2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements (épisode 3)

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Wolf Wagner, pour France-Soir
Publié le 19 août 2024 - 17:42
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Pandémie de propagande, de peur et de confinements (épisode 3)
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Comment seront perçues les années Covid dans 25, 50 ou 100 ans ? En tant que contemporain de cette période, si vous deviez, vous, les décrire, quelle serait votre approche ? Quels éléments décideriez-vous de mettre en avant pour, de manière la plus intelligible et la plus consensuelle possible, expliquer aux générations futures et aux historiens de demain la réalité à laquelle vous avez fait face ?

C’est avec cet état d’esprit que Wolf Wagner a écrit : Vaccin de Pfizer et transmission du Covid : flagrant déni de propagande !.

Un livre dont France-Soir vous propose de découvrir les premiers chapitres.

Note de l’auteur :

Là où de nombreux succès en librairie se sont attachés, souvent dans l’urgence, à révéler et dénoncer les différentes incohérences, malversations et autres manipulations observées durant la pandémie de Covid, ce livre, toujours en cours d’écriture, vise, lui, à prendre le temps de vous les « raconter » avec un regard journalistique.

En ce sens, ce texte s’appuie sur un contenu rigoureusement vérifié, daté et sourcé (vous renvoyant vers d’innombrables documents officiels, déclarations, témoignages, articles de presse, émissions TV ou radio, interviews, etc.), de sorte à recontextualiser avec précision le point de vue de la population, des autorités et de la presse de l’époque, tout en vous permettant de vérifier, par vous-même, chacune des informations que vous serez amenés à lire.

Il est cependant important de prendre en considération que certains des éléments rapportés dans cette rétrospective ont parfois été extrêmement difficiles à retrouver ou recouper. Si des copies ou des extraits circulent toujours sur les réseaux sociaux, les sources officielles/originelles – souvent compromettantes pour les médias et/ou pour les diverses autorités en charge – sont de moins en moins bien, voire ne sont plus du tout référencées sur les moteurs de recherche… quand elles n’ont pas été purement et simplement supprimées de leurs sites d’origine.

Il est ainsi à redouter qu’une partie des documents joints en démonstration à cet ouvrage disparaisse au fil du temps. Pour autant, de larges citations en animent les pages, de sorte à tout de même laisser une trace de certaines interviews télévisuelles et radiophoniques qui n’avaient, jusqu’alors, jamais été retranscrites.

Bien évidemment, cette œuvre est, et restera, à la fois subjective et incomplète. Elle n’a pas pour prétention de référencer l’ensemble des éléments les plus pertinents qu’il conviendrait de retenir de cette époque. À sa façon et à son humble niveau, ce « livre de la mémoire » souhaite participer, en complément de tous les ouvrages existants ou à venir, au témoignage collectif que nous sommes nombreux à vouloir laisser en héritage.

À ce titre, citons, par exemple, les écrits méconnus d’un internaute, Liutwin. S’il n’a pas cherché à écrire son livre dans une démarche purement journalistique, l’auteur y propose néanmoins un travail de documentaliste indubitablement riche et précieux pour tout individu désireux de s’informer sur cette période (son livre : Covid-19 : Le Grand cauchemar).

L’œuvre, que vous vous apprêtez à découvrir ci-après, se découpe, elle, en plusieurs tomes, eux-mêmes précédés d’une introduction. Cette dernière s’attarde sur les réactions de l’opinion publique et de la presse à la suite des déclarations tonitruantes de Janine Small, une haute dirigeante de Pfizer ayant attesté lors d’une audition au Parlement européen en octobre 2022 que, jamais avant sa commercialisation, l’efficacité du vaccin de son entreprise n’avait été testée sur sa capacité à pouvoir empêcher la transmission du Covid-19.

En partant de ce postulat, ce livre va ensuite chercher à retracer le parcours de la propagande politique et médiatique observée autour des questions propres à la transmission du Covid-19, aux restrictions « sanitaires » instaurées pour la limiter et au vaccin commercialisé par Pfizer pour l’annihiler.

En plus de son introduction, France-Soir vous propose d’en découvrir le premier tome. Consacré à l’année 2020, il étudie la passivité dont a fait montre la presse pour s’opposer à la mise en place de mesures politiques liberticides et déroutantes pour la population… mais surtout aberrantes au regard des informations scientifiques disponibles.

Enfin, dans les derniers chapitres de ce tome 1, une plongée dans l’histoire de France vous démontrera pourquoi la décision de confiner la population a en réalité été calquée sur une stratégie de domination ancestrale de la bourgeoisie.

