Sars-Cov-2 saison 4 : End Game

Auteur(s)
Michel Rosenzweig, pour FranceSoir
Publié le 04 octobre 2021 - 12:24
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Dune
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WarnerBros
Dune
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TRIBUNE - "Je ne connais pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi."

Dune, Frank Herbert.

Cette phrase à l'allure d'un mantra entendue hier lors de la projection de la deuxième adaptation du célèbre roman de Frank Herbert, "Dune" m'a percuté par son caractère si actuel.

La peur, qui est aussi le titre d'un recueil de nouvelles de Stefan Zweig, et qui nous gouverne depuis mars 2020, a désormais conquis la grosse majorité des esprits et des consciences.

Les jeux sont faits, rien ne va plus, game over, fin de partie, end game.

Les voix de la raison et de la liberté ont-elles pour autant dit leurs derniers mots ?

Non bien entendu.

Mais sont-elles audibles dans ce vaste champ de propagande biopolitique qui domine l'espace médiatique et sociopolitique et ont-elles un quelconque effet susceptible de renverser le cours des choses ?

Je ne le pense pas tout en entendant et en respectant ceux qui le croient encore.

Le constat est cependant sans appel : après un an et demi d'offensive tous azimuts, le biopouvoir mondialisé a atteint un de ses premiers objectifs : vacciner quelques milliards d'individus contre un virus dont l'immense majorité en réchappe sans problème, soit 99,8 % de la population mondiale, pourcentage qui rejoint d'ailleurs probablement celui des adhérents au narratif officiel.

Cependant, les seules vraies questions qui demeurent dans cette épisode inédit en santé publique n'ont à ce jour pas trouvé de réponse officielle satisfaisante et ces interrogations sont devenues pour moi le socle sur lequel se sont bâties quelques convictions acquises au cours de cette période, dont voici quelques-unes :

- Cette crise n'est pas et n'a jamais été d'ordre strictement sanitaire.

- La médecine et la science ont été clairement dévoyées par le biopouvoir et par les conflits d'intérêt dont le caractère systémique n'est plus à démontrer.

- Pour la première fois dans l'histoire de la médecine l'Ordre politique et l'Ordre médical ont interdit aux médecins de soigner et de traiter avec des molécules connues et éprouvées afin de permettre, de toute évidence, une autorisation de mise sur le marché de thérapies géniques vaccinales expérimentales.

- Le tout-vaccinal au détriment de la prise en charge précoce est une ineptie et une énigme épistémologique pour une maladie dont le taux de mortalité et de létalité demeure très faible.

- Le concept de gravité de l'épidémie a été construit de toute pièce selon des paramètres plus proches de ceux du laboratoire que de ceux de la vraie vie et ce afin d'entretenir la peur indéfiniment et de justifier ainsi le régime sanitaire d'urgence.

- De nombreuses personnes sont mortes par défaut de prise en charge.

- Les lois liberticides totalement inconstitutionnelles n'ont eu que peu d'impact en matière de santé publique mais beaucoup d'impact au niveau psycho émotionnel et socioéconomique.

- L'extorsion du consentement vaccinal a été obtenu par la propagande, contrainte, la menace et l'intimidation.

- L'État de droit a été sérieusement affaibli et son champ d'application considérablement rétréci.

- Cette pandémie est piloté mondialement de manière synchronisée selon les mêmes paramètres biopolitiques et selon l'agenda du groupe international de Davos (Great Reset), son but étant un changement de paradigme socioéconomique et anthropo-social ainsi que l'avènement de l'identité numérique avec pour corolaires la surveillance et le contrôle des populations par l'intermédiaire d'un passe (port) sanitaire dont l'extension du domaine d'application sera bientôt et exclusivement à caractère vaccinal.

- La partie émergée de l'iceberg des effets secondaires graves dûs aux injections est estimée à 10%.

- La presse officielle n'est que le bras médiatique armé du biopouvoir et sa courroie de transmission propagandiste et le journalisme d'investigation est mort.

