2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements (épisode 4)
Comment seront perçues les années Covid dans 25, 50 ou 100 ans ? En tant que contemporain de cette période, si vous deviez, vous, les décrire, quelle serait votre approche ? Quels éléments décideriez-vous de mettre en avant pour, de manière la plus intelligible et la plus consensuelle possible, expliquer aux générations futures et aux historiens de demain la réalité à laquelle vous avez fait face ?
C’est avec cet état d’esprit que Wolf Wagner a écrit : Vaccin de Pfizer et transmission du Covid : flagrant déni de propagande !.
Un livre dont France-Soir vous propose de découvrir les premiers chapitres.
Note de l’auteur :
Là où de nombreux succès en librairie se sont attachés, souvent dans l’urgence, à révéler et dénoncer les différentes incohérences, malversations et autres manipulations observées durant la pandémie de Covid, ce livre, toujours en cours d’écriture, vise, lui, à prendre le temps de vous les « raconter » avec un regard journalistique.
En ce sens, ce texte s’appuie sur un contenu rigoureusement vérifié, daté et sourcé (vous renvoyant vers d’innombrables documents officiels, déclarations, témoignages, articles de presse, émissions TV ou radio, interviews, etc.), de sorte à recontextualiser avec précision le point de vue de la population, des autorités et de la presse de l’époque, tout en vous permettant de vérifier, par vous-même, chacune des informations que vous serez amenés à lire.
Il est cependant important de prendre en considération que certains des éléments rapportés dans cette rétrospective ont parfois été extrêmement difficiles à retrouver ou recouper. Si des copies ou des extraits circulent toujours sur les réseaux sociaux, les sources officielles/originelles – souvent compromettantes pour les médias et/ou pour les diverses autorités en charge – sont de moins en moins bien, voire ne sont plus du tout référencées sur les moteurs de recherche… quand elles n’ont pas été purement et simplement supprimées de leurs sites d’origine.
Il est ainsi à redouter qu’une partie des documents joints en démonstration à cet ouvrage disparaisse au fil du temps. Pour autant, de larges citations en animent les pages, de sorte à tout de même laisser une trace de certaines interviews télévisuelles et radiophoniques qui n’avaient, jusqu’alors, jamais été retranscrites.
Bien évidemment, cette œuvre est, et restera, à la fois subjective et incomplète. Elle n’a pas pour prétention de référencer l’ensemble des éléments les plus pertinents qu’il conviendrait de retenir de cette époque. À sa façon et à son humble niveau, ce « livre de la mémoire » souhaite participer, en complément de tous les ouvrages existants ou à venir, au témoignage collectif que nous sommes nombreux à vouloir laisser en héritage.
À ce titre, citons, par exemple, les écrits méconnus d’un internaute, Liutwin. S’il n’a pas cherché à écrire son livre dans une démarche purement journalistique, l’auteur y propose néanmoins un travail de documentaliste indubitablement riche et précieux pour tout individu désireux de s’informer sur cette période (son livre : Covid-19 : Le Grand cauchemar).
L’œuvre, que vous vous apprêtez à découvrir ci-après, se découpe, elle, en plusieurs tomes, eux-mêmes précédés d’une introduction. Cette dernière s’attarde sur les réactions de l’opinion publique et de la presse à la suite des déclarations tonitruantes de Janine Small, une haute dirigeante de Pfizer ayant attesté lors d’une audition au Parlement européen en octobre 2022 que, jamais avant sa commercialisation, l’efficacité du vaccin de son entreprise n’avait été testée sur sa capacité à pouvoir empêcher la transmission du Covid-19.
En partant de ce postulat, ce livre va ensuite chercher à retracer le parcours de la propagande politique et médiatique observée autour des questions propres à la transmission du Covid-19, aux restrictions « sanitaires » instaurées pour la limiter et au vaccin commercialisé par Pfizer pour l’annihiler.
En plus de son introduction, France-Soir vous propose d’en découvrir le premier tome. Consacré à l’année 2020, il étudie la passivité dont a fait montre la presse pour s’opposer à la mise en place de mesures politiques liberticides et déroutantes pour la population… mais surtout aberrantes au regard des informations scientifiques disponibles.
Enfin, dans les derniers chapitres de ce tome 1, une plongée dans l’histoire de France vous démontrera pourquoi la décision de confiner la population a en réalité été calquée sur une stratégie de domination ancestrale de la bourgeoisie.
En outre, même s’il est parfois obligé d’en évoquer les grandes lignes, voire d’en approfondir certains aspects (cf. chapitres sur l’INSEE), ce travail ne vise pas à réaliser une analyse scientifique ou statistique minutieuse de la crise sanitaire (en ce sens, les traitements précoces, l’origine ou la nature du virus ne sont pas abordés dans ce livre). La raison est simple : un tel exercice ne relève pas de mon champ de compétences. Journaliste depuis plus d’une quinzaine d’années, mes thèmes de prédilection tournent davantage autour de sujets politiques, sociétaux, ayant trait à l’observation du bon respect de la déontologie au sein de la presse ou à la défense des libertés individuelles et collectives qu’aux mathématiques, à la virologie, à l’infectiologie, à l’épidémiologie et à la biologie !
