François Fillon "convaincu" de sa victoire à la primaire

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 21 janvier 2016 - 10:08
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©Benoît Tessier/Reuters
"Je suis un candidat libre qui n'est candidat à aucune autre fonction que celle de président de la République", a déclaré François Fillon.
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François Fillon était ce matin l'invité d'Europe-1. L'ancien Premier ministre et candidat à la primaire de la droite s'est posé comme le seul à avoir tiré des leçons des échecs passés de la gauche et de la droite. Il a également vivement critiqué les politiques actuelles de l'Union européenne.

Manuel Valls à Davos

"Ça ne me choque pas que le Premier ministre aille écouter tous les acteurs de l'économie mondiale à condition qu'il les écoute et qu'il n'aille pas simplement se montrer à Davos, qu'il en tienne compte pour réformer la France, ce qu'il ne fait pas . C'est ce qu'on a vu avec le plan pour l'emploi qui est vide".

"J'ai été à Davos en pleine crise en 2008  et personne ne peut contester que la France jouait un rôle important. (...) Nous étions au début d'un quinquennat et l'élan réformiste a été brisé par la crise financière et une forme de routine que je veux combattre".

"J'ai vu que la ministre de la Santé allait aussi à Davos. Tout le gouvernement est à Davos mais c'est une conversion tardive et suspecte".

 

L'Europe marquée par la montée du populisme et de la xénophobie

"C'est le problème le plus grave auquel nous sommes confrontés et qui me met en colère: la passivité face au délitement européen. L'Europe se couche sur le traité transatlantique, est incapable d'avoir une politique des réfugiés, elle laisse faire la fermeture des frontières et vient d'enclencher toute seule une négociation avec Chine pour la reconnaître comme une économie de marché, ce qui serait une catastrophe. L'Europe se défait et personne ne fait rien, surtout pas la France".

"La solution c'est une nation française forte qui conduirait un nouveau projet européen construit sur quelques sujets: une monnaie forte, l'immigration, une défense commune, le numérique et l'innovation. Que l'Europe s'occupe de ça et laisse le reste aux Etats".

"Le seul endroit d'où peut venir un espoir c'est la France mais pour cela il faudrait que le président de la République se bouge".

 

Les primaires de la droite en novembre prochain

"Quand on rentre dans une compétition, on imagine tous les scénarios, mais je suis un candidat libre qui n'est candidat à aucune autre fonction que celle de président de la République car je pense être le seul à avoir tiré des leçons des échecs collectifs sur le chômage, à avoir une méthode à un an des élections qui peut permettre le changement radical. Je ne m'associerai à aucun autre candidat. Je ne joue pas pour me placer".

"Combien de favoris se sont effondrés? Les favoris comme d'habitude ne seront pas au premier rang car ce sont les Français votent, pas les médias ni les instituts de sondages ni les observateurs".

 

Nicolas Sarkozy sort un livre dans lequel il fait l'inventaire de ses succès et échecs.

"Je ne me situe pas du tout par rapport Nicolas Sarkozy mais par rapport à un projet politique que je défends".

"J'ai ma part de responsabilité et j'ai fait mon autocritique depuis trois ans et j'en tire les enseignements. On me l'a assez reproché, surtout Nicolas Sarkozy, puisqu'apparemment, il ne fallait pas le faire".

"J'ai appris qu'on pouvait faire des erreur à condition d'en tirer les conséquences et de ne pas les répéter".

 

Pense-t-il pouvoir remporter la primaire?

"Non seulement je pense que je peux, mais j'en suis convaincu".

 

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