Suivi de l’essai clinique de Moderna à six mois : sûr et efficace ou Pfizer bis ?
TRIBUNE — Après l’étude de sécurité des données de l’injection Pfizer à six mois, qui n’ont jamais été révélées au public, proposons à présent le même exercice de décorticage des données de Moderna, publiées en novembre 2021, et dont personne n’a parlé.
Voir aussi : Essais cliniques Pfizer : "le gouvernement n'a pas respecté le principe de précaution"
Lorsque vous regardez la conclusion en première page, et qui est en gros la seule chose que lisent (ou pas) les professionnels de plateaux, ils écrivent simplement qu’il n’y a « aucun problème de sécurité ».
Comme vous allez le voir les données sont aussi désastreuses que celles de Pfizer.
Pour extraire les données importantes de ce suivi de l’essai clinique, il faut aller les chercher dans la partie « appendix », dont les non-scientifiques, les incompétents médecins de plateaux ou encore les agences de santé, semblent ignorer l’existence.
Le texte principal n’est qu’un vernis mensonger.
Le suivi d’un essai clinique doit normalement se faire sans que les participants sachent s’ils ont reçu le traitement ou le placebo. Mais Moderna, tout comme Pfizer, qui ne veut pas garder de groupe placebo afin de couvrir les effets secondaires de ses injections, a proposé aux personnes non vaccinées de recevoir le vaccin début 2021, invoquant là des raisons éthiques. Résultat : 99 % du groupe placebo est donc vacciné début 2021, durant la phase de suivi.
Par conséquent, le suivi de sécurité n’a été effectué que sur ~ 1 % de la totalité des personnes initialement vaccinées, ce qui rend cet exercice de suivi des effets secondaires de facto complètement biaisé, car il ne comporte pas assez de personnes pour détecter des effets rares (155 du groupe vacciné et 165 du groupe placebo).
Commençons par la vue d’ensemble de l’étude elle-même : résumé de la page 22, figure S2 :
Il n’y a une fois de plus aucun impact sur la mortalité, car nous voyons autant de morts dans le groupe vacciné (18) que dans le groupe placebo (18).
Après la vaccination du groupe placebo, un mort de plus a été déploré, ramenant à 19 le nombre de morts dans le groupe vacciné. Il y a donc plus de risque de mourir dans le groupe vacciné que dans le groupe non vacciné. L’essai clinique n’a jamais démontré que ces injections protègent des formes graves, ou de la mort.
En résumé :
Qu’en est-il des effets secondaires ?
Table S21 page 61 : Effets indésirables graves (hospitalisation et pronostic vital engagé)
Ce tableau montre qu’il y a 2,7 fois plus d’effets indésirables gaves et sévères dans le groupe vacciné (95) comparé au groupe placebo (35).
Table S24 page 65 : Paralysie de Bell → 2,7 fois plus dans le groupe vacciné que dans le groupe placebo !
Table S26 page 67 : Nombre de morts dans la phase en double aveugle → mensonges !
Ils commencent par mentir sur le nombre de morts dans la phase en double aveugle, qui ne sont pas de 16 et 16, mais de 18 (= 15+3) et 18 (=16+2), comme ils le reportent eux-mêmes à la page 22, figure S2 :
Tout comme pour le vaccin de Pfizer, il faut injecter 15 184 personnes pour sauver une vie, avec tous les effets secondaires associés et la mise en danger de personnes non à risque face à ce virus !
Statistiquement, ce vaccin n’empêche donc pas la mort par Covid-19, mais ce sont ces données qu’ils utilisent pour nous affirmer que le vaccin empêche les formes graves, les hospitalisations et la mort. Il est inacceptable que nos vies soient mises en danger par une telle fraude !
Tout comme pour les injections de Pfizer, les problèmes cardiaques représentent une partie importante des causes de mortalité : cinq dans le groupe placebo contre huit dans le groupe vacciné, soit 1,6 fois plus de risque de mourir de problèmes cardiaques après injection.
Puis, il faut rajouter tous les problèmes de myocardites chez les vaccinés avec les produits ARNm, qui n’apparaissent pas dans ce suivi et que nous savons aujourd’hui être un désastre sanitaire (et le pire est à venir). Les myocardites, mêmes subcliniques, conduisent dans les cinq ans, à plus de 50 % de mortalité.
