Croquettes, pâtée : pourquoi leur odeur rend-t-elle nos animaux accros ?

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FranceSoir
Publié le 23 juillet 2021 - 17:44
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Chat se léchant les babines
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Lina Angelov/Unsplash
Un chat se léchant les babines
Lina Angelov/Unsplash

Pour inciter chats, chiens ou cochons d’Inde à se ruer sur leur repas, les industriels ont leur petit secret : y ajouter un goût ou une odeur irrésistible pour eux… mais hélas pas pour leur maître.

Une nourriture à l’odeur particulière

En servant sa pâtée quotidienne à votre chien, vous avez pris l’habitude de vous boucher le nez en raison de son odeur putréfiée ? C’est parfaitement normal. C’est même l’un des secrets des industriels pour rendre votre animal de compagnie accro.

Car, comme nous, les animaux ne résistent pas à une odeur alléchante. Mais ce qui semble appétissant pour eux ne l’est pas forcément pour nous ! Et ça, les fabricants de nourriture pour chat et chien l’ont bien compris. Aussi, pour les inciter à se ruer sur leur gamelle pour y dévorer son contenu, ils y ajoutent des composés volatils qui donnent cette odeur de chair pourrie, de chaussette sale ou de vomi si particulière, et dont raffolent nos compagnons à quatre pattes.

Des odeurs différentes selon l’espèce animale

Mais quels sont ces composés ? Consoglobe s’est posé la question et en recense plusieurs en fonction de l’espèce à laquelle appartient votre animal de compagnie. Ainsi, les chats ne peuvent résister à des plats de type japonais, qui contiennent un cinquième et sixième goût appelés umami et kokumi. Difficiles à définir pour les Occidentaux, ces goûts peuvent se définir comme « savoureux » et « onctueux ».

Rien à voir avec les chiens, qui raffolent des odeurs de chair pourrie dégagée par deux composés, la putrescine et la cadavérine. Les propriétaires de lapins ou de cochons d’Inde ont plus de chance, puisque leur nourriture sent la menthe ou l’origan. Parmi les autres composés volatils utilisés par les industriels agro-alimentaires dans la nourriture pour animaux, on trouve également de l’heptanal, le nonanal et l’octanal.

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