Efficacité de la vaccination en Israël : les données montrent qu'un passe sanitaire n'a pas d'intérêt
TRIBUNE - Depuis quelques jours, le site web officiel de suivi des données covid israéliennes (https://datadashboard.health.gov.il/COVID-19/general) fourni différentes statistiques par statut vaccinal. Les plus intéressantes à nos yeux sont les chiffres de contaminations ainsi que les cas graves COVID par classe d’âge et par statut vaccinal. Analyse pour permettre un consentement éclairé :
Sur le site web ces données sont représentées ainsi (patients actifs sont les contaminés) :
Cette transparence est à saluer et « Santé publique France » est invitée à faire de même en publiant les mêmes statistiques pour la France. Le consentement libre et éclairé est à ce prix, afin que chacun puisse évaluer sa balance bénéfice risque devant la décision de se faire vacciner ou pas, ou de décider ou pas pour une personne sur laquelle il exerce une autorité.
Suite à la publication de ces données, le Collectif citoyen a procédé à une première analyse pour évaluer l’efficacité vaccinale en terme de prévention de la contamination et de prévention de COVID graves.
Les extractions des données ont eu lieu à la date du 02/08/2021 ; nous avons comparé, pour chaque classe d’âge, le pourcentage des contaminés totalement vaccinés au taux de la couverture vaccinale de la même classe d’âge. Cette dernière information figure dans le même site. Nous avons exclu les moins de 20 ans dans l’analyse car la répartition en âge n’est pas identique entre les deux éléments comparés.
Sur le volet contamination, la comparaison est synthétisée dans le tableau suivant : Nous constatons à la lecture de ce tableau que la proportion des personnes vaccinées contaminées est équivalente au taux de la couverture vaccinale dans chacune des classe d’âge. Ceci nous fait conclure que l’efficacité du vaccin sur la contamination et la transmission est très réduite voire quasi-inexistante.
Sur le volet des cas graves, le tableau de synthèse est le suivant : l’analyse du tableau nous fait constater l’existence d’une efficacité manifeste sur la prévention des cas graves. Malheureusement, cette efficacité diminue avec l’âge. Ce constat a induit probablement la décision du gouvernement israélien à administrer une troisième injection aux plus de 60 ans. Il serait intéressant de savoir si cette baisse d’efficacité est due à l’âge ou à la durée de la protection. En effet, les personnes les plus âgées en Israël furent les premières à se faire vacciner. Le suivi des personnes ayant reçu une troisième injection nous fournira des conclusions sur la cause de cette baisse d’efficacité.
En conclusion, les données israéliennes nous démontrent clairement que le vaccin est peu efficace sur la transmission. Le même constat a été fait aux Etats-Unis dans le cluster du Massachusetts. Ceci rend le pass sanitaire tel qu’il est défini actuellement en France totalement caduc. La politique de vaccination à grand échelle est aussi à mettre en question. Le fait que le virus circule chez les personnes vaccinées augmente mécaniquement la probabilité de l’émergence de variants résistants aux vaccins.
La baisse de la prévention des cas graves avec l’âge est un élément inquiétant et à prendre sérieusement en considération. En effet, les victimes du virus SARS-COV2 sont principalement les personnes âgées. Avec une telle efficacité vaccinale chez cette population, le vaccin est loin d’être la solution magique pour la protéger. La généralisation des masque FFP2 et la recherche de traitements sont des éléments indispensables pour protéger nos ainés. Ne pas vacciner les gens qui ne sont pas à risque est aussi un élément de protection de la population âgée. En effet, ceci diminue la probabilité de l’émergence d’un variant résistant aux vaccins dont les personnes âgées sont les premiers à en tirer un bénéfice.
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