Départementales 2015 : Nicolas Sarkozy confirme la stratégie du "ni-ni" pour le second tour

"L'UMP n'appellera à voter ni pour le FN -avec qui nous n'avons rien en commun-, ni pour les candidats de gauche -qui n'ont rien à apporter au pays", a lancé Nicolas Sarkozy ce dimanche soir en référence au second tour des élections départementales qui aura lieu dimanche 29.

Alors que les estimations de ce dimanche 22 donnaient l’UMP grand vainqueur du premier tour des élections départementales avec 32% des voix environ, Nicolas Sarkozy s’est félicité de "ce premier tour (qui) montre la profonde aspiration des Français à un changement clair qui concerne les départements". "Si nos compatriotes se sont massivement détournés de la gauche, ils ont le sentiment qu’on ne cesse depuis trois ans de leur mentir", a lancé le chef de l’UMP dans sa première réaction après le scrutin.

"Dans un grand nombre de départements ce soir, les conditions d’un basculement massif en faveur de la droite républicaine et du centre sont réunies", a déclaré l'ancien président de la République, qui a ensuite tenu à s'adresser aux électeurs du Front national. "Nous entendons leurs exaspérations, mais rappelons que ce parti qui a le même programme économique que l’extrême gauche n’apportera aucune solution", a-t-il assuré.

L’ancien chef de l’Etat en a donc profité pour confirmer la stratégie du "ni-ni" pour le second tour qui aura lieu dimanche 29. "L'UMP n'appellera à voter ni pour le FN -avec qui nous n'avons rien en commun-, ni pour les candidats de gauche -qui n'ont rien à apporter au pays"."Voter dimanche prochain pour les candidats de la droite républicaine et du centre est la seule alternative", a-t-il insisté.  

"J’ai conscience de la responsabilité qui pèse désormais sur notre famille politique. C’est dans cet esprit que je continuerai à faire de l’unité et du rassemblement de notre famille politique notre priorité, condition pour l’alternative républicaine que les Français attendent avec impatience", a continué Nicolas Sarkozy, avant de conclure, sûr de lui: "mes chers compatriotes, l’alternance est en marche, rien ne l’arrêtera".