Par ailleurs, si la critique du journal Libération sert de « point de départ » et de « fil conducteur » à cette analyse, le quotidien étant celui qui s’est le plus attelé à relativiser la portée des propos de Janine Small, qu’il soit toutefois bien acté que l’AFP, BFMTV, CNEWS, Le Monde ou Le Parisien, dont le travail est également longuement décrypté dans cet ouvrage, sont tous autant coupables de s’être enfermés dans le plus profond des dénis journalistiques au cours des dernières années.
Puisse la mise en perspective qui va suivre permettre à cette agence de presse et à l’ensemble de ces titres de s’en libérer un jour. Puisse-t-elle également leur faire prendre conscience de l’ahurissante propagande politique dont ils se sont rendus, et continuent de se rendre complices.
Wolf Wagner
Journaliste indépendant.
Table des matières (complétée au fil des publications) :
- Introduction : Déclarations de Janine Small, entre scandale et « non information ». (épisode 1)
- Tome 1 : 2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements. (épisode 2)
- Première partie : Une pandémie de Covid-19 confine la France.
- I : En 2009, l'OMS fait évoluer le sens du mot pandémie. Le nombre de morts n'est plus pris en compte.
- II : En mars 2020, la France se confine sur l'avis d'un Conseil scientifique faussement indépendant. (épisode 3)
- III : « Dans l'immense majorité des cas, le Covid-19 est sans danger »
- IV : Grâce au Conseil de défense sanitaire, plus besoin de « s'embarrasser de la lourdeur des discussions inhérentes au fonctionnement normal d'un gouvernement » (épisode 4)
III/ « DANS L’IMMENSE MAJORITÉ DES CAS,
LE COVID-19 EST SANS DANGER »
Lors de son adresse à la nation du 16 mars 2020, Emmanuel Macron a tenu à approfondir les motivations l’ayant poussées à imposer la mise en place d’un confinement strict de la population française.
Ce jour-là, le chef de l’État déclare : « Nous devons prendre cette décision parce que je vous demande ce soir d'importants efforts et que nous devons, dans la durée, nous protéger (…) Mes chers compatriotes, la France vit un moment très difficile. Nul ne peut en prévoir précisément la durée. À mesure que les jours suivront les jours, que les problèmes succéderont aux problèmes, il faudra, en lien avec les éclairages donnés par les scientifiques, des expériences de terrain, il faudra nous adapter. Nous allons continuer aussi, pendant cette période, de travailler et de progresser sur les traitements ».
Sans être en mesure d’en « prévoir précisément la durée », ce confinement a donc, selon le chef de l’État, été mis en place pour permettre à la population de se « protéger » dans l’attente « de progresser sur les traitements ».
Un discours concordant avec celui entendu quatre jours plus tôt, le 12 mars 2020, quand, lors de sa précédente allocution, Emmanuel Macron partageait sa vision des choses en annonçant avoir, « sur la base de recommandations scientifiques, un seul objectif : nous protéger face à la propagation du virus ».
Un virus qui, précisait-il, « peut avoir des conséquences très graves, en particulier pour celles et ceux de nos compatriotes qui sont âgés ou affectés par des maladies chroniques comme le diabète, l'obésité ou le cancer ».
Des profils d’individus à risque que le chef de l’État avait d’ailleurs déjà clairement identifié depuis au moins une semaine.
En effet, le 6 mars 2020, lors d’une sortie au théâtre avec son épouse, Brigitte Macron, le président de la République incitait ouvertement les Français à ne pas paniquer et à considérer que, malgré la circulation du Covid au sein de la population, « la vie continue », tout en leur assurant « qu’il n’y a aucune raison, mis à part pour les populations fragilisées, de modifier nos habitudes de sortie ».
En ce sens, six jours plus tard, lors de son adresse aux Français du 12, Emmanuel Macron rappelait que, « dans l'immense majorité des cas, le Covid-19 est sans danger ».
À cette date, cette déclaration du chef de l’État est, comme aurait pu l’écrire Libé, une « non information » puisque cet élément est déjà connu depuis le 20 février 2020, soit le jour où l’OMS et la Chine ont indiqué que le Covid-19 touchait principalement « les plus de 60 ans » et des patients victimes « d'hypertension, de diabète, de maladies cardiovasculaires, de maladies respiratoires chroniques et de cancer ».
