Amine Umlil sera auditionné au Sénat le 24 mai sur les effets indésirables du vaccin anti-Covid
Dans le cadre de l’enquête demandée par la commission des Affaires sociales du Sénat sur les effets indésirables des vaccins contre le Covid-19, le Dr Amine Umlil, responsable de la pharmacovigilance à l’hôpital de Cholet (Maine-et-Loire), sera auditionné le 24 mai 2022 de 14h à 16h par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst). L’audition sera publique et retransmise en direct sur Internet.
Lors de cette audition publique, un débat aura lieu avec les représentants des institutions chargées de la pharmacovigilance et de la campagne de vaccination contre le Covid-19.
Déclaration, analyse et communication autour des effets indésirables des #vaccins contre la #COVID19
— OPECST (@OPECST_) May 12, 2022
Mardi 24 mai à 14 heures, @leseul, @SoniadlpCaen et @flolassarade organisent une audition publique.
Suivre l'audition en direct et en différé : https://t.co/Vsr9bsFsnE pic.twitter.com/Gm06KaREKA
Le pharmacien des hôpitaux avait été auditionné une première fois, à huis clos, sur la même question le 8 avril, suite à une invitation de l’Opesct récéptionnée par l’intéressé le 23 mars. À cette occasion, le Dr Amine Umlil avait rédigé et transmis aux quatre rapporteurs un rapport de 92 pages intitulé Effets indésirables des vaccins contre la Covid-19 et système de pharmacovigilance français.
Cette enquête sur les effets indésirables des vaccins est diligentée suite à une pétition mise en ligne le 12 janvier sur le site web du Sénat « demandant la création d’une commission d’enquête sénatoriale sur les effets secondaires des vaccins contre le Covid-19 ».
Bien que le seuil des 100 000 signatures n’avait pas été atteint, le Sénat avait tout de même décidé le 9 février de répondre à la pétition en saisissant l’Opecst, une décision motivée, selon la commission des Affaires sociales, par la volonté de « répondre aux inquiétudes qui s'expriment ». Cette initiative intervenait au moment où des routiers se rendaient à la capitale dans le cadre du Convoi de la liberté.
Si la pétition réclamait la création d'une commission d'enquête sénatoriale sur les effets secondaires des vaccins contre le Covid-19, toutefois, la commission des Affaires sociales du Sénat a préféré plutôt faire appel à l'expertise de l'Opecst, un organe composé de 18 députés, 18 sénateurs, et d'un conseil scientifique de 24 personnes, a-t-elle fait savoir le 9 février dans un communiqué.
Voir aussi : Effets secondaires : Michèle Rivasi reçoit Christine Cotton pour le récit de son audition à huis clos
Amine Umlil sera candidat aux législatives
Quatre jours après un tweet laissant entendre qu’il serait candidat dans le cadre des élections législatives, Amine Umlil a annoncé sur son blog, mardi 10 mai, qu’il représentera Debout la France dans la quatrième circonscription de Vendée, celle des Herbiers et de Montaigu.
Son objectif est commun à celui du parti de Nicolas Dupont-Aignan, écrit-il : obtenir « la suppression définitive de tout passe sanitaire ou vaccinal et la réintégration des soignants exclus ».
"Élections législatives 2022 : le fondement d’une candidature" :https://t.co/SsK4MQm3qG https://t.co/GtUcQrHkZY
— Amine Umlil (@amine_umlil) May 10, 2022
« Suite à l’aimable proposition de Debout la France, […] j’ai décidé de mettre à disposition mes connaissances et compétences acquises au service de cet objectif. » Un combat que le pharmacien de 51 ans, non encarté, mène depuis l’irruption de la crise du Covid-19.
Suspendu pour ne pas s'être conformé à l'obligation vaccinale, débouté de sa requête devant le Conseil d’État, le 22 avril, Amine Umlil est en conflit ouvert avec le directeur de l’hôpital de Cholet, Pierre Vollot. Celui-ci lui reproche un usage abusif de sa fonction de responsable, depuis 2015, du Centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques et d’émettre une « critique violente de la politique de santé publique gouvernementale », incitant à « l’indiscipline collective ».
Amine Umlil avait déjà remporté une première victoire juridique face au prédécesseur de M. Vollot, Denis Martin, qui, rapporte-t-il, avait tenté de le « virer ».
Voir aussi : Le Dr Amine Umlil, pharmacologue et juriste, intimidé par sa direction
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