Loi Travail : en l'état, le texte "fait très peur" à Pierre Gattaz

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 03 mai 2016 - 12:47
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Pierre Gattaz, président du Medef.
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Le projet de loi travail qui arrive ce mardi 3 dans l'hémicycle de l'Assemblée, dans sa version actuelle, "nous fait très peur" et "ne créera pas d'emplois", a affirmé mardi le président du Medef Pierre Gattaz.
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Selon Pierre Gattaz, le patron du Medef, la loi Travail, en l'état, provoque "l'inquiétude" des patrons. Lui-même "vraiment des députés qu'ils reviennent à l'esprit initial de la loi".

Le projet de loi travail qui arrive ce mardi 3 dans l'hémicycle de l'Assemblée, dans sa version actuelle, "nous fait très peur" et "ne créera pas d'emplois", a affirmé mardi le président du Medef Pierre Gattaz. "En l'état, elle nous fait très peur cette loi", et les patrons que M. Gattaz représente, "sont très inquiets" de son évolution, a-t-il déclaré sur RTL, sans toutefois demander son retrait.

"J'attends vraiment des députés qu'ils reviennent à l'esprit initial de la loi", a répété le chef de l'organisation patronale. "Ce marché du travail doit être déverrouillé, le monde entier le dit, Bruxelles le dit, toutes les instances internationales le disent", a-t-il ajouté.

Les débats parlementaires seront ouverts en milieu d'après-midi par la ministre du Travail Myriam El Khomri, après quatre journées nationales de mobilisation, et des manifestations du 1er mai centrées sur un rejet du texte.

Le patronat tente aussi d'influencer le projet de loi, le Medef ayant menacé dernièrement de se retirer de la négociation sur l'assurance-chômage si le texte n'évoluait pas. "Cette menace pèse toujours", a assuré mardi M. Gattaz.

Son organisation, a-t-il répété, exige notamment la "levée de trois obstacles fondamentaux": la surtaxation des CDD, le compte personnel d'activité (CPA) tel qu'il est conçu actuellement, et le mandatement syndical pour les petites entreprises.

Cette dernière mesure, qui obligerait les petites sociétés sans représentation du personnel à négocier avec un syndicat extérieur à l'entreprise est un "casus belli", a-t-il prévenu.

 

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