Le professeur Montagnier et la médecine du futur (2/2)
Xavier Bazin, journaliste d'investigation et auteur de "Big Pharma démasqué", se plonge dans l'univers « révolutionnaire » du Pr Luc Montagnier, prix Nobel français, figure de la résistance scientifique et citoyenne. Dans cette seconde partie, il se plonge encore davantage dans les recherches sur la mémoire de l'eau et sur la médecine énergétique, notamment grâce aux champs électromagnétiques.
Voir aussi : Le professeur Montagnier et la médecine du futur (1/2)
Ainsi, dans les années 1980, on a découvert que c’est l’effet tunnel, cet étrange phénomène quantique, qui permettrait à nos enzymes de digérer. Si les enzymes digestives fonctionnaient de façon purement chimique, il faudrait sans doute des années pour que nous puissions digérer nos repas, et en tirer les nutriments.
Et puis, il y a eu cette incroyable découverte sur l’odorat...
TRIBUNE — Le coup de grâce : de l’odorat biochimique… au nez quantique
Jusqu’à récemment, il paraissait évident que l’odorat fonctionnait selon les lois de la biologie « classique ». Les molécules odorantes, disait-on, stimulent nos cellules comme toutes les molécules de notre corps : par leur forme.
Il faut rappeler ici la théorie de base : chaque molécule a une forme particulière, comme une clé. Lorsqu’elle entre en contact avec une cellule qui a la même forme (la serrure), la porte s’ouvre, et l’information est transmise.
C’est comme cela que fonctionnent tous les médicaments ; ils comportent une molécule chimique spécifique, choisie parce qu’elle « ouvre la serrure » de certaines cellules et déclenchent des réactions physiologiques.
Mais… ces effets chimiques n’expliquent pas tout. Rappelez-vous la phrase du Pr Montagnier, citée plus haut :
« Le paradigme que je propose, c’est que les molécules biologiques non seulement interagissent par contact, par complémentarité de forme, mais aussi à travers des ondes. »
C’est ce qui a été prouvé récemment, de manière éclatante, dans le cas de l’odorat. En effet, si le modèle de la « clé » et de la « serrure » était le bon, des molécules de forme similaire devraient avoir la même odeur.
Or, ce n’est pas ce qu’on observe en pratique. Une molécule à l’odeur d’urine est quasiment identique à celle d’une molécule qui ne sent rien. Et, des molécules chimiquement très différentes émettent la même odeur de musc. C'est alors qu'un scientifique « hors norme », Luca Turin, a eu une idée révolutionnaire. Pour lui, ce n’est pas la « forme » de la molécule qui compte… mais la fréquence électromagnétique à laquelle elle vibre.
Nos neurones olfactifs fonctionneraient en captant les vibrations des molécules odorantes. De fait, plusieurs molécules de soufre ont la même odeur caractéristique d’œuf pourri… alors qu’elles ont des formes très différentes — et comme par hasard, ces molécules vibrent à la même fréquence, autour de 76 terahertz. Luca Turin a même trouvé une molécule qui vibre à 78 terahertz, et c’est la seule molécule au monde qui sent l’œuf pourri… sans être du soufre.
C’était un indice fort, mais pas encore une preuve définitive. Alors, des chercheurs ont conditionné des mouches drosophiles, connues pour leur odorat délicat, à ressentir certaines molécules odorantes comme des « punitions ».
Ils leur ont ainsi appris à éviter certains composés vibrant à 66 terahertz. Puis, lorsqu’ils ont diffusé des molécules totalement différentes chimiquement, mais vibrant à la même fréquence (66 THz), les mouches ont fui ces molécules comme la peste.
On ne pouvait pas mieux prouver que l’odorat fonctionne par les ondes, et non par les molécules. C’est une découverte qui bouleverse la conception traditionnelle du vivant. Non seulement cela remet en cause le dogme « moléculaire », mais cela confirme que la physique quantique agit sur le vivant. Parce qu'il est impossible de détecter des vibrations aussi faibles par les voies de la physique « classique ».
C’est « l’effet tunnel » qui est en jeu dans l’odorat, et c’est un phénomène quantique.
