Nîmes : des pompiers du Gard en grève depuis deux semaines
Deux semaines après le lancement de leur mouvement de protestation, des pompiers du Gard campaient toujours lundi devant les grilles de la préfecture à Nîmes pour réclamer des moyens supplémentaires, a constaté une journaliste de l'AFP.
Une quinzaine de véhicules des sapeurs-pompiers, certains portant des inscriptions "manque de moyens", étaient garés lundi en fin d'après-midi sur l'avenue Feuchères, devant la préfecture. Les grévistes se relaient jour et nuit sous deux tentes dressées sur l'allée centrale tout en informant les passants sur leurs revendications.
Leur mouvement n'empêche pas d'assurer la continuité du service public, ont-ils dit.
Le 23 octobre, 250 pompiers avaient manifesté à Nîmes pour réclamer davantage de moyens humains et matériels et protester contre de récents caillassages et agressions subis en interventions, avant d'entamer une grève illimitée et d'établir un campement devant la préfecture.
Ils ont depuis multiplié les actions de sensibilisation auprès du grand public à travers le Gard, notamment à Alès, Beaucaire ou Tresques mais aussi au stade des Costières de Nîmes pendant un match des Crocos.
Sollicitée lundi après-midi sur la poursuite du mouvement, la préfecture du Gard n'a pas souhaité réagir à ce stade.
Une table ronde est prévue mercredi avec le préfet du Gard, le président et directeur du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) gardois et des membres du conseil départemental.
Estimant qu'aucune avancée notable n'était intervenue pour répondre aux revendication, le secrétaire départemental du syndicat Sud du Sdis, Nicolas Nadal n'excluait pourtant pas lundi de participer à la table ronde, initialement rejetée par l'intersyndicale.
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