"Les Républicains" : le nouveau nom de l'UMP soumis au vote des adhérents
Nicolas Sarkozy laisse le dernier mot aux adhérents. Dans une interview accordée au JDD et publiée ce dimanche, Nicolas Sarkozy a fait part de son souhait de laisser les militants décider du sort du nouveau nom du parti, "Les Républicains", contesté par plusieurs ténors de l'UMP. Ce sera donc à eux de donner leur accord lors d'un vote électronique qui se tiendra les 28 et 29 mai. Le président de l'UMP, fera ainsi voter les adhérents à la veille du congrès, a déclaré ce dimanche Nathalie Kosciusko-Morizet.
Lors de ce vote électronique, où seuls les adhérents à jour de cotisation pourront donner leur avis (210.000 personnes), trois questions seront posées. Une sur les nouveaux statuts qui imposent d'avantage de démocratie, une autre sur le nom tandis qu'une dernière portera sur le principe d'une liste unique pour le bureau politique, a précisé la vice-présidente déléguée de l'UMP. Mais avant d'être posées à l'ensemble des adhérents, ces trois questions seront d'abord posées aux membres du Bureau politique (BP), réuni le 5 mai à Paris, qui donneront un avis consultatif.
A l'annonce de ce prochain scrutin, le bras-droit de l'ancien Premier ministre Alain Juppé a salué sur Twitter la démarche de Nicolas Sarkozy. "Alain Juppé a obtenu gain de cause: les militants choisiront le nom de leur parti. Que le meilleur gagne", a écrit Gilles Boyer.
Si Nicolas Sarkozy a respecté sa promesse de donner la parole aux adhérents, martelée lors de la campagne à la présidence de l'UMP, cette démarche pourrait toutefois lui porter préjudice. Selon un sondage Odoxa publié à la mi-avril, plus d'un sympathisant UMP sur deux préfèrent le nom "UMP" aux "Républicains". Pour 53% des sympathisants, ce nouveau nom fait trop Américain.
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