Professeur Perronne : "on n'est plus dans l’État de droit"
Le professeur Christian Perronne étant banni des plateformes mainstream, nous reprenons cette vidéo avec l’autorisation de TV Libertés.
Médecin renommé, spécialisé dans les maladies infectieuses, en une heure d’entretien il fait le tour des principaux sujets liés à la crise du Covid-19. Celui qui depuis un an, est mis au banc des accusés, fait partie de la liste des médecins réputés que l’on dit déchus pour la seule raison qu’ils ont osé exprimer leurs opinions sur les politiques sanitaires mises en place depuis le début de la crise.
Le professeur est dans le courant de pensée qui préconise que seuls quelques personnes sont en danger face à ce virus, non pas toute la population. Le virus existe, et peut être mortel, mais pour les personnes à risque en majeure partie. Selon ce courant de pensée, ces derniers sont les personnes âgées surtout, mais parmi les jeunes, on ne compte que ceux ayant des éléments de comorbidité (poids, diabète, etc.). La grande partie de la population, n’est pas susceptible de souffrir durement du Covid-19.
D’où vient le mal alors ? Depuis un an, Christian Perronne garde la même ligne, il y a trop de personnes qui prennent des décisions mais sont subordonnées à d’autres agents, induisant des conflits d’intérêt, biaisant leur jugement. Selon lui, « on déraille totalement, on est plus dans les règles de la Démocratie, on est plus dans l’État de droit […] Au ministère, on se dit qu’on est dans l’illégalité totale, et on continue ».
Très critique envers les politiques, il explique comment il est passé de confiant envers les institutions en place - Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé, étant son ancien élève, le désormais ex-chef de service des maladies infectieuses de l’Hôpital de Garches explique les étapes qui lui ont fait comprendre que quelque chose n’allait pas dans l’organisation des systèmes de santé en France. Les doubles discours, les exemples de politiciens préconisant une chose puis l’inverse.
Sans conflit d’intérêt autre que celui de vouloir faire améliorer le système de santé français, il livre une heure d’entretien sans tabou ni complexe, malgré les attaques répétées envers lui :
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