En outre, même s’il est parfois obligé d’en évoquer les grandes lignes, voire d’en approfondir certains aspects (cf. chapitres sur l’INSEE), ce travail ne vise pas à réaliser une analyse scientifique ou statistique minutieuse de la crise sanitaire (en ce sens, les traitements précoces, l’origine ou la nature du virus ne sont pas abordés dans ce livre). La raison est simple : un tel exercice ne relève pas de mon champ de compétences. Journaliste depuis plus d’une quinzaine d’années, mes thèmes de prédilection tournent davantage autour de sujets politiques, sociétaux, ayant trait à l’observation du bon respect de la déontologie au sein de la presse ou à la défense des libertés individuelles et collectives qu’aux mathématiques, à la virologie, à l’infectiologie, à l’épidémiologie et à la biologie !

Par ailleurs, si la critique du journal Libération sert de « point de départ » et de « fil conducteur » à cette analyse, le quotidien étant celui qui s’est le plus attelé à relativiser la portée des propos de Janine Small, qu’il soit toutefois bien acté que l’AFP, BFMTV, CNEWS, Le Monde ou Le Parisien, dont le travail est également longuement décrypté dans cet ouvrage, sont tous autant coupables de s’être enfermés dans le plus profond des dénis journalistiques au cours des dernières années.

Puisse la mise en perspective qui va suivre permettre à cette agence de presse et à l’ensemble de ces titres de s’en libérer un jour. Puisse-t-elle également leur faire prendre conscience de l’ahurissante propagande politique dont ils se sont rendus, et continuent de se rendre complices. 

Wolf Wagner
Journaliste indépendant.


Table des matières (complétée au fil des publications) :

  • Introduction  : Déclarations de Janine Small, entre scandale et « non information ». (épisode 1)
     
  •  Tome 1 : 2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements. (épisode 2)
  1. Première partie : Une pandémie de Covid-19 confine la France.
    - I : En 2009, l'OMS fait évoluer le sens du mot pandémie. Le nombre de morts n'est plus pris en compte.
    - II : En mars 2020, la France se confine sur l'avis d'un Conseil scientifique faussement indépendant. (épisode 3)


 

II/ EN MARS 2020, LA FRANCE SE CONFINE SUR L’AVIS D’UN CONSEIL SCIENTIFIQUE FAUSSEMENT INDÉPENDANT

 

C’est donc dans un contexte sémantique pour le moins confus que l’OMS a pu catégoriser, le 11 mars 2020, l’épidémie de Covid-19, apparue fin décembre 2019 dans la région de Wuhan en Chine, en pandémie.

À peine cinq jours plus tard, le 16 mars 2020, Emmanuel Macron s’adresse à la nation pour proposer ses solutions d’urgence capables de gagner la « guerre » contre ce nouveau coronavirus. En tête des mesures sanitaires décidées par le chef de l’État : le choix radical et surprenant de restreindre les déplacements de l’ensemble de la population française.

Ce jour-là, alors que la France ne dénombre sur son territoire que 6 633 cas et 148 décès attribués au Covid-19, Emmanuel Macron déclare d’un ton grave et solennel : « Chacun d'entre nous doit à tout prix limiter le nombre de personnes avec qui il est en contact chaque jour. Les scientifiques le disent, c'est la priorité absolue. C'est pourquoi, après avoir consulté, écouté les experts, le terrain et en conscience, j'ai décidé de renforcer encore les mesures pour réduire nos déplacements et nos contacts au strict nécessaire. Dès demain midi et pour 15 jours au moins, nos déplacements seront très fortement réduits ».

Des déplacements finalement « très fortement réduits », non pas quinze jours, mais pendant presque deux mois, entre le 17 mars et le 10 mai 2020... soit une atteinte à la liberté fondamentale de se déplacer des citoyens absolument unique dans l'histoire de France.

Une décision que le président de la République assume avoir prise seul, « après avoir consulté, écouté les experts, le terrain ».

Lors d’une précédente allocution tenue quatre jours plus tôt, le 12 mars 2020, au lendemain du communiqué de l’OMS classant l’épidémie de Covid en pandémie, Emmanuel Macron nous en apprenait davantage sur ces « experts » qu’il « écoute » pour prendre ses décisions :

« Un principe nous guide pour définir nos actions, il nous guide depuis le début pour anticiper cette crise, puis pour la gérer depuis plusieurs semaines et il doit continuer de le faire : c'est la confiance dans la science. C'est d'écouter celles et ceux qui savent. Les plus grands spécialistes européens se sont exprimés ce matin dans une publication importante. J'ai réuni aujourd'hui, avec le Premier ministre et le ministre de la Santé, notre comité scientifique de suivi. ».

