L’envers du décor, épisode 7 : le danger n’est pas toujours là où on l’attend.
TRIBUNE — Après cette longue absence, "l’envers du décor" revient. Le temps de tirer quelques bouts de laine de la pelote inextricable dans laquelle cette crise sanitaire nous constricte.
Lors de cette trêve estivale, nous avons pris le temps de nous intéresser à une association de bienfaiteurs de la vérité contre l’obscurantisme, si l’on en croit le descriptif de leur site, Citizen4Science (C4S) pour les intimes. La réalité est bien plus perverse, car ils sont le nid et la base arrière de tous les zélateurs du discours progouvernemental, les complices, donc de ceux qui ont créé de toute pièce la situation actuelle. Ils sont notamment l’objet d’une plainte pour fichage des médecins qui ne pensent pas ce que le dogme voudrait leur imposer.
Nous allons d’ailleurs développer une série d’articles sur les membres les plus éminents de cette agence digne des Quatre Fantastiques.
Commençons aujourd’hui, en marchant dans les pas de Patrick Mercié, qui vont nous mener dans un envers du décor aussi surprenant qu’effrayant. Ce membre fondateur qui siège au Conseil d’Administration de C4S, est docteur en médecine, docteur en sciences, chercheur INSERM à l’unité 1035 et professeur agrégé en médecine interne. Il est aujourd’hui chef du service de médecine interne et immunologie clinique, à l’hôpital Saint-André, dépendant du CHU de Bordeaux et directeur de l’Unité Mixte de Formation Continue en Santé UMFCS de l’Université de Bordeaux.
Une habituelle consultation du site Transparence Santé nous apprend que Patrick Mercié entretient des liens étroits avec une société pharmaceutique inconnue du grand public, car elle n’a jamais été médiatisée, Alnylam Pharmaceuticals Inc.
Et pourtant, cette société biopharmaceutique axée sur la découverte, le développement et la commercialisation de thérapies d'interférence à l'ARN pour les maladies génétiquement définies, a été fondée en 2002 à Cambridge, dans le Massachusetts et pèse environ 5 milliards de dollars de capitalisation.
Après avoir consulté les différents avantages, conventions et rémunérations versés par Alnylam à Patrick Mercié, notre attention se porte sur un détail qui aurait pu passer inaperçu. Le 28 septembre 2020, Patrick Mercié déclare avoir déjeuné avec des membres de Alnylam, pour 20 €, un détail comme on vous le disait. Sauf que l’évènement auquel il a participé, comme en atteste cette modeste ligne, est loin d’être anodin quant à lui.
En effet, du 27 au 30 septembre 2020, Alnylam Pharmaceuticals Inc a participé à un évènement international, le meeting de la Oligonucleotide Therapeutics Society, autrement dit, de la société des thérapies génétiques.
Lors de cette réunion, Akin Akinc, manager général de Alnylam Pharmaceuticals Inc, est venu présenter l’avancement de ses travaux sur ALN-Cov, un traitement expérimental contre la Covid-19, administrable par voie aérosol. Oui, vous avez bien lu, par une simple respiration. L’article paru dans Nature, qui a suivi cette conférence, ne laisse aucune place au doute.
Son titre évocateur se traduit ainsi, « La brume commence à se dissiper pour l'administration pulmonaire d'ARN ». Vous avez bien entendu, la brume, car le procédé d’administration consiste à mettre de l’ARN dans l’air, sous forme de brume, pour qu’il soit ensuite respiré.
Revenons maintenant un peu en arrière, sur le site de Transparence santé. Patrick Mercié y indique avoir signé un contrat d'expert scientifique avec Alnylam, pour une période allant du 15 juillet 2021 au 20 juin 2022. Il serait peut-être intéressant de lui demander la nature de ses travaux ?
L’article de Nature nous apprenait qu’Alnylam avait développé son traitement antiviral en partenariat avec VIR Biotechnologie, autre société de recherche pharmaceutique. Mais coup de théâtre, le 3 aout 2021, les partenaires annoncent l’arrêt du développement d’ALN-Cov, au prétexte que l’arrivée du variant Delta remettait en cause la pertinence de leur antiviral. VIR garde, quant à lui, un antiviral en développement avec la tristement célèbre GSK, dont nous devrions entendre parler en fin de cette année.
Un petit point d’étape et de synthèse s’impose, devant ce flot d‘informations. Nous avons donc Patrick Mercié, professeur en médecine interne, qui fonde une association de malfaiteurs, nous pouvons maintenant le dire, le 24 novembre 2020, quelques semaines à peine après la présentation de traitements aérosols contre la Covid-19 par la société qui emploie ses services. Il signe à ce titre un contrat de recherche le 15 juillet 2021, pour une durée d’un an environ. À peine deux semaines plus tard, Alnylam annonce l’arrêt du développement de l’antiviral en question, soi-disant pour se recentrer sur d’autres pathologies. Mais sont-ils vraiment honnêtes en affirmant cela ?