Et, parce que ce nouveau coronavirus cible surtout et avant tout les plus âgés, quelques heures avant l’allocution du 12 mars, le tout jeune Conseil scientifique du Président rendait son tout premier rapport préconisant justement de confiner les plus de 70 ans… mais aussi – bizarrement – de fermer l’ensemble des établissements scolaires.
Au final, si, à partir de cette date, les 600 000 résidents en EHPAD ont bien été isolés, les plus de 70 ans vivant en dehors de ces établissements n’ont, eux, reçu aucune obligation de se confiner chez eux. En revanche, l’exécutif a bel et bien ordonné la fermeture de toutes les écoles et universités du pays.
En d’autres termes, alors que le Covid est déjà identifié par l’OMS, la Chine et Emmanuel Macron comme « sans danger », « mis à part pour les populations fragilisées » et âgées, raison pour laquelle il ne nécessite pas « de modifier nos habitudes de sortie », finalement, de manière à « protéger » les Français de « la propagation du virus », le 12 mars, le chef de l’État a choisi d’empêcher l’ensemble de la jeunesse de se rendre en cours, tout en refusant d’isoler les plus de 70 ans vivant hors des EHPAD… avant de finalement exiger, quatre jours plus tard, le confinement général et strict de tous les Français, c’est-à-dire sans tenir compte de leur âge ou de leur état de santé.
Sacré retournement de situation… !
Alors toujours convaincue qu’une pandémie « meurtrière », version « définition d’avant 2009 », était en train de s’abattre sur la France, la population n’a, à cette époque, pas été en mesure de percevoir la nature de cette profonde incohérence… rendue scientifiquement légitime par les « conseils » d’une poignée « d’experts » méticuleusement choisie par le pouvoir.
IV/ GRÂCE AU CONSEIL DE DÉFENSE SANITAIRE, PLUS BESOIN DE « S’EMBARRASSER DE LA LOURDEUR DES DISCUSSIONS INHÉRENTES AU FONCTIONNEMENT NORMAL D’UN GOUVERNEMENT »
Un autre conseil particulièrement opaque et influent sur la vie politique du pays a également vu le jour à cette période. Il s’agit du Conseil de défense sanitaire, dont le premier s’est réuni à l’Élysée le 29 février 2020… soit un peu moins de deux semaines avant que l’OMS ne classe l’épidémie de Covid en pandémie.
Exceptionnellement maintenu tout au long de la pandémie, ce Conseil de défense sanitaire voyait, selon le site de l’Élysée, se réunir hebdomadairement « le Président de la République, le Premier ministre, le ministre de la Santé, le ministre de la Défense, le ministre de l'Intérieur, le ministre de l'Économie et celui du Travail, auxquels [pouvaient] se joindre des acteurs des grandes institutions publiques du domaine de la santé ».
Dans un article paru le 11 novembre 2020, Le Monde constate que « ce cadre restreint, à l’abri des regards, est prisé par M. Macron, qui en apprécie le caractère “très opérationnel”, selon son entourage. Cela lui permet de prendre des décisions rapides, sans s’embarrasser de la lourdeur des discussions inhérentes au fonctionnement normal d’un gouvernement ».
Le journal ajoute que « le chef de l’État en apprécie la confidentialité des échanges ; ses participants étant tenus au secret-défense ».
Un gouvernement tellement resserré et opaque que Le Monde en vient même à se demander si ce petit groupe aux commandes de l’État n’était pas tout simplement en train de bouleverser la vie démocratique du pays… voire de l’ensemble du régime politique français. En ce sens, le quotidien ne manque pas de relever que, « peu à peu, le Conseil de défense en vient à supplanter le conseil des ministres, lequel devient de plus en plus souvent une simple chambre d’enregistrement, avec un déroulé très codifié et protocolaire ».
En résumé, la décision prise par le chef de l’État de confiner l’ensemble de la population – déjà justifiée par l’avis de onze membres d’un Conseil scientifique faussement indépendant – n’a, de surcroît, été démocratiquement débattue au sein des institutions qu’autour d’un groupe de ministres lui aussi extrêmement restreint… et protégé par le secret défense.
Ainsi, du jour au lendemain, à la suite de l’émergence d’un virus qui, selon Emmanuel Macron, est, « dans l'immense majorité des cas, sans danger » et d’une pandémie qui, faute d’un « nombre très important de morts et de malades », n’aurait pas pu être dénommée ainsi avant mai 2009, la gouvernance démocratique du pays a été mise totalement en suspens… jusqu’à permettre d’imposer, sans réelle concertation, un confinement strict et inédit de toute la population française durant près de deux mois.
Un véritable coup de force politico-sanitaire à tendance totalitaire !
- Wolf Wagner, journaliste indépendant.
Rendez-vous demain, dans France-Soir, pour découvrir la suite de ce texte : Deuxième partie : Libération refuse tout débat scientifique sur le confinement.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.