L’AFP épinglée une nouvelle fois pour publication d’informations inexactes sur le vaccin

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FranceSoir
Publié le 08 mai 2021 - 19:08
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Une tribune publiée par le Dr Umlil du CTIAP de Cholet démontre ce jour comment l’Agence France Presse (AFP) et AFP Factuel publient des informations inexactes sur le vaccin. L’article de vérification de l’AFP qui attaquait le CTIAP nécessite rectification.

La désinformation de AFP et Libération devient de plus en plus courante, surtout sur des sujets aussi sensibles que les traitements médicaux qui demandent une spécialité – les attaques effectuées par ces services de vérification tarifés (c’est-à-dire payé par des tiers comme par exemple entre Facebook et Libération) contribuent à la désinformation car ces services se présentent en « gardiens de la vérité », portant atteinte de manière outrancières aux scientifiques sans que ces derniers ne soient contactés. Ils n’hésitent pas non plus à coller des étiquettes sur ces chercheurs alors que le principe de la science est d’engager un débat, une dialectique, un "processus itératif" comme le rappelait Guy Courtois dans son "Entretien essentiel".

Ces méthodes, dignes d’une autre époque s’apparentent à du contrôle de l’information, mais quand elles s’adressent à des publications médicales, un mot vient à l’esprit : charlatanisme. Le charlatan est celui qui"prétend de manière frauduleuse ou par ignorance disposer de compétences médicales ou une personne qui prétend, professionnellement ou publiquement, posséder des compétences, des connaissances, des qualifications qu'elle ne possède pas". De manière plus générale, le charlatan pratique l'imposture, grâce à des trucages, des déformations de la réalité, en vue de gagner sa confiance, généralement pour obtenir de l'argent (tarification du journal ou du service) ou tout autre avantage (aide de l’État ?).

Nous publions avec l’accord du Dr Umlil cette vérification sous forme de tribune.


Historique

Le 1er mai 2021, le CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet publie un article intitulé : « Vaccins contre la Covid-19. Déclaration des effets indésirables en pharmacovigilance : la nécessaire rectification des affirmations « inexactes » (contraires à la « loi ») diffusées par le journal « Libération – CheckNews » ».

Trois jours plus tard, soit le 4 mai 2021, le CTIAP publie un nouvel article sous le titre : « Vaccins contre la Covid-19. Nouvelles « attaques » contre le CTIAP : Monsieur Raphael GRABLY (« Chef de service tech @BFMTV ») diffuse, publiquement, des informations « inexactes » de la Direction du centre hospitalier de Cholet »

Ce Monsieur Raphael GRABLY, lui au moins, avait l’élégance de me mettre en copie de son message diffusé sur Twitter. Alors que l’« Agence France Presse (AFP) – Factuel » et l’« AFP » publient un article me ciblant ainsi que le CTIAP ; sans même m’en informer. Cette « AFP – Factuel » (avec ses « 130K Abonnés ») et « AFP » (aux « 3,6M Abonnés »)  ne semblent pas attachées au débat public, contradictoire et utile.

En effet hier, vendredi 7 mai 2021, je découvre, par hasard, un article publié par ces « AFP – Factuel » et « AFP » sous le titre « Les vaccins sont bien efficaces contre les formes graves du Covid ». Cet article est publié le 5 mai 2021 ; et mis à jour le 6 mai 2021. Ce 7 mai 2021, cet article est tweeté par l’« AFP – Factuel » ; puis retweeté par l’« AFP ». Or, dans cet article, je suis désigné de façon nominative ainsi que le CTIAP. Et pourtant, les journalistes de ces « AFP – Factuel » et « AFP » ne m’ont jamais contacté avant la publication de cet article. Ils ne m’ont pas informé, non plus, de sa parution.

Ces journalistes m’ont réservé notamment un paragraphe intitulé « Qui est Amine Umlil ? ». Tout en omettant d’indiquer un lien vers un extrait de mon Curriculum vitae (C.V.). Pourtant, ce dernier est disponible sur le site du CTIAP ; ils ne peuvent donc l’ignorer. Ce (C.V.) avec une double compétence serait, peut-être, un peu long pour eux (elles).

