Hommage au colonel Beltrame : "un héros ça nous oblige", estime Wauquiez
Le président des Républicains Laurent Wauquiez a souhaité mercredi que l'hommage rendu dans la matinée au gendarme Arnaud Beltrame "soit un hommage par l'action", soulignant qu'"un héros, ça nous oblige".
"Un héros ça nous oblige. Il a donné sa vie (...) pour arrêter l’avancée de l'intégrisme islamiste et la question qu’il nous pose, c’est qu'est-ce que nous on va faire. Est-ce qu’on va persister dans notre aveuglement?", a déclaré Laurent Wauquiez sur franceinfo.
"Ce que je voudrais c’est que l’hommage qui soit rendu au colonel Beltrame ne soit pas uniquement un hommage par un discours, mais que ce soit un hommage par l’action, ce que je voudrais c’est que derrière sa mort il y ait un sursaut", a-t-il poursuivi. "C’est une mort qui émeut, mais c’est aussi une mort qui choque".
"On n'utilise pas toutes les armes qui sont nécessaires pour combattre le terrorisme islamiste", a accusé M. Wauquiez. "Le président de la République a combattu à l'époque (...) la déchéance de nationalité pour les terroristes, qui pourtant aurait été utile, contrairement à Manuel Valls, il nous a fait sortir de l'état d'urgence (...) ça a baissé le niveau de protection", a-t-il déclaré.
Le leader de la droite demande le rétablissement de l'état d'urgence, la rétention administrative des fichés S les plus dangereux et l'expulsion des étrangers qui seraient dans ce cas. Il propose aussi de "créer un délit d'incitation à la haine de la République".
"Moi je me méfie des inactions durables", a-t-il lancé en réponse au Premier ministre Edouard Philippe qui mardi a dit se "méfie(r) des réponses juridiques rapides".
"Il n'y a pas de protection absolue évidemment (...) mais enfin ça irait mieux quand même avec plus de protection qu'avec moins de protection", a-t-il jugé.
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