La biologie quantique ouvre des possibilités infinies
C’est révolutionnaire, car cela ouvre la possibilité que d’autres phénomènes électromagnétiques puissent agir en profondeur sur nos cellules. Selon les lois de la physique classique, la plupart des fréquences électromagnétiques sont trop faibles pour avoir le moindre impact… mais ce n’est pas le cas avec les phénomènes quantiques.
Voilà pourquoi les hypothèses du Pr Montagnier sont crédibles et méritent d’être prises au sérieux. D’autant qu’elles ouvrent la porte à beaucoup d’autres effets et d’autres actions thérapeutiques.
En pleine santé, nos cellules vibrent à une fréquence particulière, mais des microbes, des produits chimiques, des « mauvaises ondes » électromagnétiques ou des émotions négatives, pourraient les dérégler.
C’est comme la friture sur la ligne : cela empêcherait une bonne transmission de l’information dans l’organisme et pourrait nuire à la santé. Les implications de tout ceci sont phénoménales, car cela ouvre la voie à de nombreuses thérapies fondées sur les ondes (sonores, lumineuses, électromagnétiques, etc.).
Ce serait la fin du monopole des remèdes « chimiques », et la preuve de la possibilité d’une médecine énergétique, vibratoire, électromagnétique, quantique. Et bien sûr, les phénomènes quantiques pourraient expliquer que l’eau puisse avoir des propriétés insoupçonnées, et « mémoriser » des informations électromagnétiques, ce qui est en contradiction frontale avec les lois de la biologie « classique ».
Sous les caméras de France 5, la percée du Pr Montagnier
Le Pr Montagnier ne s’est pas contenté de faire des théories : il a prouvé que cela avait des impacts pratiques. Il l’a même montré sous les yeux de journalistes de la télévision, dans un documentaire diffusé en 2014, et que je recommande vivement de regarder en intégralité.
Voici, en résumé, ce qu’il a montré de façon expérimentale : le Pr Montagnier a placé dans de l’eau le fragment d’ADN d’un virus. Puis, le Pr Montagnier a dilué cette eau. Il l’a dilué encore et encore, comme pour les remèdes homéopathiques. Au bout de plusieurs dilutions, il ne reste plus la moindre molécule chimique. C’est pour cela que l’homéopathie est moquée par les scientifiques bornés. Car pour un chimiste, il n’y a plus que de l’eau, purement et simplement.
Mais, le Pr Montagnier a prouvé qu’il y avait beaucoup plus que cela. Au bout de six et sept dilutions, les tubes ont émis un signal. Un signal « électromagnétique », qui n’avait jamais été découvert avant. L’eau a gardé le signal de l’ADN du virus « en mémoire » ! Et ce n’est pas tout.
Ce signal électromagnétique, l’équipe du Pr Montagnier l’a « enregistré » sur un ordinateur, et l’a envoyé à un autre laboratoire, en Italie, dirigé par le Pr Giuseppe Vitiello. Et là, un phénomène peut-être encore plus incroyable se produisit. Les chercheurs italiens ont « transmis » le signal électromagnétique reçu du Pr Montagnier… à un simple tube d’eau pure.
C'est-à-dire qu’ils ont émis le signal à proximité de l’eau, pendant une heure. Puis, ils ont réalisé un test PCR dans cette eau (désormais, tout le monde sait ce qu’est un test PCR). Ils ont trouvé par PCR un ADN du virus identique à 98 % à celui envoyé par le laboratoire français !
C’est la preuve que l’eau pourrait bien avoir une sorte de « mémoire » : même sans molécule chimique, elle peut conserver en elle des « informations » sous forme de signaux électromagnétiques.
Et les conséquences sont immenses. Cela veut dire que la capacité de l’eau à stocker et transmettre des informations lui ferait jouer dans notre organisme un rôle encore plus important que ce que l’on pouvait imaginer.
Alzheimer, Parkinson, cancers : des « maladies d’eau » ?
Voici comment le Pr Montagnier a commenté son expérience :
« Les applications médicales de cette découverte sont très importantes. On a pu relier la présence de signaux dans le sang à des maladies très graves et répandues comme la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, mais aussi la maladie de Lyme, l’autisme et certains cancers ».
Ainsi, le Pr Montagnier estimait que ces signaux électromagnétiques étaient peut-être émis par des virus et bactéries. Repérer ces signaux permettrait d’abord de diagnostiquer des maladies complexes, comme la maladie de Lyme.
