La vente de chiens et de chats bientôt interdite dans les animaleries et jardineries
C’est une avancée importante pour tous les défenseurs de la cause animale : à compter de 2024, les chiens et les chats ne pourront plus être vendus en animaleries.
L’amendement a été voté mercredi 27 janvier par l’Assemblée nationale et contre l’avis du gouvernement : à compter de 2024, les animaleries et les jardineries n’auront plus le droit de ventre chiots et chatons. Le texte a été voté dans le cadre de la maltraitance animale et c’est une grande victoire pour les associations de défense des animaux.
Car, en France, la vente de chiens et de chats dans les animaleries et jardineries cause deux problèmes majeurs : ils sont trop souvent victimes d’« achats coup de cœur » de la part de propriétaires qui réalisent ensuite, trop tard, l’engagement que représente une telle acquisition, et qui, quelques mois ou années plus tard, finissent par abandonner l’animal.
Ensuite parce que, pour être mis en vente dans ces animaleries ou jardinerie, les animaux sont souvent séparés trop tôt de leur mère et donc sevrés trop jeunes.
Pour la filière, cette nouvelle restriction risque d’entraîner la perte de millier d’emploi.
Le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie était pour sa part opposé à cet amendement : il entend plutôt lutter contre les personnes qui alimentent le trafic d’animaux « au pied du camion ». Il souhaite davantage soutenir un amendement porté par la députée Aurore Bergé qui prévoit de réserver la vente e ligne d’animaux de compagnie aux refuges et aux éleveurs. Les ventes sur Le Boncoin doivent être encadrées mais rien n’est pour l’heure prévu pour encadrer les ventes sur Facebook où les annonces sont très nombreuses.
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