Evacuation musclée place de la République : une soirée explosive pour le ministre de l’Intérieur
L’évacuation violente de la place de la République, occupée par des militants et des migrants lundi soir, crée la polémique le jour même du vote sur la proposition de loi pour la Sécurité globale à l'Assemblée. Gérald Darmanin parle d’ « images choquantes ».
« La constitution de tels campements, organisée par certaines associations, n’est pas acceptable. La préfecture de police a donc procédé immédiatement à la dispersion de cette occupation illicite de l’espace public »
Le journaliste @RemyBuisine violemment pris à parti par la police lors de la manifestation sauvage des #Migrants pour demander un hébergement pic.twitter.com/zvNl0wmXt5
— Xenia__Sputnik (@XseniaSputnik) November 23, 2020
« Vous m’avez violenté, vous m’avez frappé trois fois durant la soirée, il faut arrêter maintenant. Ce n’est pas que respecter la presse, c’est respecter les gens »
Gérald Darmanin renvoie donc la patate chaude au donneur d'ordre, le préfet de police de Paris. Bête noire des manifestants, Didier Lallement a déjà été mis en cause pour certaines paroles (« on n’est pas dans le même camp, madame ») et pour certains ordres, dont l’utilisation de drones et le nassage de manifestants. Les prochains jours nous diront si le préfet servira, ou non, de fusible.
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