pourtant des multiples effets du confinement. 

Pourquoi, le 1er février 2021, Libération a-t-il reproché à cette déclaration du Great Barrington d’être « controversée » si, trois mois plus tôt, Le Haut-Commissariat au Plan avait déjà confirmé une large partie des inquiétudes émises par les signataires de cet appel ?

Et, pourquoi le quotidien a-t-il volontairement omis de partager cette information à ses lecteurs ?

Réponse : Parce que Libé n’a pas cherché à rapporter des faits, le journal ambitionnait uniquement de convaincre son lectorat de le suivre dans son fanatisme pro-confinement… quitte à faire définitivement voler en éclats toute forme de déontologie journalistique.

Et cette opération de propagande ne s’arrête pas là… dans la suite de son article, Libération va redoubler d’ingéniosité pour tenter de porter le coup de grâce à John Ioannidis.
 

  • Wolf Wagner, journaliste indépendant.  

Retrouvez demain, dans France-Soir, la conclusion de cette deuxième partie et la fin du décryptage de cet article de Libération.

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