Faire vacciner les enfants, vraiment ?

Auteur(s)
Laure Gonlézamar, pour FranceSoir
Publié le 24 août 2021 - 18:32
Mis à jour le 01 septembre 2021 - 12:44
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Un enfant de 13 ans se fait vacciner à Hartford, aux Etats-Unis, le 13 mai 2021.
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© AFP /Joseph Prezioso
Un enfant de 13 ans se fait vacciner à Hartford, aux Etats-Unis, le 13 mai 2021.
© AFP /Joseph Prezioso

TRIBUNE - Face à la propagande incessante des médias sur les morts du virus Covid-19 et la nécessaire et inévitable vaccination de la population pour enrayer l’épidémie, y compris des plus jeunes, il est désormais d’utilité publique de rappeler quelques chiffres et faits sourcés, afin que chaque citoyen puisse librement et posément décider pour lui et surtout pour ses enfants.

Tout d’abord rappelons un pourcentage important, qu’on n’entend malheureusement presque jamais sur les plateaux de télévision, à part dans la bouche de Laurent Ruquier dans son émission « On est en direct – Le face à face avec Karine Lacombe » sur France 2 : les survivants au Covid-19 représentent en France 99,965%. Autrement dit, le taux de mortalité de ce coronavirus présenté comme la pandémie mondiale du siècle qu’il faut combattre matin, midi, soir et nuit à coups de confinements, de fermetures d’établissements, de gel hydroalcoolique et de masques sur le visage, est de 0.035%. Oui vous avez bien lu, 0.035%, confirmé en direct par Karine Lacombe, elle-même, dans l’émission de janvier 2021.


Capture d’écran de l’émission de Laurent Ruquier – Chiffres présentés en direct sur le plateau.

Après avoir replacé le SARS-COV-2 dans son contexte de virus ultra meurtrier – ou pas – abordons sans détour la vaccination des enfants.

Les vaccins contre le Covid-19, à ARNm et adénovirus, sont injectés en France depuis début janvier 2021, massivement, soutenus par une propagande qui ne se cache pas – spots TV, spots radios, journaux télévisés, chaînes d’information en continu, affiches, réseaux sociaux, discours du Président, des ministres et des porte-paroles – et une incitation explicite par le biais du passe sanitaire.

Le passe, résumons-le en une phrase : « Au choix, soit tu te vaccines ou tu t’enfonces un écouvillon dans le nez tous les trois jours, soit tu n’as plus de vie ». Voire même pour certains, soignants, pompiers, militaires, restaurateurs, serveurs, « plus de vie et plus de revenus ». Nous ne nous étalerons pas sur les méthodes manipulatoires et honteuses que le gouvernement déploie afin de piquer le plus grand nombre, bien que celles-ci, en vaccinant massivement les parents, laissent entrer au sein des foyers la question de faire vacciner aussi leurs enfants, soumis également au passe dès douze ans à partir du 30 septembre.

Voir aussi : "Si l'Etat se substitue à l'autorité parentale..." Marie-Estelle Dupont sur la vaccination des ados

 

1. Les vaccins Covid-19 ne protègent ni de la contamination, ni de la transmission

Dans cet article de La Dépêche du 5 août 2021, reprenant les dernières données israéliennes et britanniques, deux pays ayant commencé leur campagne de vaccination massive quelques mois avant la France, on peut lire que « Les vaccins restent extrêmement efficaces contre les formes graves de Covid mais n'offrent qu'une protection partielle contre une infection par le variant Delta, désormais dominant dans le monde, indiquent des chiffres britanniques et israéliens. » et que « En Israël, confronté plus tardivement à ce variant, des données officielles publiées le 22 juillet montrent une efficacité de seulement 39% du vaccin Pfizer/BioNTech contre la contamination, et de 40,5% contre un Covid symptomatique ».

En effet, de nombreux témoignages de personnes doublement vaccinées et positives au Covid par test PCR montrent que les vaccins n’empêchent ni d’être contaminé, ni de transmettre le virus autour de soi. Prenons l’exemple d’Alexandre, Hortense et Michaël, dans cet article de Ouest France.

Ou encore le cas du député israélien Kariv Gilad, complètement vacciné, qui a contracté le covid puis a contaminé toute sa famille, elle-même complètement vaccinée, pour finir sous oxygène à l’hôpital : les vaccins n’empêchent ni la contamination, ni la transmission.

Le seul bénéfice des vaccins, largement rappelé sur les plateaux de télévision, est qu’il empêche les formes graves. C’était d’ailleurs l’unique promesse des fabricants – rappelez-vous du 95% d’efficacité – que l’on peut retrouver dans cet article du Vidal.

 

Donc, qui est susceptible de faire une forme grave ?

