Inondations : Royal craint de découvrir d'autres victimes lors de la décrue
"La décrue va être très lente" dans les régions inondées en France et il "est à craindre (...) qu'on puisse découvrir des victimes", a déclaré ce vendredi 3 la ministre de l'Environnement Ségolène Royal sur France 2. "Le travail de reconstruction va être lent" dans les zones sinistrées, "ça prendra plusieurs semaines", a estimé Ségolène Royal qui "souhaite que l'on puisse accélérer les indemnisations, les solidarités".
Interrogée sur un possible lien de ces inondations avec le réchauffement climatique, elle a souligné qu'"à partir d'un seul phénomène, on ne peut pas généraliser". "Il faudrait qu'il y ait plusieurs phénomènes de ce type pour dire qu'il y a un lien", a-t-elle dit. "Le réchauffement climatique accentue les précipitations", a-t-elle toutefois noté. "Quand il pleut, il pleut plus violemment". "Il y a un travail d'urgence" à mener pour faire face aux inondations, et "un travail de fond, c'est l'enjeu de la Cop 21", a-t-elle souligné.
Jeudi, un cavalier a été "emporté par les eaux" de l'Yerres à Évry-Grégy-sur-Yerre, selon la préfecture de Seine-et-Marne. Le cheval a pu regagner la berge mais le corps de l'homme de 74 ans a été retrouvé deux heures plus tard par les pompiers, en aval de la rivière, ont précisé les gendarmes à l'AFP. Mercredi, le corps d'une femme de 86 ans avait été retrouvé dans son pavillon inondé, toujours en Seine-et-Marne. Après des versions contradictoires, une autopsie est prévue ce vendredi pour déterminer si son décès est lié aux inondations.
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