Cet article de l’« AFP – Factuel » et de l’« AFP » appellent une nécessaire rectification des informations, pour le moins, « inexactes » qui sont diffusées par ces journalistes. Il y a lieu de répondre, de façon circonstanciée et en urgence, à ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’ « AFP » en rappelant les faits, non exhaustifs, suivants.

 

Discussion

À titre liminaire, il y a lieu d’observer que ces journalistes ne contestent qu’un seul point malgré les nombreux articles du CTIAP portant sur ces vaccins contre la Covid-19. Leur contestation concerne le point relatif à l’efficacité de ces vaccins contre les formes « graves » de la Covid-19.

Ces journalistes affirment : « Des publications très partagées sur internet affirment que l’efficacité des vaccins contre les formes graves du Covid-19 n’est pas démontrée. Cette affirmation, répétée notamment par un pharmacien hospitalier de Cholet, est trompeuse. L’efficacité contre les formes sévères – déjà fortement suggérée dans les résultats des essais cliniques – s’est vérifiée depuis le début des campagnes de vaccination dans le monde, comme l’ont expliqué des expertes à l’AFP et d’après plusieurs études. »

Si tel était le cas, pourquoi aucune autorité ad hoc n’a jugé utile de me contredire ? 

Manifestement, je ne suis pas le seul à affirmer cette absence de preuve puisque ces journalistes utilisent le terme de « notamment ». Et, ils ont raison.

Car, en réalité, ces journalistes oublient de mentionner notamment les affirmations que Monsieur le Ministre des solidarités et de la santé a tenues lors de la conférence de presse en date du 18 février 2021. Monsieur Olivier VÉRAN, lui-même, a avoué ceci : « (…) j’ai dit tout à l’heure dans mon intervention qu’on serait bientôt en mesure de dire si la vaccination en EHPAD [établissements d’hébergement de personnes âgées dépendantes] permet d’éviter les formes graves, d’éviter les hospitalisations. Quand nous aurons ces données fiables ; aucun pays européen encore ne dispose de données publiées fiables de ce point de vue-là. J’espère, comme vous j’imagine puisque vous me posez la question et comme les 700 000 résidents en EHPAD et toutes leurs familles, que nous pourrons lever davantage les contraintes sanitaires qu’ils subissent depuis maintenant un an. »

 

Le lien vers cette conférence de presse est pourtant disponible, depuis au moins le 4 mars 2021, sur le site du CTIAP dans l’article intitulé « Efficacité des vaccins contre la Covid-19 : le Conseil d’État relève les contradictions de l’« administration » française ».

Ces journalistes oublient de mentionner aussi les conclusions de l’avis rendu, le 11 avril 2021, par le Haut conseil de la santé publique (HCSP) sous le titre « Avis relatif à l’adaptation des conduites à tenir et des recommandations pour les personnes ayant bénéficié d’un schéma vaccinal complet contre le Covid-19 ». Ce document, publié, le 25 avril 2021, « recommande, pour les personnes ayant bénéficié d’un schéma vaccinal complet » notamment ceci : « Dans un cadre privé familial ou amical en milieu intérieur fermé : Que toutes les personnes réunies puissent ne pas porter de masque si elles ont toutes bénéficié d’un schéma vaccinal complet et à condition de respecter les autres mesures barrières : hygiène des mains, distance interindividuelle, aération et limitation à 6 du nombre de personnes. Cette recommandation ne s’applique pasdès lors que l’un des membres présente un facteur de risque de formes graves (âge, comorbidité). ».

Si réellement ces « vaccins sont bien efficaces contre les formes graves du Covid », comme l’affirment ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP »pourquoi alors ce HCSP exige-t-il de maintenir toutes ces autres mesures barrières ; et surtout pourquoi met-il fin à cette recommandation (« ne pas porter de masque ») dès lors que l’un de ces membres présente un facteur de risque de forme « grave » ? Et alors même que ce même HCSP semble prendre en compte cette soi-disant efficacité sur les formes « graves » dans une « position d'espoir... » précise-t-il. Mais, nous ne sommes plus à une contradiction près ; comme cela est démontré dans la huitième conférence du CTIAP tenue le 27 avril 2021.

Ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » s’appuient notamment sur une « étude publiée le 19 avril dans la revue Nature Medecine et portant aussi sur Israël » en expliquant que cette étude « relève une baisse des hospitalisations "sévères" quelques semaines après le début de la vaccination, qu’elle impute pour l’essentiel à la campagne de vaccins ». Et curieusement, ils ajoutent ceci : « le pays a aussi connu un confinement ». Comment alors juger de l’efficacité de cette vaccination si, en même temps, ce pays a confiné sa population ? Ladite efficacité pourrait être due soit à cette vaccination, soit à ce confinement, soit à la combinaison de ces deux mesures, soit au hasard.

Ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » osent même se fonder sur une « étude réalisée en Angleterre et mise en ligne le 2 mars ». Tout en nous indiquant que cette étude n’est « pas encore publiée dans une revue scientifique ». Deux mois après, elle n'est toujours pas publiée alors que la question est importante.

Ces journalistes s’appuient aussi sur les « expertes » de notamment la Haute autorité de santé (HAS) et de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

Pourtant, dès le 23 décembre 2020, cette HAS soutient : « A ce stade, les données ne permettent pas de confirmer l’impact de la vaccination par le BNT162b2 [vaccin Comirnaty° des laboratoires BioNTech - Pfizer] sur les hospitalisations, les hospitalisations en unité de soins intensifs, ni de démontrer un impact sur la mortalité. » Ces critères étant ceux de la gravité. Puis, cette HAS ajoute : « Il est toutefois noté un effet sur l’incidence des formes sévères (efficacité de 88,9% [IC95% = (20,1 ; 97,7)] ». La manœuvre semble subtile pour les non spécialistes : ces derniers risquent de ne lire que le chiffre de « 88,9% » sans s’interroger sur ce qu’est cet intervalle de confiance ([IC95% = (20,1 ; 97,7)]) qui est donné à côté de ce chiffre. De façon résumée, plus cet intervalle est large, plus l’incertitude est grande, plus le résultat ne peut être interprété de façon sérieuse.

 

D’ailleurs, ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » citent plusieurs chiffres sans accompagner ces derniers des nécessaires intervalles de confiance. Deux premières formations peuvent donc leur être proposées :

1. La première est celle dispensée, le 17 décembre 2020 par le CTIAP, lors de la septième réunion d’information indépendante destinée au public ; qui a été diffusée, en direct, par notamment la Télévision Locale du Choletais (TCL) sous le titre « Vaccin contre la Covid-19 : ce que la population devrait savoir ».

2. La deuxième est venue confirmer la première. Elle est l’œuvre de Madame Christine COTTONune Biostatisticienne qui a exercé pour l’industrie pharmaceutique pendant plusieurs années. Elle a proposé une analyse des données concordante avec celle livrée le 17 décembre 2020 par mes soins. Son analyse a été diffusée, le 8 avril 2021, par le journal FranceSoir sous le titre « Christine COTTON : expertise des résultats des essais des quatre vaccins ». Et comme le révèle l’extrait de mon (C.V.) qui a été occulté par ces journalistes, je suis également titulaire de plusieurs diplômes dont un Diplôme interuniversitaire de statistique appliquée à la médecine, option biologie.

Comme j’ai pu déjà le soutenir, et eu égard à mon devoir de pharmacien, je considère que les recommandations de cette HAS (haute autorité de santé) et de cette ANSM (agence nationale de sécurité du médicament) sont présumées conformes aux « données acquises de la science ». Mais que cette présomption est simple : elle n’est pas irréfragable. Autrement dit, je peux renverser ces recommandations par une preuve contraire.

D’ailleurs, dans le cadre de ces vaccins contre la Covid-19 notamment, cette HAS et cette ANSM n’ont pas hésité à formuler, publiquement, des recommandations qui incitent au « mésusage » de ces vaccins. Certaines de ces recommandations ont été rejetées, et publiquement, par le Ministre des solidarités et de la santé, lui-même. Ce « mésusage » est défini ainsi par le Code de la santé publique : « une utilisation intentionnelle et inappropriée d’un médicament ou d’un produit, non conforme à l’autorisation de mise sur le marché ou à l’enregistrement ainsi qu’aux recommandations de bonnes pratiques » (article R.5121-152 du Code de la santé publique).

