Hollande est gras et homophobe selon Griveaux
Alors qu'Emmanuel Macron vient d'achever sa visite aux Etats-Unis, son prédécesseur François Hollande s'est amusé à commenter la relation qu'entretient le président de la République avec Donald Trump. Sur le plateau de Quotidien mercredi 25 au soir, l'ancien chef de l'Etat s'est étonné des différentes marques d'amitié et d'affection qu'ils se portent et s'est même permis une petite blague qui a bien fait rire le public. "Emmanuel Macron est plutôt ce qu'on pourrait dire passif dans le couple", a-t-il déclaré dans l'émission de TMC.
Mais rapidement, François Hollande s'est attiré les foudres du gouvernement à commencer par le porte-parole Benjamin Griveaux. Il "avait déjà du mal à incarner la fonction présidentielle lorsqu'il était en exercice. Manifestement, il a encore plus de mal à incarner la fonction et la décence qui siéraient à un ancien président de la République", a-t-il déploré précisant qu'il s'agissait d'un "humour gras avec une touche d'homophobie".
Même son de cloche pour Bruno Le Maire qui a lui aussi taclé l'ancien chef de l'Etat. "Je vais vous dire le fond de ma pensée: j'ai toujours trouvé que François Hollande n'avait pas été à la hauteur de sa tâche de président de la République. Mais avec ces propos, il est en dessous de tout", a déclaré le ministre de l'Economie et des Finances au micro de BFMTV jugeant ses propos "indignes".
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Et ces déclarations ne sont pas les seules à avoir froissé le gouvernement. Face à Yann Barthès, l'ancien président n'a pas été tendre avec son successeur, accusant Emmanuel Macron d'être le "président des très riches". Une nouvelle fois, le gouvernement a réagi et c'est Edouard Philippe qui s'est exprimé sur le sujet au micro d'Europe 1 "Je pense que François Hollande est amer, et l'amertume est un poison de l'esprit. Tout cela a une tonalité très marquée par l'amertume, je trouve ça très triste", a asséné le Premier ministre.
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