« I » comme « Icare »

Auteur(s)
Xavier Azalbert pour France-Soir
Publié le 10 mars 2023 - 11:25
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I care
Crédits
Dimitris Vetsikas de Pixabay
Dimitris Vetsikas de Pixabay

ÉDITO - En anglais, « I care » : « Je m'en préoccupe », m'en soucie en français. De quoi ? De la tournure plus que simplement préoccupante, éminemment inquiétante que nos dirigeants et leurs serviteurs ont fait prendre à notre pays au niveau politique, social et économique; exponentielle qu'est devenue l'accélération en cette matière, dans le grand n'importe quoi.

Car, oui ! C'est « I don't care » (« je m’en fiche ! »), visiblement, le positionnement que les politiciens et les pseudo scientifiques revendiqués experts qui leur sont inféodés, ont pris, eux, en cette matière ; bien aidés qu'ils sont en cela par « LA » découverte fondamentale qu'ils ont faite dans ce domaine précis qu'est l'ingénierie sociale, la manipulation des masses par les messages propagandistes imposés par les médias mainstream et répétés à l’unisson  :

« Les scientifiques ont découvert …. que les gens croient n'importe quoi du moment qu'on leur dit que ce sont des scientifiques qui l'ont découvert. »

Ce qui corrobore à peu de choses près ce que Maurice Donnay, auteur dramatique, déclarait :

« Avec une campagne de presse bien menée, au bout de deux mois, les Français croiraient en Dieu. » 

Les assises de la Miviludes se tiennent en ce moment même au ministère de l'Intérieur Place Beauvau, tentant d'apporter réponse aux dérives sectaires, notamment liées aux croyances en la ScienceTM ! Combien de nos gouvernants ont-ils déclaré "je crois en la ScienceTM".

Pas plus tard qu'hier, alors que j'essayais d'assister au discours de clôture du président desdites assises, on me refusa l'accès Place Beauvau.  Au motif que la journée était terminée, un certain Commandant divisionnaire Sambourg m'invitait poliment à sortir du sas d'entrée alors qu'une participante le prenait en défaut en déclarant "ce n'est pas fini, il y a encore un discours".

Ce qui m'était aussi confirmé par une personne présente dans la salle. Comme quoi, quand les médias essaient de parler des dérives sectaires, certains se heurtent à des dérives d'autoritarisme !

Ce sont bien ses dérives que nous dénonçons dans France-Soir depuis bientôt trois ans - une question se pose, pour ne pas dire un comble : pourquoi, interdit-on sans raison avancée, un média, qui plus est financé par ses lecteurs, sans aucune aide de l'État, d'assister à une conférence sur les dérives sectaires ? N'est-ce pas en soi une marque d'un sectarisme affirmé que le quatrième pouvoir, la presse libre, se doit de rapporter ?  Ni voyons pas une stigmatisation de France-Soir par le ministère de l'Intérieur et la Miviludes, sinon cela serait aussitôt déclaré "complotiste"

Comme Alexandra Henrion-Caude le dit à fort juste titre dans son dernier livre, on joue aux Apprentis sorciers. Entre autres innombrables exemples de cet acabit anthropophage aux aspects catastrophiques, on peut changer de sexe à volonté, une transformation aux frais de l'État et avec même une aide de 75.000 dollars, désormais, au Canada (dernière trouvaille de génie de son Premier Ministre, Justin Trudeau, l'équivalent en tous points de Macron là-bas).

Et on peut aussi « définir » son genre, c'est-à-dire pouvoir revendiquer légalement le genre auquel on pense appartenir, aussi fantasmagorique soit-il, et cela sans avoir à devoir le prouver ni opérer la transformation physique pour y correspondre.

Et en prime, c'est à l'État d'adapter sa législation chacune des fois où ce delirium total accouche d'une de ces absurdités. 

Cette dérive à tendance suicidaire intervient toutefois uniquement en Occident, là où l'influence américaine est omniprésente. Partout ailleurs dans le monde, ces individus ne verraient pas l'État les suivre sur cette voie. Au contraire.

Et nonobstant qu'il se meurt hélas bel et bien inéluctablement et à un terme dorénavant malheureusement très prochainement échu, heureusement pour l'Occident, la Nature reprend toujours ses droits. Et ceci nettement davantage que la loi dite « du pollueur payeur. »

Celle-ci implique que les pollueurs doivent remettre en état un site après l'avoir utilisé. Cependant, il ne s'agit là que d'une théorie qui n'intervient jamais ou presque dans la triste réalité qui est en pratique dans notre pays. Alors que, à l'inverse, lorsque tous les pollueurs seront tombés en friche, faute de n'avoir plus nul endroit encore vierge à souiller, la nature reprend ses droits.

L'homme est l'outil de la destruction de l'homme, mais paradoxalement la cupidité de ceux qui sont aux commandes de l'humanité étant absolument sans borne, l'humanité ne pourra renaître qu'après avoir fini de totalement détruire son espace vital.

Oui, effectivement, tout ça procède d'une déconstruction de la civilisation occidentale traditionnelle, de nos valeurs, méthodique, programmée et en cours de finalisation.

Dès lors, si vous me le permettez, je vous en reparlerai très vite dans un prochain édito.

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