François Bayrou : "on a l'impression d'une délivrance"

Auteur(s)
AZ
Publié le 10 décembre 2014 - 09:37
Image
François Bayrou en mai 2014.
Crédits
©Witt/Sipa
François Bayrou en mai dernier.
©Witt/Sipa
François Bayrou était l'invité de France Info ce mercredi matin. Alors que l'ex-otage, Serge Lazarevic, faisait son retour en France, le président de Modem et maire de Pau est revenu avec émotion sur cette nouvelle libération.

Libération de Serve Lazarevic

"Pour une fois qu'on peut avoir une bonne nouvelle, il faut la savourer en pensant à celui qui est libéré, en pensant à sa famille et en pensant aussi, hélas, aux autres otages qui ont perdu la vie".

"J'ai adopté une attitude simple. Je fais confiance à ceux qui ont la responsabilité de la situation. Je fais confiance aux gouvernants, aux services secrets. Bien sur qu'il y a des contreparties".

"C'est aussi l'honneur de la France de dire qu'elle n'abandonne pas les siens. Mais je connais toute la faiblesse et tous les pièges de ce raisonnement parce que ça veut dire que l'on donne à nos otages une valeur particulière aux yeux de ceux qui font commerce".

"Il faut qu'il y ait une solidarité à l'égard de ceux qui ont la lourde responsabilité du destin et du sort des otages".

Succès personnel de François Hollande

"S'il avait échoué, il y aurait eu naturellement des reproches. Il faut afficher la solidarité de la nation autour de ceux qui ont la responsabilité de ces situations de crise. Rien n'est simple dans toutes ces choses. Moins on en dit et mieux ça vaut".

"Il faut dire un mot des services spéciaux. Ce sont des gens dont on ne parle jamais mais qui assument une part très importante du travail en prenant des risques qui les conduisent parfois au pire et il faut dire un mot des pays amis qui nous ont aidés".

Arrivée en direct de Serge Lazarevic

"Comme tout le monde je trouve que c'est très émouvant. Il n'y a rien de plus bouleversant et affectueux que des gens qui se retrouvent après avoir eu une lourde et très inquiétante séparation. On a l'impression d'une délivrance et d'un accomplissement. C'est très chaleureux. C'est un moment d'espoir".

"C'est un moment heureux. Il faut le prendre comme tel sans en faire une surinterprétation politique".

Méthode Hollande: "C'est exactement la même méthode que ceux qui étaient en place avant. Cette méthode est la méthode des officiels français. Et j'espère qu'elle n'aura pas à être trop souvent activée".

Loi Macron

"Ça ressemble beaucoup à une montagne qui accouche d'un troupeau de petites souris. Il y a là-dedans des mesures positives. Comme par exemple relier des villes de France en autocars".

Travail dominical: "Si on a des exceptions dans les zones touristiques avec quelques dimanches par ans, bon pourquoi pas".

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.