La Fête de L'Huma a 80 ans

Auteur(s)
VL
Publié le 11 septembre 2015 - 13:49
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Shaka Ponk à la Fête de l'Huma en 2013.
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©Fête de l'Humanité/Facebook
Shaka Ponk (ici en 2013) sera de nouveau à la Fête de L'Huma cette année.
©Fête de l'Humanité/Facebook
La 80e "Fête de L'Huma" se tient à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) à partir de ce vendredi 11 et jusqu'au dimanche 13. Comme chaque année, des centaines de milliers de personnes sont attendues pour cette fête musicale et politique.

A la fois rassemblement politique et évènement culturel, la Fête de L'Humanité célèbre cette année son 80e anniversaire dans le Parc départemental Georges Valbon à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), au nord de Paris. En huit décennies, le festival aura vu défiler des stars parmi les plus célèbres de France mais aussi du monde: Johnny Hallyday, Téléphone, Manu Chao mais aussi les Who, Deep Purple, James Brown, Jerry Lewis, Iggy Pop et bien d'autres.

Avec une cinquantaine de concerts répartis en trois jours, du 11 au 13 septembre, cette Fête de L'Huma devrait une nouvelle fois réunir les spectateurs par dizaines de milliers au-delà des tendances politiques.

Cette année sont notamment attendus sur la "grande scène" Texas, Shaka Ponk, Method Man and Redman, Youssoupha, ou encore la famille Chedid, mais aussi de nombreux artistes en devenir ou à la notoriété plus modeste sur la "petite scène". La fête est donc devenu au fil des années un évènement incontournable des festivaliers, de par son impressionnante programmation, mais aussi grâce à son prix attractif (à partir de 32 euros pour un pass de trois jours).

Mais l'évènement reste tout de même politique et marqué par l'extrême gauche. Comme d'habitude des débats et expositions auront donc lieu sur les grands sujets de société et les enjeux actuels. L'Europe, l'immigration, la solidarité, l'environnement, l'école ou encore les alternatives aux politiques d'austérité seront au centre des discussions.

Sur le plan politique, cette 80e édition pourrait également être marquée par les divisions au sein de la gauche. Ainsi, la direction du Parti communiste a choisi d'inviter les membres du parti grec au pouvoir Syriza. Jean-Luc Mélenchon a quant à lui choisi de recevoir l'ex-ministre des Finances Yanis Varoufakis, débarqué du gouvernement grec et depuis figure de la fronde de l'aile gauche de Syriza.

 

 

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