Vaccination anti-Covid : quel rôle l'armée américaine a-t-elle joué ?
TRIBUNE - Selon Spinoza, "tout organisme tend à persévérer dans son être". Schopenhauer estime, au contraire, que "toute vie aspire à la mort". Cette ambivalence s'applique certainement à l'armée américaine. Avec un budget de 850 milliards de dollars, en constante expansion, l'armée américaine veille à sa propre survie. Cependant, l'existence des autres, et de l'humanité en général, ne semble pas trop compter.
L'investigation de la pandémie de Covid révèle un aspect peu apparent de l'histoire, à savoir le rôle de l'armée américaine dans la campagne de vaccination, qui comprend à la fois le développement du vaccin et sa distribution (il faudra étudier plus tard le rôle possible de l'armée dans la conception du virus lui-même, dans le cadre de la lutte bactériologique).
Dans le dernier chapitre de son livre “Anthony Fauci, Bill Gates, Big Pharma : leur guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique”, Robert Kennedy Jr évoque l'Opération Warp Speed (dont le logiciel DeepL donne plusieurs traductions amusantes : “vitesse de guerre”, “vitesse de distorsion”, “vitesse de dérive”…).
L'Opération Warp Speed est décrite par Wikipedia comme un partenariat public-privé initié par le gouvernement des États-Unis le 15 mai 2020, avec un budget de 18 milliards de dollars, pour faciliter et accélérer le développement, la fabrication et la distribution des vaccins, des produits thérapeutiques et des produits de diagnostic COVID-19.
Le Chef des opérations était le Général Gustave F. Perna. La distribution du vaccin à la population américaine était assurée par le lieutenant-général à la retraite Paul Ostrowski, expert en logistique militaire.
Nous avons donc tous été victimes d'une opération militaire ; c'est pourquoi il fallait mettre tout le monde au pas. Pas étonnant que le premier Résistant ait été le Professeur Didier Raoult, fils d'un médecin militaire : il connaissait la musique, on ne la lui fait pas. Ceci permet aussi de recadrer le rôle de Bill Gates et des sociétés pharmaceutiques. Ce ne sont pas eux les grands Manitous : ils profitent, c'est tout - et nous payons. Les véritables moteurs de l'affaire sont les Docteurs Folamour du complexe militaro-industriel de la Défense et les services de Renseignement, qui sont passés de la Guerre Froide à la Guerre à la Terreur, puis à la Guerre contre les virus.
L'interview de Sasha Latypova, ancien cadre pharmaceutique, qui a obtenu grâce au Freedom of Information Act, une masse de contrats entre l'armée et le privé, nous apprend que les vaccins n'étaient pas considérés comme des produits pharmaceutiques normaux, mais comme des “contre-mesures” promues par le Pentagone et les agences de Renseignement, face à une situation d'urgence sanitaire.
Il s'agissait de véritables mesures de guerre, dispensées des processus normaux du développement des médicaments. Il en est résulté une absence totale d'études animales, une absence d'études cliniques véritables, et une absence de consentement éclairé des cobayes humains.
L'autorisation de mise sur le marché par la FDA n'était qu'une comédie. Pas étonnant que la FDA, obligée de rendre ces documents publics par un tribunal, ait tenté de ne les délivrer qu'en 75 ans, alors qu'elle a mis un mois à les approuver ! (75 ans, marque d'un grand crime, comme l'assassinat de John Kennedy...).
Pas étonnant non plus que les dirigeants de Pfizer et Moderna… tout comme Fauci éprouvent un sentiment d'impunité : qui oserait aller contre l'armée américaine ? John Kennedy avait essayé...
Marc Reisinger est psychiatre et anthropologue social.
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