Il est important de s’arrêter sur ce passage d’apparence anodine, car il a, à l’époque, induit en erreur une partie de l’opinion publique.

Ici, le président de la République évoque un « Comité scientifique de suivi ».

Cette appellation se rapproche d’un concept fréquemment utilisé dans le monde pharmaceutique, à savoir, celui de « comité de surveillance et de suivi ». Un intitulé rassurant puisqu’il fait référence aux comités, censés être indépendants, mis en place pour surveiller les études cliniques de tout produit pharmaceutique. 

Très rapidement, ce nouveau « comité scientifique de suivi » – dont la création ne remonte qu’à la veille, le 11 mars 2020, c’est-à-dire au premier jour de la pandémie de Covid-19 décrétée par l’OMS est renommé en « Conseil scientifique ».

Le site de l'Élysée (toujours consultable en l’état durant l’été 2024) confirme que ce comité d’experts, convoqué par le chef de l’État pour « écouter celles et ceux qui savent », est une « formation autonome et indépendante composée de treize experts scientifiques [onze à l’origine, ndla], qui nourrissent leur analyse avec les travaux de recherche internationaux, et peuvent convier des experts extérieurs ».

Ainsi, le 16 mars 2020, quand Emmanuel Macron s’adresse aux Français pour leur annoncer sa décision de confiner le pays pour lutter contre cette pandémie… version « nouvelle définition », il le fait en se référant à l’avis de ce tout jeune Conseil scientifique, « autonome et indépendant », qui, quelques heures plus tôt, avait justement émis un rapport, tout aussi « autonome et indépendant », dans lequel il préconisait précisément de contraindre la population à rester chez elle :

« Le Conseil scientifique (…) émet les éclairages scientifiques suivants afin d’alimenter les réflexions des décideurs politiques :
1. Pour la population métropolitaine dans son ensemble, la mise en œuvre d’un confinement généralisé strict sur le modèle de l’Italie, mis en place au niveau national sur l’ensemble de la population française, avec éventuellement des mesures plus strictes dans les zones les plus touchées »

Compte tenu de la brutalité et du caractère inédit de la mesure, la manière dont l’Élysée caractérise ce « comité scientifique de suivi » a au moins le mérite de rasséréner. Cette décision n’a rien d’une sordide stratégie politique et apparaît comme scientifiquement légitime puisque conseillée par un groupe d’experts autonome et indépendant.

Quoi que… cette indépendance a depuis été très fortement contestée par Jean-François Delfraissy, alias l'ancien président de ce désormais ex-Conseil scientifique.

Lors d’une interview accordée au Journal du Dimanche le 23 juillet 2022, l’homme confirme que son groupe d’experts servait bien à « éclairer les autorités sanitaires et politiques qui ont suivi sur un certain nombre de recommandations et pas sur d’autres »… avant d’ajouter : « il était indispensable pour [nos membres] de rester indépendants, mais ça n’a pas toujours été simple puisque ce sont les politiques qui nous ont nommés ».

Six mois plus tard, le 21 janvier 2023, lors d’une conférence de presse donnée au ministère de la Culture, Jean-François Delfraissy explicitait encore davantage (à partir de 01:15:00) la méthode de sélection des membres de son Conseil : « Moi, j'en ai nommé la moitié, puis l'autre moitié a été nommée par les autorités politiques ».

À cette occasion, l’ex-président du Conseil scientifique en profitait également pour détailler la nature des échanges entre son groupe d’experts et l’exécutif : « Notre relation avec le politique et les autorités [étaient] de trois types : des contacts informels, journaliers, multi journaliers, avec des conseillers santé à des degrés divers, des réunions régulières à Matignon ou à l’Élysée ».

Une relation très fusionnelle, donc, entre ce Conseil scientifique et le pouvoir.

En d’autres termes, contrairement à ce qu’Emmanuel Macron a annoncé lors de ses allocutions du 12 et du 16 mars 2020, le Chef de l’État n’a jamais consulté un « comité de suivi scientifique » autonome et indépendant pour asseoir sa décision de confiner le pays. Il s’est en réalité appuyé sur son Conseil scientifique, dont le président et la moitié des membres avaient été nommés par ses soins.

