La parité en boxe enfin institutionnalisée ?
Les Jeux olympiques Paris 2024 se retrouvent être le théâtre des polémiques les plus folles. Après une cérémonie d’ouverture très controversée, par certains tableaux jugés « dépassants les limites », après la qualité de l’eau de la Seine qui a vu deux triathlètes abandonner sur fond de bactérie e-colie, voilà maintenant la parité en boxe enfin institutionnalisée ! Tous les excès sont permis. Rien n’est épargné dans ces jeux proclamés par Emmanuel Macron, les « plus inclusifs ». Nous fûmes ainsi témoins de l’abandon en larmes d’Angela Carini face à Imane Khelif, interdite de combat en 2023 par l’IBA (International Boxing Association).
Imane Khelif serait officiellement une athlète algérienne. Sur la photo ci-dessous, elle est chaleureusement félicitée par Abdelmajid Tebboune, le Président Algérien. C'était à l’occasion de sa qualification pour la finale du championnat du monde de boxe, qui s’est déroulée en Inde en 2023 et qui lui a valu, après, sa disqualification pour « avoir échoué au test d'éligibilité en matière de sexe. »
Une polémique qui n’est pas vue d’un bon œil par le CIO (Comité international olympique) qui déclarait la décision de l’IBA de 2023 « questionnable », voire « illégale », et qu'Imane Khelif avait été « victime d'une décision soudaine et arbitraire de l'IBA », et ceci avec des soupçons de corruption et d’influence étrangère !
Cependant, la polémique n’est pas éteinte pour autant, et Carini, après avoir abandonné, déclara « c’est injuste », remettant ainsi la question sur le ring. A-t-on autorisé « un diplôme de féminicide » sur un ring, promotion Cheb Mami et Khaled ? (1). Cette autorisation de « frapper une femme », section boxe, a-t-elle été validée par le CIO pour « Paris 2024 » ? La frapper avec une main de fer, non pas dans un gant de « velours », mais dans ce que certains qualifient de gant de « voleur. »
Au-delà de cette polémique, la question du genre et du combat légal à armes égales se pose.
En effet, notre responsabilité n’est-elle pas d’éviter toute soustraction frauduleuse dans le sport et plus particulièrement les valeurs de l'olympisme ? Un délit qui pourrait être commis en flagrance. Sans bien sûr que les autorités judiciaires ne fassent le nécessaire à mettre un terme à sa commission, puisque toute « la famille » woke s'en réjouit à travers le monde. Cela dans ce qui illustre, semble-t-il, un nouvel abus de minorité.
Le monde de fous que l’on tente de nous imposer de force, évoqué dans mon édito d'hier, une censure institutionnalisée.
Je m'explique.
Dans ce qui s’apparente à une escroquerie lâche et vile, ce sapiens sapiens, en sus d’un prénom épicène (2), serait-il, en même temps, un mâle et un mal ? Un mâle, parce qu’il aurait été testé positif à des chromosomes XY, et un mal, car il déshonorerait la discipline sportive dans laquelle il sévit. S’il y a un doute, il faut le lever. C’est notre devoir de faire que la lumière soit sur ces tests chromosomiques qui devraient déterminer avec précision si l’athlète en question est mâle ou femelle. Tout cela dans l’optique d’éviter que l’on ne le qualifie d’athlète sans aucune envergure, autorisé à concourir contre des femmes. Cette situation contribuerait à une inégalité flagrante consacrant la possibilité de satisfaire à une soif de récompenses sportives. En outre, il convient d'éviter que ne se généralise le fait de donner libre cours à cette dérive wokiste, qui permettrait « de frapper une femme en public en toute impunité, au nom de l’inclusivité. »
Pire ! Pour un psychologue du sport, cette « dérive wokiste perverse », qui manifestement « habite les membres du C.I.O., habite aussi nombre de pseudo amoureux du sport ». On les entend hurler de bonheur, tandis que leur « champion » est déclaré vainqueur. Ils l'applaudissent à s'en faire des bleus dans les mains, alors que c'est « l'applaudir d'une seule main » (3) qu'il eût convenu ici de faire, c'est-à-dire le dégager des Jeux Olympiques en lui collant sur la figure, soyons d'accord, non pas « des grandes baffes », mais l’image du tricheur.
Diable ! Ok, la propagande officielle nous vend « la » boxeur Imane Khelif comme étant un athlète « intersexuel », à savoir non pas un athlète trans, mais une boxeuse née femme « hyperandrogènes », comprenez « avec des taux d'hormones masculines élevés. » Pardi ! Suspendue des championnats du monde de boxe en mars 2023, il ou elle, (c'est bien la question) avait échoué à un test de féminité imposé par la Fédération internationale de boxe (IBA), test qu'on ne peut passer avec succès, bien sûr, quand on a été doté d'attributs masculins par Dame Nature. Cependant, un an plus tard, et sans qu'un contre-test fut venu contredire les résultats du précédent, Imane Khelif a été autorisée à participer à « Paris 2024 », et parce que « iel » remplit « les règles d'éligibilité », assure le Comité international olympique. Remarquez, vu le contenu de la cérémonie d'ouverture, c'est une décision logique.
C'est vrai que, lorsqu'on regarde Imane Khelif, on peut s'interroger de la présence (ou pas) de signes d'une féminité érectile intrinsèque à Conchita Wurst et Piche, la drag-queen vedette de la cérémonie d'ouverture des J.O. :
Mais, que fait Marlène Schiappa ?
Elle ne geint pas, là ? Elle ne hurle pas au scandale ? Non. Rien. Silence radio. Est-ce l'argent et sa position au fonds Marianne qui aide à ce silence ?
Pourtant, ce à quoi nous avons assisté ici, c'est bel et bien une femme qui s'est fait rouer de coups en direct et en mondiovision, des faits commis, on ne peut davantage, de manière assumée et revendiquée.
Saluons à cet égard l'initiative galante au possible du boxeur italien Gianmarco Cardillo.
Bravo ! Voilà au moins un athlète « se sentant femme », qui assume de porter « ses couilles »... officiellement !
De son côté, l’IBA a déclaré que la boxeuse italienne recevrait un prix comme une médaillée olympique, remettant une pièce dans le nourrain !
Voici une confirmation de plus, que ce sont bien les Jeux olympiques de tous les excès.
1) le chanteur algérien Cheb Mami a été condamné pour violences aggravées sur son ex-compagne. Il demeure l'une des trois vedettes du « Raï » en France, grâce à l'album « Un, deux, trois, soleil », avec Faudel et Khaled, lui aussi condamné pour violences conjugales.
2) « épicène : Se dit d'un nom qui est commun au mâle et à la femelle. » Les prénoms épicènes français les plus courants en France sont Alex, Ange, Camille, Charlie, Claude, Dany, Dominique, Jackie, Leslie, Maxence et Sacha. Et, précision à la fois logique et drôle donnée in fine par le dico : épicène est un « adjectif singulier invariant en genre. »
3) " Chuck Norris est tellement rapide, qu'il peut applaudir d'une seule main. "
4) « au sein » du milieu LGBT, car la norme imposée par ces ayatollahs de l'intolérance sera bientôt, peut-être, d'en avoir trois, de seins, hommes et femmes confondus. Finalement, pourquoi pas ? Puisque la tendance étatique est au grand n'importe quoi, aux incongruités « en tous genres », justement, dont les plus « fofolles », autant y aller à fond : cela aurait au moins le mérite d'être drôle.
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