- Nous avons changé de paradigme civilisationnel et il n'y aura pas de retour en arrière, nous sommes à l'ère sanitaire de l'hygiénisme radical et de l'idéal de pureté et nous sommes gouvernés par une caste médico scientifique au service d’un biopouvoir sanitaire tyrannique et totalitaire régissant nos vies quotidiennes.

- La vaccination fonctionne selon un abonnement aux rappels illimités dans le temps.

- La société a été fracturée selon une ligne biopolitique apparentée au régime de l'apartheid.

- Le formatage mental des consciences a été réalisé par un gigantesque programme d'ingénierie sociale mondial basé sur les techniques éprouvées de la PNL (Programmation Neuro Linguistique).

- Ce que nous vivons depuis mars 2020 ne relève ni du hasard ni de la contingence mais bien d'une intention opportuniste délibérée.

Ce nouveau régime de gouvernance est fait pour durer longtemps car il a été conçu par une oligarchie politique, médicale et scientifique afin d'instaurer un capitalisme de contrôle et de surveillance pour en finir avec la notion d'état nation et avec la démocratie libérale devenue encombrante, trop lente et menaçante dans sa forme dite "populiste".

Il fallait sauver la soldat "capitalisme" à l'agonie.

Le rapport de force entre cette oligarchie mondialisée et les peuples soumis en quelques mois à ce régime sanitaire globalitaire est d'une telle inégalité qu'il est vain d'espérer pouvoir le menacer d'une manière ou d'une autre, c'est ce que je pense profondément après 18 mois d'observation et d'analyses décrites en plus de 200 pages de textes écrits sous forme de petites chroniques sanitaires entre mars 2020 et aujourd'hui.

Ce que j'écris aujourd'hui n'est ni un renoncement, ni une abdication face à ce qu'Ariane Bilheran a nommé très judicieusement dès le début comme étant un déferlement totalitaire.

C'est un constat personnel lucide face aux faits et aux données.

Mon travail n'a jamais été celui d'un militant, j'ai à plusieurs reprises précisé que le militantisme n'était pas ma nature, je laisse cette tâche à ceux qui s'en sentent investis.

Chacun doit assumer son rôle sans prétendre pouvoir tout faire.

Mon seul souci a été et reste de rétablir la carte du territoire, de chercher la vérité des faits et de la restituer, de la restaurer en essayant de ré-écrire un autre narratif, tâche difficile entre le dogme du narratif officiel relayé par la propagande médiatique, puissant, et ceux déployés par tous les adeptes des théories radicales les plus farfelues et portées par leurs chefs de file avides de récupérer le moindre signe et la plus insignifiante donnée afin de conforter leurs convictions préconçues.

La voie du milieu est celle qui consiste à ne pas trop tendre la corde afin qu'elle ne se rompe pas et à ne pas trop la détendre faute de quoi elle ne produira plus aucun son.

Je continuerai à la pratiquer et à chercher la vérité du Covid qui se dissimule encore sous les couches du millefeuille actuel, la quête de la vérité et celle du sens est tout ce qui m'anime.

Je l'ai écrit il y a déjà quelques mois: il n'y aura pas de "révolution" du Covid, c'était une évidence déjà l'année passée, c'est encore plus évident pour moi aujourd'hui.

Certains signes font dire à quelques uns que le biopouvoir recule et que l'édifice se fissure.

Je n'en crois rien, je pense même le contraire, le pouvoir a gagné cette première manche et il le sait.

Seul un événement d'envergure qui ne relèverait pas du "signe" mais bien d'un "cygne noir" serait de nature à renverser le cours des choses, pour reprendre la théorie développée par le statisticien Nassim Nicholas Taleb dans son essai "Le Cygne noir", théorie selon laquelle un certain événement imprévisible qui a une faible probabilité de se dérouler a de grandes conséquences et un rôle historique déterminant... lorsqu'il se produit, c'est la puissance de l'imprévisible.

Le cygne noir est l'illustration d'un biais cognitif. Les Européens ont longtemps cru que tous les cygnes étaient blancs avant de faire la découverte de l'existence des cygnes noirs en Australie.

Faisons le pari audacieux qu'il existe un cygne noir quelque part.

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