Les personnes âgées, à partir de 70 ans notamment pour lesquelles le taux de létalité augmente, et les personnes souffrant de comorbidités (problèmes cardiaques, diabète, cancers, obésité, maladies diverses…). Toutes ces personnes ont été vaccinées en priorité, sur recommandation de leurs médecins et par une politique de vaccination soutenue en EHPAD.

 

Le site Covid Tracker, avec son outil Vaccintracker, permet de constater l’effort vaccinal chez les personnes les plus à risque de développer une forme grave.

Au 18 août 2021 :
- 87.42% des 65-74 ans sont pleinement vaccinés (91.29% primo-vaccinés) ;
- 84.09% des plus de 75 ans ont un parcours vaccinal complet (87.89% primo-vaccinés).
Ces taux augmentent de jour en jour.

Autrement dit : les plus vulnérables sont largement protégés des formes graves.

 


Capture d’écran du site Covid Tracker – Outils Vaccin Tracker au 20/08/2021 – Vaccination 65-74 ans

 

2. Les enfants ne sont pas touchés gravement par le Covid-19 et ses variants.

Toujours sur le site Covid-Tracker, nous pouvons constater que les enfants, en particulier les enfants de moins de dix ans, ont les taux d’incidence les plus faibles parmi toutes les tranches d’âges.


Capture d’écran du site Covid Tracker : la ligne des 0-9 ans (avant-dernière) est la moins colorée car les taux d’incidence sont beaucoup plus faibles sur cette tranche d’âge.

On voit également que les enfants sont les moins hospitalisés Covid de toutes les tranches d’âges :


Capture d’écran Covid Tracker : l' échelle des ordonnées monte jusqu’à 100 cas pour les 0-19 ans alors que l’échelle monte jusqu’à 10 000 cas pour les 80-89 ans. Les enfants sont peu hospitalisés.

Les enfants sont donc moins porteurs du virus (taux d’incidence) et surtout moins hospitalisés que le reste de la population. Ces données sont confirmées dans cet article du Journal des Femmes, qui précise également que « les enfants sont peu symptomatiques » et que « les formes graves et la létalité chez l’enfant sont exceptionnelles ». En effet, six enfants de 0 à 9 ans et 10 enfants de 10 à 19 ans sont décédés à l’hôpital en France depuis mars 2020 en ayant un test Covid positif. Cela ne signifie pas qu’ils sont morts du Covid, mais avec le Covid, car tous présentaient au moins une comorbidité.


Extrait de l’article du Journal des Femmes

Concernant la transmission des enfants vers les adultes, elle est extrêmement rare, c’est d’ailleurs plutôt l’inverse qui se produit, comme le démontre ce communiqué de presse de l’Institut Pasteur, qui a fait l’objet d’une publication dans le journal Eurosurveillance le 15 avril 2021 : l’étude suggère que ce sont les parents qui ont contaminé leurs enfants et non l’inverse, les enseignants ayant été moins contaminés alors qu’ils passent sept heures par jour avec leurs élèves dans des classes closes.

Toutes ces données laissent à penser que les enfants sont résistants au virus du Covid et ses variants, grâce à un système immunitaire efficace, et concourent de surcroît à l’atteinte de l’immunité collective, en faisant circuler le virus sans danger.

 

3. Des vaccins pour adulte encore à l’essai administrés à des enfants ?

Les vaccins Covid-19, qu’il s’agisse de Moderna, Pfizer, AstraZeneca ou Johnson & Jonhson Janssen, sont tous encore au stade de l’essai clinique, et sous AMM conditionnelle : l’Agence Européenne du Médicament (l’EMA) leur a accordé une autorisation de mise sur le marché conditionnelle. Oui mais conditionnée à quoi ? Conditionnée aux résultats des essais cliniques. Les dates de fin des études sont connues et s’étalent de 2022 à 2024. Toutes les informations sur les AMM conditionnelles et les dates d’échéance dans cet article de l’hôpital de Cholet.

Pour les enfants à partir de douze ans, c’est un peu différent car seul le Pfizer est autorisé en France. À noter que les doses et la composition sont strictement les mêmes que pour les adultes : un pré-ado de 40kg se voit administrer la même dose et le même produit qu’un quinquagénaire de 120kg, à savoir deux fois 0.3mL, seule la taille de l’aiguille change (16 mm).

Que dit l’étude présentée par Pfizer à l’EMA sur la vaccination des enfants ? Pour répondre à cette question, nous avons à disposition une fiche d’information signée Pfizer, de 39 pages en téléchargement sur le site de la FDA américaine (Food and Drug Administration), qui indique que leur vaccin a été testé sur 1127 enfants de douze à quinze ans, dont 1097 ont reçu les deux doses. Parmi eux, 866 enfants ont eu des effets secondaires, dont 393 modérés et 7 effets secondaires graves (0.64%). Donc dans cet essai, 78.94% des enfants ont eu au moins un effet secondaire. Les principaux effets secondaires observés sont : fièvre, fatigue, maux de tête, vomissements, diarrhées, douleurs diffuses.