Lesdits journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » peuvent prendre connaissance de plusieurs exemples mettant en évidence les injonctions paradoxales de toutes ces autorités ad hoc. Ces exemples ont été développés notamment lors de la huitième réunion d’information indépendante du CTIAP destinée au public (ci-dessus mentionnée). Cette conférence, diffusée par FranceSoir, a porté sur le thème « Vaccins contre la Covid-19 : un doute sérieux sur la validité du consentement ? (suite aux recours de plusieurs citoyens auprès du Conseil d’État) ». C’est une troisième formation qui pourrait être proposée à ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP ».

Face à la crédibilité et à la notoriété du CTIAP, y compris à l’étranger, ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » soutiennent : « L’autorité de régulation des médicaments en France s’appelle l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) ». Et ajoutent : « L’instance française qui donne des recommandations sur les vaccins ou les médicaments s’appelle la Haute autorité de santé (HAS) ».

Mais, ces journalistes oublient que le CTIAP du centre hospitalier de Cholet est dirigé par un pharmacien dont l’indépendance professionnelle est garantie par la « loi » (au sens large) ; et cela est confirmé par les écritures de l’Ordre national des pharmaciens notamment. Comme cela est rappelé dans l'article publié, le 17 février 2021, sous le titre « Vaccins contre la Covid-19 : le pharmacien réduit à un simple distributeur automatique ? »

Par ailleurs, en 2018, et concernant ladite HAS, la revue indépendante Prescrire a pu soutenir que « son qualificatif de "haute autorité" n’est toujours pas justifié » ; que seulement 6% des guides de cette HAS sont jugés « intéressants » ; qu’environ 21% de ces guides ont « des défauts majeurs ou susceptibles de nuire à la qualité des soins ».

L’ANSM, elle, n’est que la descendante de l’ancienne AFSSAPS (agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) qui était obligée de « changer de nom » pour assurer sa survie : un réarrangement cosmétique de l’organisation. Cette agence vient d’ailleurs d’être fraîchement condamnée au pénal dans l’« affaire MÉDIATOR° » pour des graves manquements à son rôle de police sanitaire (gendarme du médicament).

Puis, ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » interrogent la direction du centre hospitalier de Cholet. Et réitèrent les mêmes attaques que celles formulées, publiquement, par ledit Monsieur Raphael GRABLY qui se présente comme étant « Chef de service tech @BFMTV ». Des agressions qui voudraient notamment laisser penser que ce site du CTIAP serait « mon » blog « personnel » ; et qui viseraient à vider mon long (C.V.) de toute sa substance. Des attaques auxquelles j’ai déjà répondu, de façon circonstanciée, dans l’article en date du 4 mai 2021 ci-dessus mentionné.

Cette direction du centre hospitalier de Cholet, et notamment le directeur (Monsieur Pierre VOLLOT), ne m’a pas associé, non plus, à sa réponse qu’il aurait adressée à ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » par « mail le 28 avril ».

Reprenant les affirmations de ce directeur, et sans vérification préalable, ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » soutiennent notamment ceci : « La communauté médicale et la Direction du CH de Cholet ne souscrivent donc pas à un certain nombre de propos relayés » sur le site du CTIAP.

Mais, aucun fait précis n’est indiqué. Il s’agit d’une simple affirmation qui ne vise qu’à nourrir une appréciation d’ordre général.

Or, en réalité, ce directeur (Monsieur Pierre VOLLOT) a tenu des affirmations totalement inverses et notamment auprès des journalistes du Courrier de l’Ouest. Ces derniers avaient même publié ceci : « Sollicitée pour réagir aux propos du Dr Amine UMLIL, et faire témoigner un soignant acceptant de se faire vacciner, la direction de l’hôpital n’a pas souhaité donner suite à nos demandes. »

Mieux encore, ce même directeur (Monsieur Pierre VOLLOT) soutenait ceci auprès de ces journalistes du Courrier de l’Ouest « La réussite de ces opérations [de vaccination contre la Covid-19] suppose l’adhésion et la confiance de la population, qui passe par une information claire et transparente sur le sujet. C’est pourquoi l’initiative du CTIAP est la bienvenue ».

