Un oiseau de - très ! - mauvais augure

Selon la docteure Caroline Pouget, éminente dermatologue, Édouard Philippe souffre de « pelade » : une maladie auto-immune. Le corps fabrique des anticorps qui attaquent nos cheveux et nos poils.

Malheureusement pour le contribuable français, et c'est encore lui qui va se faire ratiboiser, si l'ex-premier Premier ministre d'Emmanuel Macron qui lui succède en 2027.

Le même empire ou en pire au choix. Et surtout, en état de récidive !

Vous connaissez l'adage : « L'assassin revient toujours sur les lieux de son crime. ». Voici peut-être une des raisons qui poussent ce haut membre du groupe Bildenberg à vouloir participer de nouveau au Conseil des ministres, dans 30 mois, mais cette fois-ci en tant que président de la République.

Mince ! Voilà effectivement ce qui n'arrangerait pas nos affaires, dis-je ici comme citoyen lambda. « Youpi ! Excellente nouvelle. », dirais-je, à l'inverse, si j'étais un des ultra-riches qui se sont déjà fortement goinfrés sur nos impôts depuis sept ans, au moins autant grâce à Édouard Philippe qu'à Emmanuel Macron, placé par eux à l’Élysée parce qu'il avait fait ses preuves sous François Hollande.

Eh oui ! C'est durant l'office d'Édouard Philippe à Matignon, pendant les trois premières années du premier mandat d'Emmanuel Macron (du 15 mai 2017 au 20 juillet 2020), que sont intervenus, les cadeaux les plus lucratifs faits depuis sept ans par la Macronie aux 500 Français les plus riches.

Ah ça ! S'il revient aux affaires, la « pelade », c'est nous, les autres Français, qui allons la subir. C'est « jusqu'à l'os » qu'il va nous peler, cette fois-ci. Le peu de viande qu'il y restera, sur l'os, après que Michel Barnier aura terminé de nous peler, lui aussi, Édouard Philippe va nous l'enlever.

Si tant est, évidemment, qu'il reste encore quelque chose à nous piquer d'ici à 2027. Oui. Si d'ici là nous ne sommes pas déjà « heureux » de ne plus rien posséder, comme cela nous a été annoncé, promis par le mentor officiel d'Édouard Philippe comme président du groupe Bildenberg : Klaus Schwab.

Diplômé de Sciences Po et de l’ENA, membre du Conseil d'État, Édouard Philippe a tout d'abord, milité dans les années 1990 au Parti socialiste, où il a soutenu Michel Rocard. Ensuite, premier retournement de veste, il s'est tourné vers la droite. Là, il a participé à la création de l'UMP, en 2002, au côté d’Alain Juppé, et après avoir été son assistant au ministère de l'Écologie en 2007 sous l'ère Sarkozy, il a rejoint l'entreprise Areva et y œuvra en tant que lobbyiste. Lobbyiste chèrement payé dont le passage sera remarqué, outre par des soupçons importants de conflits d’intérêt, mais aussi comme un « mystère autour de ce qu’il faisait là, hormis une forme de pillage industriel » dit-on en interne. Puis en 2017 il a rejoint Emmanuel Macron. Deuxième retournement de veste... en attendant le troisième. Un classique en politique française de « la girouette en costard qui ne veut plus de mousse au chocolat » !

ARA, le regretté dessinateur de France-Soir, emporté par la maladie le 7 novembre 2024, nous avait gratifié de ce dessin.

Donc, à l'instar de Jean-François Copé, il s'y connaît, lui aussi, Édouard Philippe, en « côté obscur » et comme je l’ai écrit dans un édito précédent : « les masques tombent en même temps dans plusieurs pays ! » La farce politique qui nous est jouée par toutes ces marionnettes parasites, et dont hélas nous sommes les dindons.