Un point que Jean-François Delfraissy ne minore d'ailleurs pas lors de cette conférence de presse : « J'insiste bien sur le fait qu'on a été extrêmement proches. Dire l'inverse serait mentir, mais en essayant de garder en permanence une forme d'indépendance et de qui fait quoi. ».

Sans préciser si cet « essai » avait finalement bien été transformé, l’ancien président du Conseil scientifique assure n’avoir « jamais eu un ordre de l’Élysée ou de Matignon disant : il faut que vous indiquiez telle ou telle chose. Jamais ! » et va même jusqu'à « défie[r] quiconque de [lui] prouver l’inverse ».

Cette question, sur l’indépendance du Conseil scientifique, semble néanmoins profondément tracasser Jean-François Delfraissy, qui ne peut s’empêcher de revenir une énième fois sur le sujet :

« Comment peut-on être indépendant lorsqu'on est nommé par le politique ? Ça c'est une vraie question ! Alors moi ma réponse (…), c'est de dire : je ne connais pas plus indépendant qu'un médecin et qu'un scientifique français. Je vous jure que c'est vrai ! (…) Nous ne sommes pas des hauts fonctionnaires. Un chercheur ou un médecin n'est pas un haut fonctionnaire. Il a une indépendance de pensée et de sa vie. Mais ça c'est du vécu… Vous n'êtes pas obligé de me croire ».

En effet, libre à chacun de croire ou non cette explication. Si elle peut paraître juste à certains égards, elle ne l’est pas suffisamment pour occulter les trop nombreux liens d’intérêts observés au sein de la communauté scientifique française et internationale, où il est fréquent de voir de « grands noms » être plus ou moins grassement rémunérés par les laboratoires pharmaceutiques.

À commencer par Gilbert Deray, l’un des éminents membres de ce Conseil scientifique, qui, selon Euros for Docs, a déjà engrangé plus de 160 000 euros de la part des grandes entreprises du secteur. 
(ndla : Pour accéder aux données, écrivez bien dans la barre de recherche du site : « Deray Gilbert », dans cet ordre précis, en notant le nom avant le prénom. Vous y trouverez également d’autres membres de l’ex-Conseil scientifique, dont Bruno Lina (25 651 euros perçus).
Par ailleurs, consultez cet article publié dans Le Monde, le 26 mars 2020, pour en apprendre davantage sur le profil de ces membres)


En résumé, dès le début de la pandémie, ce Conseil scientifique, habitué aux échanges informels et « multi journaliers » avec l’Élysée, a fourni l’exécutif en rapports. Des avis qu’Emmanuel Macron a ensuite, pour justifier ses décisions politiques, fait paraître aux yeux de la population comme le fruit d’un consensus scientifique à caractère « autonome et indépendant », alors qu’il n’était en réalité que celui de quelques individus soigneusement triés sur le volet... par ses soins.

À ce stade de la démonstration, il est nécessaire de se replacer du point de vue de la population de l’époque qui n’a alors ni pris conscience que le concept de pandémie avait été édulcoré de son caractère meurtrier ni que l’injonction faite de se confiner pour se protéger de cette dernière lui avait en réalité été ordonnée par Emmanuel Macron sur l'avis d'un comité d’experts faussement indépendants vis-à-vis de l’Élysée… mais aussi, pour certains, de l’industrie pharmaceutique.


(ndla : plutôt que de respecter scrupuleusement la chronologie des faits sur l’ensemble de l’année 2020, j’ai opté pour une division de ce premier tome par thème. Ainsi, le contexte sanitaire ayant entraîné la mise en place de ce confinement sera approfondi, par la suite, notamment dans la quatrième partie consacrée à la diffusion de la peur. J’ai jugé plus utile de d'abord débuter ce livre par l’observation de l’architecture politico-scientifique ayant permis d’instaurer une telle mesure, avant d’en expliquer progressivement le contexte et les rouages)

 

  • Wolf Wagner, journaliste indépendant.
     

Rendez-vous demain, dans France-Soir, pour découvrir les chapitres suivants : III/ « DANS L’IMMENSE MAJORITÉ DES CAS, LE COVID-19 EST SANS DANGER » et IV/ GRÂCE AU CONSEIL DE DÉFENSE SANITAIRE, PLUS BESOIN DE « S’EMBARRASSER DE LA LOURDEUR DES DISCUSSIONS INHÉRENTES AU FONCTIONNEMENT NORMAL D’UN GOUVERNEMENT »

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