Claude Guéant ? un bon préfet, ministre bof et mauvais parachuté, résume Thierry Solère
Oui, mais non. Dans l'émission .pol diffusée, jeudi 10, sur le Web par le Lab d'Europe 1 en partenariat avec le JDD, Linternaute.com et le Huffington Post Thierry Solère, député LR, était invité à dire du bien pendant une minute soit de Michel Sapin soit sur Claude Guéant. C'est le second qu'il a choisi d'encenser. Enfin en apparence.
Thierry Solère, qui est également président du comité d'organisation de la primaire de la droite et qui avait battu en 2012 Claude Guéant aux élections législatives des Hauts-de-Seine a déclaré vouloir: "parler de sa carrière ancienne". En effet, l'ancien ministre de l'intérieur de Nicolas Sarkozy a été préfet notamment aux Antilles ou en Bretagne avant de s'installer à l'hôtel de Beauvau.
Thierry Solère débute sa légère éloge par: "Je crois que ça a été un très grand préfet. Et dans tous les endroits où il est passé, je pense notamment aux Antilles, en région Bretagne, il a laissé le souvenir de quelqu'un de très précis, qui travaillait en harmonie avec tous les services de l'État, avec une vraie autorité, mais également avec les élus locaux. À gauche comme à droite, il a laissé ce souvenir formidable. Ensuite, il a accompagné Nicolas Sarkozy, il a été le directeur de sa campagne présidentielle en 2007. Je vais vous dire, c'est binaire: il a été un bon directeur de campagne puisque Nicolas Sarkozy a gagné".
Mais le député LR a aussi été plus que tempéré à propos de son ex-adversaire politique. En effet, Thierry Solère a ensuite ajouté: "et puis il a été ministre de l'Intérieur. Moi je pense que c'est une erreur, c'est un sentiment très personnel qui n'est pas contre Claude Guéant, de mettre un militaire ministre de la Défense ou un préfet ministre de l'Intérieur. [...] Je pense que ça n'a pas été le meilleur ministre de l'Intérieur du gouvernement".
Puis le député n'a pas manqué d'attaquer Claude Guéant sur l'élection qui les avait vus se confronter en 2012 aux législatives: "et enfin, il s'est parachuté chez moi dans ma ville de Boulogne-Billancourt, considérant que maintenant qu'il n'était plus au gouvernement, on allait lui offrir une place de député. Bah en démocratie, on n'achète pas les places de député".
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