Il ne faudra pas attendre plus de deux mois pour obtenir la réponse. En effet, le 14 octobre 2021, Akin Akinc obtient 2 brevets pour la société Alnylam, portant sur l’injection, par voie aérosol, de vaccins ARN contre la Covid-19 : 1. WO2021206917 - COMPOSITIONS ARNI D'ENZYME DE CONVERSION DE L'ANGIOTENSINE 2 (ECA2) ET PROCÉDÉS D'UTILISATION ASSOCIÉS et 2. WO2021206922 - COMPOSITIONS D'ARNI DE LA SERINE PROTEASE 2 TRANSMEMBRANAIRE (TMPRSS2) ET LEURS PROCÉDÉS D'UTILISATION.
Les possibilités offertes par ce mode d’administration sont illimitées. À l’avenir, imaginez, une brume qui vous accueillerait à l’entrée d’une grande surface, ou ces nuages de vapeur que l’on voit parfois au rayon fruits et légumes, d’ailleurs nous reviendrons dans ce rayon plus loin dans cet article. La grande distribution n’éprouverait certainement aucun remords à se rendre complice de tout ceci. Imaginons, maintenant, qu’il existe un appareil, dans lequel vous plongez volontairement vos narines. Un appareil doté d’une intelligence artificielle, capable, par reconnaissance faciale, de savoir si vous êtes ou non injecté. Et qui, sous prétexte de vous faire sentir un produit avant de l’acheter, serait capable de vous inoculer de l’ARNm. Et bien, même s’il n’est aujourd’hui pas présenté, bien évidemment, dans ce but, cet appareil existe. Il a été breveté par le capitaine Alexandre Juving-Brunet le 22 mars 2019 sous la référence : FR3071158 - DISPOSITIF DE DIFFUSION OLFACTIVE SYNCHRONISEE, PORTATIF OU FIXE, A USAGE INDIVIDUEL OU COLLECTIF. Notez l’usage individuel ou collectif. Alors, loin de porter la moindre accusation sur cette figure émergente de la lutte pour nos libertés, nous l’appelons juste à la vigilance dans les partenariats qu’il pourrait nouer avec l’industrie, comme l’an dernier avec Panzani et Auchan.
En parlant de revendication de nos droits et de lutte, imaginez maintenant des citoyens protestant pour leur liberté et pour protéger leurs enfants des injections expérimentales, imaginez cette fin de manifestation, ou la tension est palpable. Entendez le bruit des grenades lacrymogènes, mais surtout, respirez bien la brume qui s’en dégage et remplissez bien vos poumons d’ARNm. Bien évidemment, toute ressemblance avec la réalité sera immédiatement taxée de complotisme, par ceux-là même, comme Patrick Mercié, qui développent dans l’ombre ces techniques alternatives de traitement de masse.
Et ces techniques nous ramènent au rayon fruits et légumes de nos grandes surfaces. Car après l’inhalation de masse, pourquoi ne pas imaginer l’administration d’ARNm par ingestion. Eh bien n’imaginez plus, car une équipe mexicaine, très peu médiatisée également, travaille depuis début 2020 sur des tomates OGM capables d’administrer des thérapies ARNm par ingestion.
Cette technique est développée depuis une trentaine d’années sous le nom de vaccins comestibles. Le livre Agri Based Bioeconomy de Chetan Keswani, liste un grand nombre de brevet. Nous avions déjà enquêté sur ces procédés, bien avant l’arrivée de la Covid-19, notamment sur la création d’un riz OGM capable de produire des protéines de surface pathogènes impliquées dans la maladie de Lyme. Ces investigations nous avaient alors menés sur les traces de la société Ventria Biosiences, spécialisée dans l’élaboration de plantes OGM capables d’administrer des molécules par ingestion. Cette société pharmaceutique s’était notamment illustrée par deux scandales. Elle a conduit des essais cliniques sur des nourrissons dans les pays en développement, en violation des traités de Nuremberg en 2005 :
Et en 2013, elle a fait la une des journaux américains, suite à l’arrestation de l’un de ses chercheurs qui transportait une mallette contenant des centaines de produits OGM dans le but de les livrer au pouvoir chinois.
Voilà pourquoi il faut toujours regarder la main que cache le bonimenteur. Car sous les diversions de plateaux télé, qui nous dressent contre un ennemi contenu dans une seringue, ils ont plusieurs coups d’avance et une infinité d’as dans la manche de leur costume. Mais nous sommes et serons toujours là, à retrousser les nôtres pour arracher les leurs et révéler au monde leurs supercheries.
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