Johnny Depp s'excuse après ses propos évoquant un assassinat de Trump
L'acteur vedette Johnny Depp s'est excusé vendredi pour avoir évoqué en plaisantant un assassinat de Donald Trump lors d'un festival de musique en Angleterre, en déclarant qu'il était "peut-être temps" qu'un acteur tue le président américain.
La star de "Pirates des Caraïbes" a envoyé un communiqué au magazine People en affirmant que ses paroles au festival de Glastonbury "ne sont pas ressorties comme (il) en avai(t) l'intention".
"J'essayais juste d'être amusant, pas de faire du mal à quiconque", a-t-il ajouté.
L'acteur américain de 54 ans, l'un des plus grands noms d'Hollywood, a tenu ces propos dans la nuit de jeudi à vendredi lors d'une séance dans le cadre du festival où il présentait son film de 2004 "Rochester, le dernier des libertins".
"Je pense qu'il a besoin d'aide et il y a beaucoup d'endroits merveilleux très sombres où il pourrait aller", a-t-il répliqué lorsqu'il a été interrogé sur Donald Trump devant un public de 1.500 personnes.
"C'est quand la dernière fois qu'un acteur a assassiné un président? (...) Ca fait longtemps et peut-être qu'il est temps", avait-il ajouté.
En 1865, le président Abraham Lincoln a été abattu dans un théâtre de Washington par l'acteur John Wilkes Booth.
"Le président Trump condamne la violence sous toutes ses formes et c'est triste que d'autres comme Johnny Depp ne suivent pas son exemple", a réagi la Maison Blanche dans un communiqué.
"J'espère que certains des collègues de M. Depp vont s'élever contre ce type de rhétorique aussi fermement qu'ils l'auraient fait si ses commentaires étaient adressés envers un élu démocrate", a ajouté Sarah Huckabee Sanders, porte-parole du président américain.
Johnny Depp est la dernière célébrité en date à faire des commentaires controversés sur le président Trump.
La chanteuse Madonna aurait fait l'objet d'une enquête des services de sécurité présidentiels après avoir lancé qu'elle voulait "faire exploser la Maison Blanche" lors de la grande marche des femmes à Washington en janvier.
L'humoriste Kathy Griffin a été évincée de la présentation de la soirée du réveillon sur CNN après avoir posté une photo d'elle sur les réseaux sociaux où elle tient un masque ressemblant à la tête décapitée de Trump.
Il y a deux semaines, une nouvelle polémique a été déclenchée après une représentation à New York du "Jules César" de Shakespeare où l'empereur romain poignardé était incarné par un homme d'affaires blond ressemblant étrangement au président américain.
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