Pis encore, ce directeur semble maintenant se réfugier derrière ladite « communauté médicale ». Or, en réalité, et selon les journalistes du Courrier de l’Ouest, la représentante de cette communauté médicale (la Présidente de la commission médicale d’établissement) a porté « plainte fin août pour faux, usage de faux et séquestration ». Lesdits journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » auraient-ils manqué de lire également au moins les deux articles publiés, le 18 décembre 2020, par le Courrier de l’Ouest ? Le premier s’intitule « Cholet. Internée d’office, la médecin accuse l’hôpital d’avoir voulu la faire taire » et soutient que cette représentante (de tous les médecins, pharmaciens, sages-femmes…), et chef de service de réanimation, a été « ficelée dans son bureau » par « plusieurs personnes » qui lui ont « mis un drap sur la tête ». Le deuxième article est publié sous le titre « Cholet. Au centre hospitalier de Cholet, des relations hiérarchiques tendues » et informe de ceci : « Ce n’est pas la première fois que le centre hospitalier de Cholet défraye la chronique des faits divers. Il y a un an, devant le tribunal correctionnel d’Angers, un ancien chef de service [de réanimation, encore] avait été jugé et condamné pour avoir réglé ses comptes avec un confrère [Président de la commission médicale d’établissement, encore] dans une galerie marchande à coups… d’excréments. (…) ».

À chacune de ces affaires médiatisées, ledit Monsieur Pierre VOLLOT (directeur du centre hospitalier de Cholet) voudrait faire croire aux journalistes qu’il serait totalement étranger à ces conflits. Ce directeur connaît l’étendue de ma parfaite connaissance des agissements délictueux, voire criminels, de la bande locale.

Ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » sont-ils informés des démissions, soudaines et groupées, des membres de ladite commission médicale d’établissement qui ont été enregistrées au centre hospitalier de Cholet ?

Même le maire de Cholet a annoncé son retrait du conseil de surveillance du centre hospitalier de Cholet. Comme le montre cette lettre ouverte publiée, le 16 janvier 2021, cette fois sur ce qui pourrait être considéré comme mon blog personnel (intitulé « Analyse citoyenne indépendante »).

Selon ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP », ce directeur aurait affirmé aussi : « M. Umlil est responsable du Centre Territorial d’Information Indépendante et d’Avis Pharmaceutiques (CTIAP) du centre hospitalier, une entité en charge des questions de pharmacovigilance (surveillance des effets secondaires [indésirables] des médicaments) ». Or, en réalité, la mission du CTIAP est affichée sur le présent site de ce centre d’information indépendante ; un texte que ce directeur avait, lui-même, adressé à l'agence régionale de santé (ARS). Concernant la pharmacovigilance, le centre hospitalier a également créé une « unité de pharmacovigilance », distincte de celle du CTIAP, dont je suis également responsable. De même, l’établissement m’a confié la « coordination des vigilances sanitaires » depuis 2007. Le tout s’est déroulé sous le contrôle des juges notamment ; et bien avant l’arrivée de ce directeur (Monsieur Pierre VOLLOT).

Ma réponse à ce directeur (Monsieur Pierre VOLLOT) est pourtant disponible dans une lettre ouverte publiée, le 10 avril 2021, sur ce site. Au contenu de cette lettre, est venu s’ajouter un complément, qui concerne ce même directeur, dans ladite réponse en date du 4 mai 2021 qui a été adressée à Monsieur Raphael GRABLY « Chef de service tech @BFMTV » (ci-dessus indiquée). Ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » ont donc également ignoré ces éléments de réponses, contradictoires et utiles, adressées à ce directeur. En tout cas, ce dernier vient d’aggraver son cas.

Sans vérifier les affirmations de l’ANSM, ces journalistes soutiennent aussi ceci : « l’AMM conditionnelle rassemble tous les verrous de contrôles d’une autorisation de mise sur le marché standard pour garantir un niveau élevé de sécurité pour les patients ». Si tel était le cas, pourquoi alors avoir créé cette AMM « conditionnelle » si celle-ci offre le même niveau de sécurité qu’une AMM « standard » ? Je renouvelle donc ma proposition de ladite troisième formation, ci-dessus précisée, qui pourrait s’avérer utile à ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP ».

Et en même temps, ces journalistes admettent, qu’à la date de délivrance de cette AMM « conditionnelle »l’efficacité sur les formes « graves » n’était que « suggérée ».