Cela pourrait ainsi aider à proposer des traitements classiques : c’est parce que le Pr Montagnier a repéré des signaux électromagnétiques de germes pathogènes chez des enfants autistes qu’il a commencé à étudier la piste des antibiotiques dans cette maladie.
Mais, ses découvertes ouvrent aussi des voies beaucoup plus révolutionnaires pour soigner. Comme l’explique le Pr Marc Henri, professeur à l'université de Strasbourg, spécialiste de chimie et de physique quantique :
« Si le Pr Montagnier a raison, on basculera dans la nouvelle médecine, celle où on soigne avec des ondes et avec de l’eau » (de l’eau « informée »).
Dans la médecine de demain, pourra-t-on « guérir par les ondes » ?
Dès 1994, le Pr Jacques Benveniste, l’homme qui a découvert la « mémoire de l’eau », avait prophétisé l’avènement de « remèdes d’un ordre nouveau » :
« Des médicaments administrés par simple exposition à un champ électromagnétique – des analyses biologiques effectuées par liaison radio – des thérapies géniques aussi simples que l’écoute de la 9ème symphonie de Beethoven... » (Déclarations dans le journal Ecologia de février 1994)
Jacques Benveniste était un des immunologues les plus réputés au monde, dans les années 1970. Pour ses découvertes, il pouvait prétendre au prix Nobel. Mais sa carrière a été brisée à la minute où il a publié ses découvertes sur la « mémoire de l’eau ».
Il avait été le premier à observer que l’eau pouvait garder en mémoire des informations… et à publier cette découverte dans la célèbre revue Nature. C’était une révolution inouïe, un bouleversement des lois de la physique et de la biologie.
C’est le genre de découverte qui vous met immédiatement à dos la quasi-totalité du monde médical, réfractaire aux changements de paradigme. Mais il y avait un autre problème : les travaux de Benveniste avaient le malheur de donner une base scientifique possible à l’homéopathie.
Plus généralement, le « gros défaut » de la médecine électromagnétique, c’est qu’elle est gratuite, ou très bon marché. C’est ce qu’a bien compris le Pr Montagnier, quand il a repris les travaux du Pr Benveniste :
« Le jour où on admet que les ondes peuvent agir, c’est qu’on peut agir par les ondes, traiter par les ondes. C’est un nouveau domaine qui fait peur à l’industrie pharmaceutique. Un jour, si tout ceci est bien déterminé, on pourra traiter des cancers par les ondes ».
Cela ne ferait pas du tout les affaires de Big Pharma, dont le « business model » repose entièrement sur la confection de nouvelles molécules chimiques, brevetables.
Comme l’explique le Pr Marc Henri :
« Si on soigne avec des fréquences et non avec des médicaments, ça devient extrêmement économique, car on dépense au départ beaucoup d’argent pour trouver les fréquences, mais une fois qu’on les a, ça ne coûte plus rien de soigner ».
Est-ce un hasard si le Pr Benveniste, qui était un immense chercheur français, a été discrédité par les moyens les plus vils, persécuté par les autorités et poussé au suicide ? Est-ce un hasard si le Pr Montagnier a fait l’objet d’une cabale intense contre lui, à cause de ses derniers travaux ? Je ne pense pas. Je pense plutôt que les Pr Benveniste et Montagnier sont les Galilée de notre époque.
Ils ont été excommuniés, calomniés, brûlés symboliquement. Mais je pense que l’histoire leur donnera raison. Adieu, Professeur Montagnier, et merci encore pour vos découvertes et votre courage.
Voir aussi : "L'Histoire finira par donner raison au professeur Montagnier" Dr Gérard Guillaume
Allons un cran plus loin — et tant pis si cela choque les rationalistes. La révolution électromagnétique et quantique ouvre aussi la porte à des thérapies incompréhensibles scientifiquement, mais qui semblent fonctionner en pratique.
En effet, un peu partout dans le monde occidental, des médecins font appel à des thérapies « hors norme », alors qu’ils n’ont que des coups à prendre à le faire. C’est le cas, par exemple, du Dr Lawrence Cohn, un des chirurgiens cardiologues les plus renommés des États-Unis. Protégé par son prestige incontesté, il a osé ouvrir son bloc opératoire aux soins énergétiques, comme le reiki :
« Je n’ai aucune idée de comment ça marche, mais mes patients sont mieux préparés, ils se sentent mieux. C’est tout ce qui m’importe » (Les Guérisseurs, film documentaire écrit par Stéphane Allix, Natacha Calestrémé et Thierry Machado).
