Gilets jaunes : Christophe Chalençon et ses "paramilitaires" prêts à "un coup d'Etat"
Le gilet jaune médiatique Christophe Chalençon a une nouvelle fois affirmé que la France se préparait à la "guerre civile". La presse italienne a rapporté jeudi 14 ses propos dans lesquels il assure: "Nous avons des paramilitaires prêts à renverser le gouvernement".
Il s'était déjà illustré en en appelant à l'armée française et se préparant à une "guerre civile", avec le résultat que l'on connaît. Le gilet jaune Christophe Chalençon a récidivé jeudi face à la presse italienne, menaçant de renverser le gouvernement.
Son premier appel au soulèvement et à la prise de pouvoir par le général de Villiers (ancien chef d'Etat-major des armées) n'ayant pas pris, il compte cette fois-ci s'appuyer sur des "paramilitaires".
"En France, nous sommes prêts pour le coup d'Etat et la guerre civile", a-t-il affirmé dans un reportage de l'émission Piazzapulita sur la septième chaîne italienne. Il assure avoir à disposition les ressources nécessaires pour renverser les institutions:
"Nous avons des paramilitaires prêts à intervenir parce qu'ils veulent aussi renverser le gouvernement (...) Aujourd'hui, tout est calme, mais nous sommes au bord de la guerre civile. Des solutions politiques doivent donc être trouvées très rapidement, car derrière nous, il y a des gens prêts à intervenir n'importe où. Certaines personnes qui se sont retirées de l'armée et qui sont contre le pouvoir".
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Au cours de cet entretien, il évoque également sa volonté de se rapprocher des "grillini" du Mouvement 5 étoiles, parti populiste italien fondé sur des concepts plutôt de gauche mais qui défend également des thèses d'extrême droite. Le gilet jaune affirme avoir été contacté par certains représentants du mouvement et se dit convaincu que cette réunion "marquera l'histoire de la France".
"Aujourd'hui c'est aux militaires à entrer en jeu pour permettre la mise en place de ce gouvernement de transition", affirmait fin décembre Christophe Chalençon, martelant à l'époque "début janvier, c'est inévitable, nous allons partir à la guerre civile. C'est inévitable".
Parmi les premières figures médiatiques à émerger au sein des gilets jaunes fin 2018, Christophe Chalençon a vite été mis à l'écart, illustrant le problème de la représentativité. Beaucoup ont dénoncé un individu qui profiterait du mouvement pour faire la promotion de thèses extrêmes, xénophobes ou racistes. Aux "citoyens qui essaient de le salir" , il avait alors promis: "après ce combat je les retrouverai tous. Un par un".
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