Toute personne, qui s’est faite vaccinée en croyant que ces vaccins avaient démontré cette efficacité, serait ravie d’apprendre que, finalement, ladite efficacité n’était que « suggérée ». Et que ces journalistes, des médias traditionnels (dominants), ont omis de porter à sa connaissance une telle information qui, pourtant, conditionne les caractères « libre » et « éclairé » du consentement donné par cette personne avant de se faire vacciner.

Ensuite, et de façon pour le moins sournoise, ces journalistes tentent de montrer que le CTIAP aurait du succès auprès notamment d’un « site canadien anti-avortement », d’un « groupe Facebook canadien anti-vaccin et anti-confinement », d’un « groupe appelé "effets indésirables des vaccins Covid" »… Or, en réalité, le CTIAP du centre hospitalier de Cholet n’est pas responsable de la qualité des articles faits par des tiers qui reprennent les données du CTIAP ; et sans même solliciter l’accord préalable de ce centre. Et le CTIAP n'a pas, non plus, à porter de jugement sur la qualité du travail de ces tiers.

Selon ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP », certains voient même le CTIAP comme étant « Le centre français d’évaluation des médicaments » : juste merci à eux de le percevoir ainsi !

Des articles du CTIAP ont même été traduits en plusieurs langues (et sans l’accord préalable du CTIAP) : allemand, anglais, espagnol, italien, etc. Un fait qui n’est pas relayé par ces journalistes. Merci aux personnes qui ont effectué ces traductions (auxquelles le CTIAP n’a pas contribué).

Bien avant la mise sur le marché « conditionnelle » (temporaire) de ces vaccins, des journalistes des médias traditionnels (dominants) ont diffusé, auprès du public, des informations qui ne sont ni claires, ni loyales, ni appropriées. Ces journalistes persistent en continuant de diffuser des affirmations, pour le moins, « inexactes ». Ce sont ces informations, diffusées par ces journalistes, qui sont « trompeuses ». C’est ce que le CTIAP a mis en évidence conformément à sa mission connue de toutes les autorités ad hoc. Alors, évidemment, un tel recadrage ne peut que déplaire à ces journalistes pour lesquels je ne peux réserver, de façon parallèle, un paragraphe intitulé « Qui sont ces journalistes ? » ; puisque leurs Curriculum vitae (C.V.) ne me sont pas accessibles. Ils n’osent même pas signer leur article litigieux avec leurs noms et prénoms.

Il y a lieu de relever également que ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’ « AFP » ne contestent pas notamment les « incertitudes même sur la qualité intrinsèque des produits, sur leurs procédés de fabrication, sur les lots commercialisés… » qui ont été portées à la connaissance du public, notamment, dans l’article en date du 2 avril 2021 : le CTIAP étant sans doute la seule entité à avoir révélé cette information de façon inédite et exclusive. Ces journalistes ne répondent pas, non plus, à notre article intitulé « Vaccins contre la Covid-19 : pourquoi ce « silence » des médias traditionnels (dominants) sur les « effets indésirables » des vaccins « BioNTech – Pfizer » et « Moderna » ? » publié, le 16 avril 2021, sur ce site du CTIAP. Deux réflexions qui ont pourtant été visées dans l’article litigieux de ces journalistes.

Conclusion

Ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » m’accusent publiquement de façon infondée ; et sans même recueillir au préalable ma version des faits ; ni même m'informer de l'existence de ces accusations publiquement tenues devant tant d'abonnés. À nouveau, des preuves contradictoires et utiles, vérifiables sur pièces, sont apportées. Celles-ci démontrent le caractère injustifié de cette nouvelle attaque contre le CTIAP (un service hospitalier d’information indépendante sur le médicament) et contre son responsable (pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier et juriste (Droit de la santé)). Ces journalistes viennent donc rejoindre la cohorte des détracteurs qui cherchent à empêcher le CTIAP de remplir sa mission d’information relevant du service public. Le moment venu, ils auront aussi à répondre de leurs actes. Ils font obstruction à la manifestation de la vérité concernant le rapport bénéfice/risque de ces vaccins.

Ou peut-être, ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » auraient souhaité venir en aide, au secours, à leurs éventuels "amis" de « Libération – CheckNews » et de « BFMTV » auxquels le CTIAP a réservé les deux réponses ci-dessus mentionnées.