De même, à l’hôpital Lutheran Medical Center de New York, une équipe de médecins a mis en place une étude scientifique pour évaluer l’impact de l’intervention d’un thérapeute énergéticien, qui soigne par l’imposition des mains.
Et, aussi surprenant que cela puisse paraître, les résultats ont été tangibles : après une simple session énergétique, 80 % des patients ont ressenti une diminution nette et immédiate de leur douleur.
En France aussi, il y a des médecins courageux qui osent « braver l’interdit ». C’est le cas du Dr Alain Perreve-Genet, cardiologue à Paris, qui fait appel à des magnétiseurs :
« Parce que je n’ai pas honte de mes échecs et suis conscient de l’immense gouffre que mes questions ne parviennent pas à remplir, je continuerai de travailler avec tous ceux qui ont reçu des dons exceptionnels et inexplicables et qui n’ont qu’un but dans leur vie : faire le bien autour d’eux » (Jean-Luc Bartoli, Françoise Perriot, Se guérir entre les mains d’un magnétiseur, Tredaniel, 2011.)
Se pourrait-il que les « thérapeutes énergéticiens » ou « magnétiseurs » puissent projeter de l’énergie ?
Peut-être, une petite étude isolée a trouvé que le « toucher thérapeutique » provoquerait un « signal » d’une fréquence autour des 7-8 Hertz (Zimmerman, J. Laying-on-of-hands healing and therapeutic touch : a testable theory. Newsletter of the Bio-Electro-Magnetics Institute 1990, 2(1), 8-17). Une autre étude japonaise aurait trouvé un champ biomagnétique, émanant de mains de praticiens de Qi gong, avec une fréquence également atour des 8 à 10 Hertz.
Ce ne sont que des recherches préliminaires qui, comme les travaux du Pr Montagnier, doivent être confirmées ou invalidées par d’autres équipes, à plus grande échelle. Mais l’important, c’est de comprendre que ces phénomènes n’ont rien « d’impossible scientifiquement ».
Avec les « coupeurs de feu », le mystère est encore plus intense, car certains soignent à distance. C’est totalement « impossible » pour un scientifique classique… et pourtant, les services d’urgence des hôpitaux font de plus en plus appel à eux pour soigner les grands brûlés.
Pendant longtemps, cela se faisait dans le plus grand secret. Mais certains hôpitaux ne s’en cachent presque plus, comme les CHU de Saint-Brieuc, Annemasse, Marseille, Mende ou encore Grenoble.
Écoutez par exemple le Dr Danielle Tavernier, qui a dirigé les urgences à l’hôpital de Thonon-les-Bains : « Je peux vous dire qu’on voit tout de suite la différence entre une personne qui s’est fait "barrer le feu" ou non ! Le résultat est notamment spectaculaire chez les enfants. Sans les prévenir, on appelle un barreur de feu, et ils s’arrêtent de pleurer presque instantanément. Un médicament antalgique met 15 à 20 minutes pour agir et une seconde dose est parfois nécessaire. Avec le barreur de feu, ça prend trente secondes.
Il faut le voir pour le croire. Je ne l’explique pas, je l’accepte dans l’intérêt des patients. D’ailleurs, en Haute-Savoie, tous les hôpitaux font appel à des barreurs de feu qui interviennent gracieusement, spontanément. » (Le mystère des guérisseurs. Une enquête aux frontières des médecines. Audrey Mouge Stéphane Allix. Editions de la Martinière, 2013.)
Peut-être que la révolution électromagnétique et quantique nous donnera un jour l’explication de cet immense mystère. Rappelez-vous la phrase du Pr Montagnier : « On a affaire à des signaux électromagnétiques spécifiques, des phénomènes de résonance, des actions à distance et des interférences ».
Ses découvertes contiennent, en germe, une révolution totale de notre façon de comprendre le monde… et de nous soigner. Il est donc urgent de laisser les chercheurs travailler sur ces sujets, plutôt que de les diaboliser.
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