Inde : Uber lance un "bouton panique" après des allégations de viol
Le service de voitures avec chauffeurs Uber n’est jamais à cours d’idées pour se sortir des mauvais pas. Interdit à New Delhi (Inde) suite au viol présumé d’une cliente par un chauffeur, il est également en passe d’être banni à Bombay. Aussi, afin de revenir dans les petits papiers des Indiens, la compagnie vient d’annoncer une nouvelle série de mesures de sécurité pour les clients, dont "un bouton panique".
Ce dernier nouveau dispositif, effectif à partir du 11 février, permettra de donner l’alerte "d’une simple pression en cas d’urgence", explique la start-up californienne qui a affecté une équipe de sécurité pour gérer 24h/24 les éventuelles activations et prévenir la police.
Les passagers bénéficieront également d’une fonction "filet de sécurité" qui leur permettra de partager, en temps réel, les détails de leur trajet avec cinq personnes de leur choix.
Uber a toutefois émis quelques réserves sur les boutons "physiques" qui "peuvent semer la confusion et sont sujets à l'usure. Ils pourront cependant être installés par les chauffeurs."
Mais pour les Françaises qui rentrent chez elles souvent tard la nuit et seules, sachez que, malheureusement, ces nouvelles fonctions existeront "uniquement en Inde", a expliqué un porte-parole du service, précisant toutefois que les antécédents des aspirants chauffeurs étaient toujours soigneusement vérifiés.
Cette semaine, la société a d'ailleurs initié un programme de vérification indépendante allant au-delà -selon elle- des standards de certification par les autorités de transport indiennes.
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