Ou alors, peut-être, ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » n’auraient pas apprécié ma réaction, en date du 4 mai 2021, en réponse à un Tweet de cette même AFP qui soutenait le 3 mai 2021 ceci : « Après la tragédie du Covid, s’ouvrira la bataille pour regagner le terrain perdu sur la liberté d’informer ». Le journalisme se remettra-t-il de la pandémie ? Une réflexion nourrie des expériences des journalistes de l’AFP pendant la pandémie (…) ».

Ce Tweet de l’AFP ayant ensuite relayé une citation de Madame « SOPHIE HUET »« Rédactrice en chef centrale de l’AFP » : « Nous nous doutons bien que, comme tout un chacun, nous ne sortirons pas indemnes de ce traumatisme mondial. Mais, gageons avec optimisme que, comme les mauvaises herbes, les journalistes s’attacheront à reprendre chaque interstice de liberté. »

À ces proses de l’AFP, j’avais répondu le 4 mai 2021 ceci : « C’est lors des périodes difficiles que la démocratie a besoin de ses « chiens de garde » (de ses vrais journalistes) ; et non pas après. Pour comprendre, il suffit de découvrir deux exemples regroupés dans l’article publié, ce jour, par le @ctiap_cholet. »

Ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » devraient méditer notamment cet autre article publié, le 19 septembre 2020, sur ce site du CTIAP sous le titre : « Covid-19 et Hydroxychloroquine : l’« empirisme » refusé au professeur Didier Raoult (en situation d’urgence) est pourtant toléré pour les « médicaments pédiatriques » (en pratique courante ») ». Ils trouveront dans cet article notamment l’une de mes tribunes publiées par le journal Le Point (ce dernier ayant repris intégralement des articles du CTIAP du centre hospitalier de Cholet). Et celui publié, le 6 mai 2021 sous le titre « La Covid-19 : un projet de « passeport sanitaire » alors que cette maladie n’est pas inscrite sur la liste des « maladies à déclaration obligatoire » (celles-ci, elles, ne nécessitent aucun « passeport ») ».

Ces journalistes de l’« AFP -Factuel » et de l’« AFP » devraient lire mon livre publié, en décembre 2018, sous le titre : « Obstacles à la pharmacovigilance : Délinquance en col blanc ; Inertie des pouvoirs publics ». Dans cet ouvrage, ils pourront découvrir notamment comment je suis perçu par les corps d’inspection, par ladite communauté médicale derrière laquelle ce directeur (Monsieur Pierre VOLLOT) tente de se réfugier à chaque fois qu’il est mis face à ses responsabilités, par ce même directeur, par l’actuel Président de la commission médicale d’établissement (CME), par le service régional de la police judiciaire (SRPJ), etc. Ce dernier ayant pu intervenir en 2007 suite à mon alerte adressée, cette même année 2007, au procureur Général en ces termes : « (…) que cessent tous ces dysfonctionnements graves au centre hospitalier de Cholet, afin d’éviter que la vie des patients ne soit mise en jeu (…) ». Ledit SRPJ ayant pu relever notamment ceci : « (…) Les pièces produites par Mr UMLIL. En très grand nombre, elles argumentaient ou précisaient chaque point développé par Mr UMLIL. »

Ces attaques répétitives, ciblant le CTIAP ainsi que les prérogatives de mes fonctions relevant du service public, appellent, peut-être, une nouvelle alerte auprès du Ministère public.

Cet article litigieux de l’« Agence France Presse (AFP) – Factuel » et l’« AFP » ne mentionne aucune déclaration d’éventuels liens ou conflits d’intérêts des « expertes » interrogées notamment ; comme cela est exigée par les dispositions de l’article L.4113-13 du Code de la santé publique.

À l’avenir, le législateur devrait penser, sérieusement, à rendre également obligatoire ces déclarations des liens ou conflits d’intérêts pour tout journaliste qui publie des articles dans le domaine, réglementé, du médicament (vaccins).

Enfin, ayant construit cette réponse en urgence, je me réserve le droit de la parfaire ; en apportant, éventuellement et notamment, quelques informations complémentaires contradictoires et utiles.
 

Docteur Amine UMLIL, Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier, Juriste (Droit de la santé), Extrait du Curriculum vitae (C.V.)

Tribune publiée originellement sur le blog du CTIAP.

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