Hulot : "c'est mon ultime expérience publique"
Nicolas Hulot a assuré jeudi que son poste de ministre de la Transition écologique et solidaire serait pour lui son "ultime expérience publique".
"J'aurai un plaisir monstrueux à retourner dans l'ombre", a-t-il dit sur BFM-TV, niant toute appétence nouvelle pour la fonction politique.
"D'ailleurs je peux vous dire c'est mon ultime expérience publique. Après, une fois que l'expérience aura été faite, je m'occuperai de mes enfants, de ma famille, de mes amis et accessoirement un petit peu de moi-même".
Est-il tout de même "heureux", notamment après l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes? "Non, car l'enjeu que je porte est bien au-delà de cela, et je ne suis pas en quête de trophées", a-t-il répondu. "Être heureux? Peut-être qu'un jour je serai satisfait si sur 3 ou 4 domaines j'ai créé les conditions d'une transition irréversible comprise et acceptée par les citoyens".
"Pour être heureux il faudrait qu'être ministre soit une fin en soi, il faudrait être ignorant de ce qui va nous arriver si nous ne réussissons pas", a-t-il ajouté.
En attendant, il a de nouveau dit apprécier être dans ce gouvernement: "les relations avec Emmanuel Macron et Edouard Philippe sont rationnelles, ce sont des dialogues, des échanges, chacun fait un pas vers l'autre".
"Edouard Philippe m'a dit +tu vas voir, on va surprendre tout le monde+. Les gens s'attendent à ce que l'on s'oppose, mais (non car) on a envie de réussir", a-t-il ajouté, se disant aussi "bluffé" par le personnage Macron et sa "conversion" à plus d'écologie.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.