Benoît Hamon : "l'UMP n'arrive pas à sortir de l'ambiguïté face au FN"
Le FN premier et le PS deuxième au premier tour des législatives partielles dans le Doubs
"Je retiens que Frédéric Barbier (candidat PS, NDLR) est au second tour et que la gauche doit se rassembler face au Front national. (…) On ne peut pas rappeler tous les jours que la République est en danger et ne pas se rassembler face à ceux qui incarnent ce danger".
"Je ne dis pas que ce premier tour est un formidable succès pour la gauche".
L'UMP divisée sur l'idée d'un front républicain face au FN
"Ce signe égal, que la droite met entre le PS et le FN qui seraient aussi nocifs l'un que l'autre pour la France, montre l'ambiguïté considérable de l'UMP face aux thèses du FN. Cette ambiguïté dont elle n'arrive pas à se sortir".
"Il n'y a pas eu d'effet Syriza sur une élection dans le Doubs, il n'y a pas non plus eu d'effet Sarkozy".
Les conséquences de la victoire de Syriza en Grèce
"Ma gauche, c'est celle de Syriza et d'autres. Je me revendique d'appartenir à une famille politique, les socialistes de France même s'il y a des débats entre nous".
"Ce que montre l'élection de Syriza, c'est que l'austérité ne marche pas. Ils (les Grecs, NDLR) étaient endettés, ils le sont plus encore. Ces mesures ne sont pas efficaces".
"Ce qui se passe en Grèce est intéressant car cela rouvre le débat au sein de l'Union européenne sur l'austérité".
Les divisions au sein du PS et l'"apartheid" de Manuel Valls
"Je ne suis pas à des années-lumière (du gouvernement, NDLR), j'ai quitté le gouvernement sur un désaccord d'ordre économique".
" (Sur l'apartheid), je suis en désaccord avec le terme car je ne pense pas qu'on puisse comparer la France à l'Afrique du Sud, mais je suis d'accord avec le constat".
"S'il y a apartheid en France et que la République est en danger, il faut –comme le disait Tony Blair- être dur avec le crime et avec les causes du crime. Cela suppose des politiques publiques qu'on hisse à un plus haut niveau".
Une mesure prioritaire à proposer
"On a l'une des écoles les plus inégalitaires et les enseignants parmi les moins payés d'Europe. Il faudrait que les enseignants (du primaire, NDLR) accompagnent mieux et soient rémunérés pour cela. (…) Si on pouvait porter leur prime de 400 euros à 1.200 euros, on aurait un moyen pour que les enseignants améliorent le suivi".
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