Grèves : Wauquiez comprend que "les gens expriment leur violence"
Les mouvements sociaux traduisent "une colère de la France qui travaille", a jugé ce mardi 26, journée de mobilisation dans le public et le privé, Laurent Wauquiez, secrétaire général du parti Les Républicains.
"C’est pas une colère sociale, c’est une colère de la France qui travaille", a déclaré M. Wauquiez sur RMC et BFMTV. "C’est ça que le gouvernement a totalement sous-estimé depuis quatre ans. Ils ont assommé toute cette France-là de charges, de contrôles, d’impôts, et aujourd’hui ce qui explose, c’est le ras-le-bol de cette France qui travaille".
M. Wauquiez a appelé à "revenir à des principes de bon sens": "baisser la dépense publique pour éviter d’avoir la spirale en France +augmentation de la dépense publique, augmentation des impôts, désespérance de la France qui travaille+".
"Quand on en est réduit à ça, je comprends que les gens expriment leur violence", a-t-il ajouté, reconnaissant que "pour ceux qui sont aujourd’hui sur la route, ceux qui sont sur le périphérique, c’est inacceptable, c’est exaspérant". "Mais je crois qu’il faut que l’on comprenne que c’est pas juste la colère des taxis, c’est pas juste la colère des agriculteurs, c’est à un moment cette France qui bosse, elle n’en peut plus".
Vingt personnes ont été interpellées mardi matin en Ile-de-France lors des manifestations de chauffeurs de taxi contre la concurrence des véhicules de transport avec chauffeur (VTC).
M. Wauquiez a par ailleurs indiqué que la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont il est le président, ne participerait pas au plan de formation initié par le gouvernement. "Je ne participerai pas à un plan de formation qui est de la poudre aux yeux (...) En matière d’emploi, j'en ai assez qu'on mente aux Français, on n'inversera pas la courbe du chômage à coups de formations bidons ni de contrats aidés".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.