Législatives - Voter par procuration : il est encore temps (mais faites vite !)
DERNIERE MINUTE - Il y a la théorie, et la pratique. Selon les textes légaux il est encore temps, ce samedi 10, pour faire une demande d'établissement du document permettant de voter par procuration pour participer par électeur interposé aux élections législatives des dimanches 11 et 18 juin. Mais la réalité pourrait être plus complexe pour les retardataires. Tout dépend ainsi des moyens mis en place par l'administration dans votre commune...
Tout d'abord, pour rappel, pour établir une procuration il faut se rendre dans un commissariat de police, une caserne de gendarmerie ou un tribunal d'instance. Nombre de ces bâtiments officiels sont ainsi ouverts le samedi et pourront vous accueillir pour procéder aux démarches nécessaires. Celles-ci sont par ailleurs assez simples puisqu'il suffit de signer devant témoin le document et être muni d'un justificatif d'identité.
Simple? Tout à fait. Sauf que le document doit être parvenu dans le bureau de vote du mandat (celui qui donne pouvoir de vote) avant le début des opérations électorales... Ce qui est en réalité le plus compliqué, surtout en cas de bureaux très éloignés, au vu du délai extrêmement court. Et si nombre des administrations avaient mis en place des services de navettes spéciales pour la présidentielle, peu ont renouvelé l'opération pour les législatives. Le mieux est ainsi de se renseigner en se déplaçant dans un centre habilité le plus vite possible.
Un peu plus de 47 millions de Français sont appelés aux urnes ces dimanches 11 et 18 juin dans les 577 circonscriptions de métropole, d'outre-mer et de l'étranger pour départager les 7.882 candidats à un siège à l'Assemblée nationale. Un nombre sensiblement supérieur à celui des législatives de 2012 auxquelles 6.603 aspirants députés étaient en lice.
Les sondages prédisent une majorité plus que confortable pour Emmanuel Macron, qui aurait ainsi les mains libres pour mener sa politique. Le nouveau président pourrait voir près -plus?- de 400 députés étiquetés à ses couleurs entrer au Palais Bourbon. Un raz-de-marée presque sans équivalent sous la Ve République, comparable au plébiscite en faveur du général De Gaulle en juin 1968. Les perdants annoncés, du PS à LR en passant par la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, misent toutefois sur un sursaut de leurs électorats respectifs, voire sur une abstention record qui pourrait rebattre les cartes.
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