Lire aussi : Myocardites chez les jeunes et les adolescents
Le 25 janvier 2022, la prestigieuse revue JAMA publiait une étude alarmante, passée bien sûr sous silence, au sujet de l’explosion des myocardites aux États-Unis rapportées dans les sept jours post injection Moderna et Pfizer. La prévalence atteignait jusqu’à 130 fois le taux attendu chez les plus jeunes.
Les graphiques ont été retrouvés grâce au compte Twitter @NiusMarco.Un autre mensonge dans ce tableau S26 est le nombre de crises cardiaques.
Tout comme démontré pour l’essai clinique de Pfizer, aux États-Unis, il est simplement impossible d’avoir uniquement un cas de crise cardiaque dans le groupe vacciné pour 15 184 injections. Le CDC américain rapporte chaque année en moyenne 659 000 morts d’arrêts cardiaques sur une population de 328 000 000.
Donc, ramené à 15 184 participants dans cet essai clinique, sur une période de six mois (la durée du suivi total), on aurait dû avoir 659 000/328 000 000*15 184*0,5 = 15,25 crises cardiaques dans chaque groupe (autour de 15)… mais il n’en est rien.
Par quel miracle la société Moderna arrive-t-elle à ne trouver qu’un seul cas dans le groupe vacciné et aucun cas dans le groupe placebo dans son essai clinique ? Aucune chance que cela arrive par hasard.
Tout comme pour les données de Pfizer, quelqu’un a forcément joué avec les données pour parvenir à ces chiffres ridiculement bas. Pourquoi personne n’a fait ce calcul de base en étudiant les données de l’essai clinique, ne serait-ce que poser la question ? Ces données ont forcément été falsifiées pour minimiser la prévalence de problèmes cardiaques. Qu’est-ce qui a donc aussi été caché, modifié ?
Tout ceci pose bien sûr la question de la sincérité de Moderna dans toute cette affaire et la véracité des données de cet essai clinique.
Résumé de cette mascarade d’essai clinique, truffé de mensonges et de manipulations de données :
Il ne fait aucun doute aujourd’hui que les effets secondaires de l’essai clinique de Pfizer ont été minimisés, et pourtant tout en ayant un vaccin trois fois plus dosé que celui de Pfizer (100 µg contre 30 µg), Moderna rapporte beaucoup moins d’effets secondaires. Nous savons, dans la vie réelle, que les injections Moderna provoquent beaucoup plus d’effets secondaires et de myocardites que les injections de Pfizer, et pourtant leurs données de suivi semblent plus favorables que celles publiées par Pfizer !
Ci-dessous les données comparatives Moderna / Pfizer :
Nous aurons bientôt un début de réponse, grâce à l’ordonnance d’un juge américain exigeant de la FDA qu’elle rende publiques les données de pharmacovigilance utilisées pour approuver le vaccin Comirnaty aux États-Unis, en août 2021.
Lire aussi : La justice américaine ordonne à la FDA de déclassifier les données du vaccin Pfizer
Après plusieurs manœuvres de la FDA et de Pfizer, dans le but d’empêcher la publication de ces données pendant 75 ans (!), ils doivent à présent commencer à les rendre publiques à partir du 1 mars 2022 :
- 10 000 pages les 1 mars et 1 avril 2022,
- 80 000 pages en mai, juin et juillet 2022
- 70 000 pages en août 2022
- 55 000 pages les mois suivants jusqu’à livrer les 459 000 pages de données.
Jusque-là, ils ont caché et nié les effets secondaires graves et les morts liés à ces injections en mettant toute leur énergie afin d’empêcher l’accès aux données de sécurité et aux contrats signés avec les États comme la France. La publication de ces données américaines va mettre un terme à ces mensonges et manipulations.
Pfizer a déjà prévenu ses actionnaires que la publication de ces données aura un impact négatif sur le prix de l’action, qui chute depuis, car les loups de Wall Street quittent le navire.
C'est encore pire côté Moderna, avec un prix de l’action qui chute en continu :
En conclusion : comme le dit le ministre Olivier Véran, Moderna et Pfizer, c'est effectivement la même chose : « la même soupe ! »
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