Législatives - Attention, changement des heures d'ouverture et de fermeture des bureaux de vote au premier tour
Avant l'heure ce n'est pas l'heure et après l'heure ce n'est plus l'heure. Un peu plus de 47 millions de Français sont appelés aux urnes ce dimanche pour le premier tour des élections législatives. Et, pour ceux qui tiennent à participer mais entendent bien également profiter de leur dimanche -ou ont des obligations- les autorités ont prévu une large plage horaire d'ouverture des bureaux de vote. Mais attention: moins qu'elle ne l'était pour la présidentielle.
"Les bureaux de vote seront ouverts de 8h à 18h", précise le site de l'administration, service-public.fr dans la section dédiée. Puis d'ajouter: "par dérogation préfectorale, les bureaux pourront rester ouverts dans certaines villes jusqu'à 20h". Pour l'élection du président, les 23 avril et 7 mai, les bureaux fermaient au plus tôt à 19h.
Concrètement, cela signifie que les opérations de vote seront possibles jusqu'à 18h dans une écrasante majorité des communes françaises. Pour les autres, les grandes villes ou d'autres plus petites dans leur giron principalement, les préfets pourront décider de prolonger de deux heures l'ouverture des bureaux de vote. Le mieux est ainsi encore de se déplacer ce samedi en mairie, par exemple, pour vérifier l'heure de fermeture de votre bureau. Ou d'aller voter avant 18h dimanche.
Un peu plus de 47 millions de Français sont appelés aux urnes ces dimanches 11 et 18 juin dans les 577 circonscriptions de métropole, d'outre-mer et de l'étranger pour départager les 7.882 candidats à un siège à l'Assemblée nationale. Un nombre sensiblement supérieur à celui des législatives de 2012 auxquelles 6.603 aspirants députés étaient en lice.
Les sondages prédisent une majorité plus que confortable pour Emmanuel Macron, qui aurait ainsi les mains libres pour mener sa politique. Le nouveau président pourrait voir près -plus?- de 400 députés étiquetés à ses couleurs entrer au Palais Bourbon. Un raz-de-marée presque sans équivalent sous la Ve République, comparable au plébiscite en faveur du général De Gaulle en juin 1968. Les perdants annoncés, du PS à LR en passant par la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, misent toutefois sur un sursaut de leurs électorats respectifs, voire sur une abstention record qui pourrait rebattre les cartes.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.