Fusillade à "Charlie Hebdo" : les premières réactions
Le siège du journal satirique Charlie Hebdo a été victime ce mercredi matin d'une attaque menée par au moins deux hommes armées de Kalachnikov et d'un lance-roquette, faisant au moins 11 morts et 5 blessés, selon les premeirs bilans de sources proches de l'enquête. Les attaquants ont pu prendre la fuite en voiture (une Citroën DS noire) en direction de la porte de Pantin où ils auraient arrêté un automobiliste pour lui prendre son véhicule, selon des témoins.
Le journal était sous protection policière depuis l'affaire des caricatures de Mahomet en 2012. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et la maire de Paris, Anne Hidalgo, se sont rendus sur place. Le président de la République devrait, quant à lui, arriver à la rédaction du journal en début d'après-midi.
Sur Twitter, de nombreux hommes et femmes politiques ont fait part de leurs réactions suite l'annonce de cette nouvelle. La présidente du Front national Marine Le Pen a fait part de sa "solidarité totale avec Charlie Hebdo, nos policiers et les familles des victimes de cette lâche attaque en plein cœur de Paris!".
Pour le maire de Nice, Christian Estrossi, "nous ne connaissons pas tous les détails mais cette attaque contre Charlie Hebdo est inadmissible & intolérable!".
Même consternation chez Olivier Faure, porte-parole du PS, qui exprime son émotion, sa colère et sa consternation dans un message déposé sur le réseau social.
Pierre Laurent, secrétaire général du PCF, annonce pour sa part: "je me rends au siège de Charlie Hebdo. Solidaire, frappé par l'horreur. Pensée pour l'équipe et leurs proches".
Cécile Duflot (EELV) a expliqué quant à elle être "totalement sous le choc de ce qui est arrivé à Charlie Hebdo.. Pensées fortes à toute l'équipe du journal et à leurs proches".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.