Frappé de « psychose », Emmanuel Macron découvre que ses actes ont des conséquences

Auteur(s)
Erwan Lubovski
Publié le 23 mars 2021 - 21:31
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Macron Psychose
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Reuters
Psychotique et en même temps névrosé ?
Reuters

Il semblerait que la santé mentale des Français inquiète l'exécutif. Car ce n'est plus un secret, les Français ont le moral dans les chaussettes, au point qu'Emmanuel Macron commence à s'en rendre compte, c'est dire. Et lui d'ailleurs, comment va-t-il ?

Mal ! Ce n’est pas FranceSoir qui le dit, c’est le magazine Gala sous la plume de la journaliste Marion Rouyet : le président Français serait en « pleine psychose ». À titre indicatif, on rappellera que la psychose est une maladie mentale qui provoque des « pertes de contact avec la réalité… » ou plus précisément que « la personne malade ne sait plus, par moments, ce qui est réel et ce qui ne l'est pas. »

Le voile serait-il enfin levé sur la mystérieuse « logique » décisionnaire qui règne en France depuis un an ? Rien n’est moins sûr,  mais on apprend quand même qu’Emmanuel Macron serait travaillé par la crainte que « le pays se transforme en cocotte-minute, que ça pète de partout… ».

« Il voit bien les sondages sur le moral des Français, la détresse des restaurateurs, des cinémas, sans parler de la jeunesse… »  affirme un ministre dont le nom n’est pas précisé. D'accord... En fait de « psychose », il aurait probablement été plus juste de parler d'une prise de conscience…

Pendant ce temps là, dans le monde réel…

Oui, que se passe t-il en France pendant que le Président semble se rendre compte que sa politique sanitaire n’a pas que des vertus ? Eh bien, selon un article publié par FranceInfo le 22 mars, « les hospitalisations des moins de 15 ans pour motif psychiatrique seraient en hausse de 80%. » Une paille. Sylvie Tordjman, professeur de pédopsychiatrie explique dans ce même article que « depuis le 31 octobre on a assisté à un nombre de crises suicidaires qui a été multiplié par deux fois et demi.»

« Les gens vont très mal » expliquait quant à lui le psychiatre Serge Hefez hier sur RFI, évoquant « un burn-out généralisé ». Tandis que Christèle Gras-Le Guen, pédopsychiatre interrogée par Le Monde il y a une semaine, relevait : « Beaucoup de jeunes enfants ne dorment plus, pleurent beaucoup, s’alimentent mal. »

Gardez espoir ! C’est un ordre !

Mais halte-là ! Qu’on se rassure, Olivier Véran est déjà sur le coup : « Il ne faut pas laisser la déprime s’installer » a t-il affirmé dans un entretien au Parisien du 21 mars. Merci, on se sent déjà mieux. Et plus encore quand on apprend chez Europe 1 que « l'état psychologique de la population inquiète de plus en plus le gouvernement » et même que c’était l’un des sujets mis sur la table le 22 mars lors d’une réunion à Matignon. Ouf, nous sommes entre de bonnes mains !

Et gageons que cette prise de conscience salutaire sera suivie d’effets non moins salutaires, la mise en place d’un nouveau numéro vert peut-être ? Un « chèque Xanax » ? Pourquoi pas le lancement d’un conseil de la sécurité mentale ? Ou une consultation citoyenne et inclusive sur la zénitude ? Ou mieux encore, une application TousAntiSuicide avec traçage et camisole pour tous les réfractaires au bien-être ?

Non, soyons raisonnables, la meilleure option est probablement d’attendre un vaccin anti-déprime.

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