La FDA (USA) et l’EMA (Europe) ont donné leur accord pour vacciner les enfants et adolescents sur la base de cette étude de deux mois seulement, en ayant parfaitement connaissance de la balance bénéfice/risque.

Nous avons dit plus haut que les enfants ne sont pourtant pas une cible du Covid, et que le vaccin ne protège ni de la contamination, ni de la transmission. Alors pourquoi exposer nos jeunes à ces substances encore à l’essai en leur faisant prendre le risque d’effets secondaires graves ?

Il y a 15,5 millions d’enfants de 0 à 19 ans en France, si on les vaccine tous sans exception, 99 200 auront des effets secondaires sévères (15,5 millions x 0.64%) !

Même si cela reste rare, en tant que parent, prenez-vous le risque de le faire courir à vos enfants ?

 

4. Les éléments à disposition dans la pharmacovigilance mondiale ne sont pas rassurants.

Rappelons d’abord le principe de la pharmacovigilance. Comme son nom l’indique – vigilance – la pharmacovigilance fonctionne comme une sentinelle : après la prise d’un médicament ou l’injection d’un vaccin, les patients ou leurs soignants signalent qu’il y a eu un effet indésirable. Cela ne signifie pas que ledit médicament ou ledit vaccin est la cause de l’effet indésirable constaté. Cela signifie qu’on observe une réaction. La récurrence des effets signalés alerte les autorités, et suggère de mener les investigations nécessaires comme des surveillances accrues, des enquêtes ou des autopsies. Par exemple, la pharmacovigilance a permis de faire le lien entre les vaccins Covid et les myocardites chez les jeunes, comme le souligne ici l’ANSM.

La pharmacovigilance ne répertorie malheureusement pas tous les cas, car elle repose sur le volontariat et n’est ni systématique, ni obligatoire : les autorités admettent que les taux de remontée se situent dans une fourchette de 1 à 5% des cas.

Ce qui nous intéresse ici, ce ne sont pas les cas isolés d’effets secondaires, mais bien leur nombre et leur fréquence, pour les enfants ayant reçu une ou plusieurs injections Covid-19.

Au 14 août 2021, la base de données européenne de pharmacovigilance (EUDRAVIGILANCE) faisait état de 3822 signalements d’effets secondaires sur les moins de 18 ans, dont 2144 pour le seul vaccin Pfizer sur les 12-17 ans.

Aux États-Unis, le VAERS en lien avec le CDC, recense tous les effets secondaires après les vaccins depuis 1991. Au 13 août 2021, 18 095 signalements d’effets secondaires après vaccination Covid-19 sur les moins de 18 ans étaient comptabilisés dans la base, dont 21 décès. Vous pouvez faire votre propre recherche à cette adresse et consulter les métadonnées ainsi que tous les signalements à celle-ci.

 


Deux tableaux présentant les données VAERS au 13 août 2021 sur les moins de 18 ans.

Enfin, concernant les donnée de l’OMS, la base de données Vigiaccess note pour les vaccins Covid-19 une distribution des signalements également inquiétante puisque 22 423 cas sont recensés dans la base au 20 août 2021 :

Les éléments observés sont alarmants : crises cardiaques, cardites (myocardites, péricardites), tremblements, problèmes intestinaux et troubles psychiques (déprime, dépression).

Le cas de Maddie de Garay, 12 ans, illustre avec effroi ce qu’est une mauvaise réaction au vaccin Pfizer : neuf passages aux urgences, trois hospitalisations, la petite Maddie se déplace désormais en fauteuil roulant et s’alimente à l’aide d’une sonde à cause de cette substance qu’elle a testée sur l’idée de ses parents, qui le regrettent amèrement.


Maddie de Garay et sa mère Stephanie lors d’une audience devant le sénateur Ron Johnson dans le Milwaukee le 28 juin 2021.

La conclusion de cet article est limpide : les enfants en bonne santé ne sont pas mis en danger par le virus, mais ils le sont potentiellement par les vaccins, encore à l’essai. Le vaccin à ARN messager de Pfizer administré aux 12-17 ans est un nouveau type de vaccin, pour lequel le recul est insuffisant. Et malgré ces quelques mois d’utilisation, les effets indésirables sont déjà extrêmement nombreux à court terme, à la fois chez les adultes mais malheureusement aussi chez les plus jeunes.

De très nombreuses jeunes femmes, jeunes filles, et même des dames ménopausées rapportent des saignements vaginaux et douleurs anormales aux ovaires : quelles pourraient être les conséquences sur une petite fille qui n’est pas encore menstruée ?

Nul ne connaît l’ampleur de ces effets à moyen et long termes… Ne mettons pas nos enfants en danger et refusons fermement la vaccination avec ces sérums.

 

Laure Gonlézamar

Mise à jour 1er septembre : ajout du "flyer" :

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