N'oublions pas non plus que comme Premier ministre d'Emmanuel Macron, Édouard Philippe nous a fourgué l'application « TousAntiCovid Verif ». Il n'a pas manqué de fourguer aussi les lecteurs spécialisés dont tous les patrons de PME dont l'activité fut soumise à ce pass de la honte ont dû faire l'acquisition. C’est aussi sous sa gouverne, que la science de l’IHU Méditerranée fut mise de côté, Édouard Philippe, laissant pour cette fois à Emmanuel Macron l’occasion de se rendre à Marseille rencontrer un des plus respectés infectiologues, le professeur Raoult. Et, c'est encore sous lui que de nombreux mensonges virent le jour, tant sur la pseudo-efficacité (non scientifiquement démontrée) des confinements ou encore des dépenses à outrance avec son ministre de la Santé Olivier Véran.

« Fourgué », ai-je dit, car qui a vendu cette application à l'État et obtenu le marché de ces lecteurs ? Gagné ! Une entreprise dont Édouard Philippe serait un des dirigeants/actionnaires.

On s’interroge alors si l'émission télévisée préférée d'Édouard Philippe n’est pas « Plus belle la vie ? » « Je n’ai pas peur du match », a-t-il déclaré à ses amis et perroquets du Figaro, à propos de 2027.

Pardi ! Quand on pense connaître l'issue de la rencontre avant même que celle-ci n'ait eu lieu, et que l'issue consiste en la victoire qui vous a été attribuée en coulisses par ceux qui y tirent les ficelles (1), monsieur Philippe, il est aisé de ne pas avoir peur. Il faudra quand même aller voir du côté du Havre et de son port afin de comprendre les obscures relations qui y existent notamment sur certains prêts des membres de la communauté portuaire. De plus, le conflit juridique autour des couts de sa protection juridique vient de prendre un nouveau tournant. Alors à Laurent Wauquiez les diners à 1200 euros par personne sans qu’il n’en connaisse le cout et à Edouard Philippe les magouilles sur le cout de sa protection fonctionnelle ! (qui vient de lui être retirée).

En campagne sur le terrain, Monsieur Philippe a dit qu'il veut « croire que la clarté de son ambition sera un avantage pour s’imposer face à Gabriel Attal. »

Ah bon ? Serait-ce donc cela qui a été décidé avec force d’éloges obscures, que nous ne saurions « en connaitre », pour 2027 ? Attal ou Philippe.

Il y a dans ce menu « entrée ou dessert » un goût de réchauffé fortement indélicat. J'entends pas là toujours quand comme vous et moi, on ne fait pas partie des 500 Français les plus riches. Pour eux, diantre ! C'est tout le contraire. Cette formule a plutôt à nouveau des odeurs de festin.

Et Édouard Philippe ayant ajouté en guise de conclusion que, s’il est élu, il pense « pouvoir ravir une majorité pour transformer le pays », et le sortir d’un « désordre » qu’il attribue aux décisions du chef de l’État actuel, je peux, moi, ici, en guise de conclusion, dire que le troisième retournement de veste d'Édouard Philippe que je vous ai annoncé plus haut être en attente, est effectif.

En juin 2024, France-Soir écrivait : « Après dix ans de Macronie, les Français seront-ils tentés d’élire une girouette politique opposée à la transparence, associé à la réforme des retraites et à l’inscription de l’état d’urgence dans le droit commun... rien n’est moins sûr, par les temps qui courent. Son changement physique aidant le chaland à oublier les turpitudes du passé. » Avec l’élection de Trump et son équipe anti corruption-anti magouille, ainsi que les rapports et audits sur la gestion de la crise sanitaire et son cout exorbitant, il se pourrait bien qu’Edouard Philippe ne trompe plus personne et soit vite perçu comme un oiseau de -très - mauvaise augure.

(1) car comme Laurent Fabius s'est amusé à le rappeler trois jours avant l'élection présidentielle 2022, occasion durant laquelle il a prédit une victoire d'Emmanuel Macron avec 58% des suffrages exprimés, contre 42% à Marine le Pen (à savoir pile exactement le résultat final) :

« Ce n'est les votes qui comptent, c'est ceux qui comptent les votes. »

Il citait là Joseph Staline. Le seul membre du Gouvernement de Lénine qui n'était pas Juif. Aussi, s'il vous plaît, n'allez pas me traiter d'antisémite. J'en ai déjà bien assez - trop ! - avec l'étiquette « complotiste » qui m'a été collée par la Miviludes.